Une Adolescente victime de la persécution

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Mon nom est Zhao Xingwei. Je viens de la ville de Jiamusi, de la Province du Heilongjiang. J’ai été harcelée et persécutée par les officiers de la sécurité publique, de la police judiciaire et de la Sécurité Nationale à plusieurs reprises parce que je pratique le Falun Gong et que j’ai refusé de renier ma foi en « Authenticité, Compassion, Tolérance ». Ce qui suit est une toute petite fraction de la brutale torture que j’ai eu à endurer.

En mars 2000, des officiers de police du commissariat de Yong’an et du commissariat du district de Qianjin de la ville de Jiamusi ont arrêté ma mère, Mme Song Yuzhi, sous de fausses accusations. Ils lui ont demandé si elle pratiquait le Falun Gong, elle a admis qu’elle le pratiquait. La police l’a donc emmené dans un centre de détention. Plus tard les criminels sont venus chez nous. Ils ont pris les livres de Dafa, les vidéos, les cassettes et les photos. Mon père et moi sommes partis au commissariat de Qianjin pour y faire sortir ma mère. La police nous a demandé 3 000 yuans avant même de savoir s’ils la relâcheraient. Les autres membres de la famille ont donné à l’officier Yang une cartouche de cigarettes qui vaut 150 yuans et 1 000 yuans de plus en liquide. Ma mère fut relâchée après 34 jours d’emprisonnement. C’est ainsi que le parti communiste chinois a commencé à persécuter ma famille. A partir de ce moment là, ma famille a commencé a subir le harcèlement de la police du commissariat de Yong’an.

En mai 2000, ma mère et moi sommes allées chez un voisin. L’officier Li Yanwei du commissariat de Yong’an du district de Qianjin nous a vues et nous a suivies. Li, après que nous soyons entrées dans la maison, a frappé à la porte. Mon voisin était si effrayé qu’il ne voulait pas ouvrir la porte. Li voyant qu’il ne pouvait pas ouvrir la porte, est allé emprunter une échelle et est entré dans la maison par le balcon du deuxième étage.

Ma mère et moi étions vraiment sous le choc de voir un policier avoir un comportement aussi épouvantable. Afin d’éviter que notre voisin ait des problèmes, ma mère et moi avons quitté son domicile en compagnie du policier. Li nous a emmenées au commissariat et nous a séparées. Un policier m’a menacé, « je m’en fiche si tu commets un meurtre ou si tu incendies volontairement, par contre tu ne dois pas pratiquer le Falun gong. Sinon, je devrais m’occuper de toi! »

Ils nous ont gardées là environ cinq heures. Ils m’ont confisqué mes papiers d’identité pour que je ne puisse plus trouver un travail, j’avais perdu ma liberté. Je ne pouvais me déplacer en quelques endroits que ce soit sans mes papiers d’identité. En ce temps là j’avais 17 ans.

Le 5 juin 2000, je suis partie en compagnie de trois autres pratiquants à Pékin pour faire appel au gouvernement. Sur place, il n’y avait aucune voie légale par laquelle nous puissions faire appel, donc nous nous sommes rendus sur la place Tiananmen pour déployer des banderoles. La police de force nous a emmenés au Bureau de la Sécurité Publique du District de Tiananmen, où nous avons été soumis à des interrogatoires illégaux. Ils nous ont gardés six heures. Il y avait là des dizaines de pratiquants détenus, venant de tous les coins du pays. L’un d’entre eux avait seulement 12 ans.

A 16 h, le 5 juin, ma mère et moi avons été transférées au Bureau de Jiamusi de Pékin et de là au Bureau de la Sécurité Publique de Jiamusi. L’officier Li Yanwei du commissariat de police de Yong’an du district de Qianjin nous a demandé 800 yuans, somme que nous ne possédions pas, donc nous avons été envoyées dans un centre de détention.

Je venais juste d’avoir 17 ans et j’avais fini l’école. Je suis arrivée au centre de détention terrifiée et désespérée. J’ai refusé d’abandonner la pratique du Falun Gong et j’ai été illégalement condamnée à 15 jours de « détention administrative ». Des dizaines de personnes étaient à l’étroit dans une maison d’un peu plus de 42 m carré. C’était l’été, la maison était humide et sombre. Beaucoup d’entre eux avaient la gale. Le pratiquant Huo Jinping a commencé une grève de la faim pour protester contre son emprisonnement illégal. La police l’a enchaîné avec une chaîne de plus de 20 kilos et ils l’ont gavé deux fois par jour et ce durant deux semaines.

