Ce que j’ai vécu en étant arrêtée et persécutée par la police municipale de Dehui

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Début mars, une pratiquante et moi-même avons été arrêtées dans notre lieu de résidence provisoire par des policiers de la section politique et de sécurité du commissariat de police de Xinhui (une division du département de police de ville de Dehui et la section no 1 du département de police municipal de Changchun). Alors que nous venions de finir de dîner, nous avons entendu frapper des coups rapides à la porte. J'ai entendu un policier dire à notre voisin, « Nous sommes de la police ! » Je savais que nous étions encerclées par la police.

Ma compagne de pratique et moi-même avons saisi quelques documents de clarification de la vérité en toute hâte, mais les policiers pénétraient déjà par effraction dans l'appartement. De l'intérieur, nous avons fermé la porte de notre chambre à clef. Les policiers ne pouvaient pas ouvrir la porte même en poussant, alors ils ont donné un coup de pied dans la vitre de la porte la fracassant en mille morceaux et sept ou huit policiers se sont précipités dans la pièce pour nous arrêter arbitrairement .

L'autre pratiquante a ouvert la fenêtre et sauté du 4ème étage. Elle a eu des os cassés dans le dos et aux pieds, son visage était blessé aussi. On l’a libérée le lendemain.

Après être entrés par effraction dans la pièce l’un des policiers a sorti un pistolet en criant « Ne bougez pas ! » Plusieurs policiers m'ont poussée au sol et j'ai crié « Mais que faites-vous ! » J'ai refusé de coopérer avec eux et ne leur ai pas permis de m’attacher. Cependant, à la fin ils ont réussi à m’attacher. Ils avaient peur que je crie à l'aide, alors ils m’ont enfoncé une serviette dans la bouche et traînée au sol le long des escaliers. Ils m'ont ensuite poussée dans une voiture de police et amenée à l'Hôtel de Dehui, qui était en fait un endroit réquisitionné par le personnel du Bureau 610 de la ville de Dehui et celui du Secteur politique et de sécurité de l'Équipe de sécurité nationale du département de police de Dehui pour persécuter des pratiquants de Dafa.

Plusieurs policiers m'ont traînée de force jusqu’au troisième étage et jetée dans une salle dont les fenêtres étaient verrouillées. À ce moment là, le policier Guo Xuquan du Secteur politique et de sécurité est entré et m’a dit « Vous voulez rester vivante ? Si vous ne voulez pas, nous pouvons ouvrir la fenêtre et vous laissez sauter ou bien moi je vais vous pousser par la fenêtre. » Après un moment, les policiers ont amené une autre femme dans la salle et j'ai entendu cette femme discuter avec eux « J’y suis allée pour leur remettre le journal et j’ai frappé à la mauvaise porte. Pourquoi m’emmenez-vous ici ? » Les policiers ne l'ont pas crue et elle leur a demandé d'appeler son patron pour confirmer. La police lui a demandé d’insulter certaines personnes et de diffamer Dafa. Plus tard, cette femme a été ramenée par sa famille et ses collègues.

Le soir, plusieurs policiers sont venus à tour de rôle, me surveiller, j’étais allongée toute la soirée sur le sol, les menottes aux mains. Le lendemain, une personne du Bureau 610 et Mao Chunsheng, de l’Équipe de sécurité nationale m’a dit de façon hypocrite : « On peut parler franchement ? » Je ne lui ai pas répondu.

Vers 17h ou 18h, les policiers ont commencé à me torturer pour essayer d'obtenir des informations. Au début, le chef d'équipe de l'Équipe de sécurité nationale et le chef-adjoint du Secteur politique et de sécurité du département de police de Dehui, Zhang Qingchun, est entré dans la salle. Puisqu'ils avaient trouvé les Neuf commentaires sur le parti communiste chez moi, Zhang Qingchun m’a accusée à tort, m’accusant d’appartenir au « Parti anti-communiste » il a dit qu’il voulait me parler. Je n'ai pas répondu, il a commencé à me donner des coups de pied à la tête et à me cracher de la fumée de cigarette dans les narines. Son corps était très faible, il ne pouvait rester debout très longtemps après m’avoir torturée pendant un certain temps. Il s’est alors couché sur le lit dans la chambre et a pris des médicaments. Son visage était sombre et émacié. Zhang Qingchun avait comploté et participé aux persécutions contre presque tous les pratiquants de Dafa de la ville de Dehui.

