Journal St. Galler (Suisse) : Détentrice d'une licence et demandeuse d'asile

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(St. Gallen) En avril, elle a reçu son diplôme d'Ecole de Commerce, d'Economie, et de Sciences Légale et sociale (HSG) de l'université de St. Gallen. Au même moment elle s'est vue offrir un poste en tant que comptable débutante. Mais Xiaoyang Wang n'obtiendra pas de permis de travail. Maintenant, elle espère obtenir l'asile.

Cela faisait huit ans que Xiaoyang Wang âgée de vingt-six ans avait quitté la ville provinciale chinoise de Suzhou. Elle est maintenant diplômée d'une Université d'élite Suisse. Son séjour dans une structure d'asile est un contraste, comme une terrible erreur judiciaire. Le 3 avril, cette jeune chinoise a pris part à la célébration des titres universitaires à St. Gallen Rosenberg et accepté son diplôme. Un mois plus tard elle s'est retrouvée au centre de reception Kreuzlingen parmi les réfugiés frappés de pauvreté et ceux persécutés pour des raisons politiques, en tant que réfugiée politique. On lui a accordée une interview le 10 mai et depuis le 14 juin elle a été logée dans les locaux des demandeur d'asile Aarau.

Le titre universitaire qui est pour les autres l'accès à un poste d'élite dans le monde des affaires est devenu pour la jeune chinoise un papier sans valeur. Oui, elle nous a dit qu'on lui avait déjà offert un poste de comptable dans une grande compagnie d'assurance à Basel. Le district de la ville de Basel et le bureau fédéral pour les immigrants ont rejeté sa demande de permis de travail. Aucun permis de travail ne sera accordé à un chinois pour travailler dans une compagnie d'assurance suisse qui ne fait pas d'affaires avec la Chine.

Etrangers du Tiers Monde

Quiconque n'étant pas citoyen d'un pays de l'Union Européenne( UE) ou d'un état de l'Association de Libre Echange Européen( EFTA), est considéré comme un citoyen du tiers monde par les autorités du gouvernement suisse. Xiaoyang Wang est considérée comme une étrangère du tiers monde. Sous une telle désignation, sa chance d'avoir un poste en Suisse est limité a ces postes pour lesquelles on ne peut trouver personne en Suisse, dans l''Union Européenne, ou parmi les états de l'EFTA. L'alliance a établi quelques exceptions. Dans la région de St Gallen, il y a eu 106 telles exceptions accordées.

Malheureusement, les diplômés du niveau HSG sont nombreux en Suisse et dans les pays avoisinants. Comme si ce n'était pas assez, sans permis de travail, Xiaoyang Wang a perdu son permis de résidence qui a expiré à la fin d'avril. De plus, la jeune femme n'a pas perdu de temps pour demander l'asile. Maintenant, elle est tenue loin de ses amis de St Gallen dans les locaux des demandeurs d'asile d'Aarau

La semaine dernière, elle est retournée à St Gallen pour raconter sa version de l'histoire. Elle est venue avec une pile de journaux, une pile de photocopies d'article set de dépliants. Ce sont tous des articles d' Epoch Times. Xiaoyang Wang n'a pas commencé à parler d'elle, mais du Falun gong, une pratique de Qigong qui est basée sur les enseignements de son fondateur M. Li Hongzhi.

Avertissements de son père

Elle a aussi parlé de sa mère, qui a présenté le Falun Gong a sa fille et qui est détenue dans une prison chinoise depuis un an et demi. Le Falun Gong a été interdit en Chine depuis 1999. Elle n'a pas eu de nouvelles de sa mère depuis cette année. Elle s'est battue pour sa libération avec des campagnes de signatures.

Xiaoyang Wang a expliqué que son père l'avait prévenue de ne pas retourner en Chine. Au même moment, il lui a demandé de prendre bien soin d'elle en Suisse. Le parti communiste chinois( PCC) a le bras long. Xiaoyang Wang croit aux avertissements de son père. Elle l'a vécu elle-même, elle est souvent tourmentée par des " menaces téléphoniques " depuis l'année dernière. Elle a reconnu dans le code de région que les appels venaient de Chine.

La jeune femme croit qu 'elle serait détenue en prison si elle retournait dans son pays. De telles craintes ne sont pas sans précédent. Le spécialiste Manfred Nowak des Nations Unies a visité les camps de prisons chinoises l'année dernière, et fait remarquer que les dissidents, les activistes des droits de l'homme, les membres du Falun Gong et les églises souterraines, ainsi que les Tibétains et les ouigoure subissent fréquemment la torture en prison.

Attendre la décision d'asile

Les crimes commis dans son pays doivent être dénoncés mondialement. " Celui qui se tait devient complice des crimes " a dit Xiaoyang Wang. En tant que demandeur d'asile en Suisse, elle ne semble avoir aucun intérêt dans les bienfaits de la société capitaliste occidentale.

"Je retournerais immédiatement en Chine si je ne devais pas craindre la persécution à mon retour dans ce pays, " a dit Xiaoyang Wang . Sa famille et ses amis vivent en Chine. Sa ville natale Suzhou est proche de Shanghai. Elle ne voit aucun problème à faire un travail dans une compagnie suisse ou allemande grace à son excellente éducation. Demander asile n'est certainement pas amusant. Elle ne veut pas être un poids pour la société. De plus, elle a cherché un travail. Maintenant elle ne voit aucune alternative.

Maintenant, malgré son diplome HSG elle réside dans les locaux des demandeurs d'asile et doit attendre la décision concernant sa demande d' asile.


Originellement publié en allemand: http://www.clearharmony.de/articles/200607/32371.html


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