Le 27 juin ma famille m’a ramenée chez moi. J’étais infectée la gale, attrapée dans le centre de détention et j’ai ainsi contaminée toute ma famille. Cela nous a pris 18 mois pour nous en débarrasser. Après cet épisode, ma famille est devenue encore plus pauvre qu’elle ne l’était. Heureusement, les autres pratiquants nous ont aidés dans cette passe critique.
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Dans l’après-midi du 8 avril 2002, les autorités de la ville de Jiamusi ont déclenché une série d’arrestations à grande échelle de pratiquants. Le directeur du commissariat de police de Yong’an du district de Qianjin est venu frapper à notre porte en compagnie de plusieurs autres policiers, mais puisque nous n’avons pas répondu, ils sont repartis bredouilles. Ma mère et moi sommes sorties de la maison peu de temps après. Je suis revenue le lendemain et là la police m’a trouvé et ils m’ont emmené au commissariat. Ils m’ont encore condamnée à 15 jours de détention administrative. A ce moment là, ils m’ont dit qu’ils me relâcheraient si je reniais le Falun gong. J’ai refusé. Quatorze jours plus tard, j’étais condamnée à deux ans de travaux forcés et fus envoyée dans un camp.

Le 23 avril le camp de travaux forcés a lancé le plan “direction stricte”. Nous étions enfermés et devions rester assis toute la journée. La nuit la température descendait à presque zéro degré celsius. Les portes et les fenêtres étaient fissurées laissant entrer le vent glacial à l’intérieur. Tout le monde gelait presque sur les lits en métal. Puisque toutes les personnes présentes avaient été enlevées par la police avant d’être envoyées dans le camp et n’avaient pas eu le temps de préparer leurs effets personnels, ils portaient tous des vêtements fins pendant plusieurs nuits froides. Plus tard, les gardes du camp nous ont donné quelques édredons à l’odeur de moisi. Nous avons mangé de la nourriture pourrie, des gâteaux de riz noircis par la moisissure et avons bu un bouillon de légume fait juste avec quelques feuilles de choux. Nous avons vécu dans ces conditions pendant un mois avant que je ne sois transférée au centre le lavage de cerveau.

On m’a forcé à regarder des vidéos qui diffamaient Dafa et le Maître et j’ai du tenir un journal de mes pensées. A chaque fois que je regardais les vidéos, je devais écrire ce que j’en pensais. Cela provoqué en moi à chaque fois une grande angoisse, jusqu’à l’engourdissement. Mon esprit était vacillant sous cette terrible pression, et je devais faire croire que j’étais heureuse pour éviter d’être encore plus persécutée.

En novembre 2002, ils nous ont déplacés dans un nouveau bâtiment qui avait été construit spécialement pour persécuter les pratiquants du Falun Gong. Il y avait environ 200 pratiquants, moitié hommes, moitié femmes. On nous a forcés à prendre plus de 50 kilos de haricots, haricot par haricot, de l’aube au crépuscule.

Le 21 août 2003, ma famille m’a ramenée chez moi. Mon cœur engourdi est revenu à la vie et j’étais à nouveau heureuse.

En avril 2005, j’ai reçu un appel au travail me disant que je ne devais pas rentrer à la maison car il y avait un policier qui m’y attendait. Après être sortie du travail, j’ai vu environ cinq policiers traîner ma mère hors de la maison et la forcer à rentrer dans le véhicule de police. Les policiers de iadong, une Division du commissariat de police de Songjiang ont arrêté ma mère et pris plus de 1 000 yuans en liquide, la chaîne stéréo, un lecteur DVD, deux cutters et plusieurs livres de Dafa. Ma mère a été incarcérée. Vingt-deux jours plus tard, l’officier Chen Wanyou du commissariat de police de la ville de Jiamusi a emmené ma mère dans un camp de travaux forcés et continue de la persécuter. Trois mois plus tard parce que la vie de ma mère était en danger, ils l’ont renvoyée chez elle.

Version chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2006/8/24/136331.html

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