Ensuite, plusieurs policiers menés par Guo Xuquan ont commencé à me torturer. Ils m'ont soulevée du plancher pour m’asseoir dans une chaise épaisse et m’ont menottée les mains derrière la chaise. J'ai refusé de coopérer avec eux alors ils ont commencé à me verser de l'eau dans la bouche. Deux d’entre eux se sont servis d’un objet dur pour m’ouvrir la bouche de force. Une personne a tiré mes menottes de toutes ses forces vers le bas tout en me tirant les cheveux et une autre personne me versait de l’eau dans la bouche en prétendant qu’ils me feraient avaler 80 bouteilles d’eau. Sous la douleur extrême, j’ai commencé taper du pied sur le sol alors ils m’ont attaché les pieds à la chaise tout en continuant à me torturer. Ils faisaient une pause dès qu’ils étaient fatigués. Pendant ce temps, le policier Lou Xingyan écrivait une liste de fausses accusations contre moi.

Ils ont continué à me torturer jusque tard dans la nuit, mon corps était trempé, mes dents abîmées et ma bouche pleine de sang. Parmi ceux qui ont participé à la persécution, il y avait le policier Wang Tiejun, qui avait récemment été affecté au Secteur politique et de sécurité, et quelques autres policiers dont j’ignore le nom. Cette nuit-là, le chef de section du Secteur politique et de sécurité est également apparu à la porte. Ils ont continué ainsi jusqu’à ce qu’ils réalisent qu’ils n’obtiendraient rien de moi.

Les policiers m'ont traînée de force dans une voiture et emmenée au centre de détention de Dehui pour une détention illégale. Dans la cellule, un détenu m'a demandé d’enlever mes vêtements et s’est aperçu que la jambe gauche de mon pantalon était trempée de sang, une grande blessure à ma jambe gauche saignait. En raison de mes blessures graves, le lendemain, les gardiens ont demandé à d'autres de me porter à la cellule no 5, qui était le lieu de détention des détenus malades. Le centre de détention craignant d’être tenu responsable de mon état a demandé au Dr Li Yazhou et d’autres de m’emmener à l’Hôpital de Dehui pour faire un examen. Par la suite, on m’a renvoyée au centre de détention.

Puisque j'étais faible, je restais allongée sur le lit toute la journée. Le centre de détention a demandé aux détenus de me surveiller à tour de rôle. Comme je refusais de manger, ils ont commencé à me gaver de force. Les gardiens ont forcé le détenu Liu Mairen, affecté au no 5 à me gaver et me persécuter. Un jour, l’après-midi, afin de m'obliger à m'asseoir, les détenus, sous l'instigation du gardien Yao, ont commencé à me torturer. Un détenu m’a piqué sous les ongles avec une aiguille, certains me tiraient les cheveux, d’autres me battaient la poitrine, ils m’ont cassé deux côtes. Les jours suivants je n’ai pas pu bouger du tout.

Les gardiens ont alors commencé à me gaver violemment avec une cuillère et une aiguille, si je refusais de manger, ils me battaient. Au bout d’un moment un gardien ne pouvant plus supporter de les voir me torturer ainsi les a obligés à s’arrêter. On disait que j'étais sous surveillance étroite au centre de détention.

Durant ma détention, mes compagnons de pratique dans la région ont émis des pensées droites pour éliminer le mal et me soutenir ; les membres de ma famille sont venus souvent au centre de détention pour demander à me voir, ils ont également parlé au commissaire de police et au Secteur politique de sécurité pour demander ma libération inconditionnelle. La police n'a pas permis à ma famille de me voir et a refusé de me libérer.

Une nuit, parce que j'étais extrêmement faible, le centre de détention m'a envoyée le soir à l'hôpital de Dehui pour des « soins d’urgence » de sorte qu'ils puissent continuer à me persécuter. Cette nuit-là, plusieurs policiers sont venus à la salle d'hôpital que j’occupais, y compris le personnel de secteur du système légal. Bien que mon état soit inquiétant, ils ont refusé de me libérer et ont dépensé 5000 yuans le lendemain pour m’envoyer à l’Hôpital du commissariat de police de Changchun pour continuer à me persécuter.

À l’Hôpital du commissariat de police de Changchun, ils ont fait un examen médical et m’ont injectée des drogues néfastes pour le cœur. Ils ont dit que je souffrais de tuberculose pulmonaire, entre autres maladies et m’ont envoyée au service des hospitalisés. Sur le chemin, je me suis sentie si mal que j'ai vomi dans la voiture. Ils m'ont emmenée à la section des maladies infectieuses au département des hospitalisés. Quand nous sommes arrivés, ce sont les détenus qui m'ont reçue. Ils ont enlevé mes vêtements, pris ma tension artérielle, posé un cathéter et inséré un tube pour me gaver. Le soir, à cause de la douleur insoutenable, j’ai pleuré pour qu’on me vienne en aide. Un détenu a finalement tempéré et décroché le cathéter. Ce soir-là, on m’a injectée une grande quantité de substances inconnues. Le lendemain, quand elle est venue à la salle j'ai demandé à la médecin d’arrêter ce médicament. Le chef de section m’a dit méchamment « Restez-là, obéissez aux ordres et coopérez ! » La nourriture avec laquelle ils m’ont gavée de force était une poudre de soja mélangée avec de l'eau de robinet. Le troisième jour, ils m'ont encore injectée une grande quantité de drogues inconnues. J’ai perdu connaissance, suis tombée et ma tête a cogné contre le radiateur. J’avais une grosse entaille à la tête.

Puisque j'étais dans un état critique, afin de fuir sa responsabilité, l'hôpital a informé le Secteur politique de sécurité du département de police de Dehui et appelé ma famille. Les membres de ma famille m'ont ramenée à la maison ce soir-là. Sur le chemin, en raison de ma situation critique, ma famille a dû me faire rentrer à l'hôpital de Jiutai pour des soins d’urgence. Le lendemain, après que mon état se soit stabilisé, ils m’ont ramenée à la maison.

Services et personnes responsables:

L’Équipe de sécurité nationale du département de police de la ville de Dehui :

Chef d’équipe, Zhang Qingchun: 86-431-7222053 (Bureau), 86-431-7264567 (Domicile), 86-13756399333 (Portable)

Formateur de l’équipe, Zhao Yujie: 86-431-7222053 (Bureau), 86-13630546668 (Portable)

Chef-adjoint de l’équipe, Sun Chengshan : 86-431-7222053 (Bureau),

86-4317218616 (Domicile), 86-13364638325 (Portable)


Policiers :

Gong Hongwei : 86-431-7222053 (Bureau), 86-431-7217875 (Domicile), 86-13331656673 (Portable)

Zhang Dehui : 86-431-7222053 (Bureau), 86-431-7271168 (Domicile), 86-13844922977 (Portable)

Guo Xuquan : 86-431-7222053 (Bureau), 86-431-7263268 (Domicile), 86-13364697108 (Portable)

Commissaire-adjoint du département de police de Dehui : Wang Shuxin 86-431-7238208 (Bureau), 86-431-7276698 (Domicile), 86-13944024888 (Portable)

Secrétaire-adjoint du Comité politique et juridique : Li Jin 86-431-7219922 (Bureau), 86-431-7276677 (Domicile), 86-13364633002 (Portable)

Directeur du Bureau 610, Li Yuke : 86-431-7216610 (Bureau), 86-431-7234600 (Domicile), 86-13364633706 (Portable)

Traduit de l'anglais au Canada le 7 août 2006
Glossaire : http://www.vraiesagesse.net/glossaire/glossaire.htm

Version anglaise disponible à http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/8/7/76439.html
Version chinoise disponible à http://www.minghui.org/mh/articles/2006/6/21/130961.html

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