Lettre Ouverte aux Représentants de la Société Internationale pour les Droits de l’Homme (SIDH)

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Estimés Représentants du SIDH:

Nous comprenons que vous,

La Société Internationale pour les Droits de l’Homme (SIDH), êtes internationalement la plus avancée en matière des droits de l’homme. Nous croyons qu’il est important pour vous, de savoir quelle est la situation des droits de l’homme dans tous les pays. Par conséquent, nous vous contactons au moyen de cette lettre ouverte.

Nous sommes des citoyens Chinois, qui connaissons Mme Liu Jizhi. Nous avons suivi attentivement toute son histoire. Nous savons quel genre de personne elle est, et la situation à laquelle elle est confrontée. Nous avons été témoins que de telles personnes sont persécutées par les fonctionnaires locaux et par la police, en toute impunité parce qu’ils ont le soutient inconditionnel des fonctionnaires de haut rang du parti communiste Chinois (PCC).

Les Raisons Fondamentales de la Persécution.

Un grand nombre de fonctionnaires en Chine croit que, c’est seulement en gagnant plus d’argent que leurs familles pourront avoir un Nouvel An Chinois «plus agréable », ou quelque chose de cet ordre. Les fonctionnaires Chinois ont perdu toute mesure quand les membres de la clique de Jiang Zemin (comprenant Luo Gan, Liu Jing et Zhou Yongkang) ont donné l’ordre qu’ « aucune mesure dans la persécution du Falun Gong n'est trop excessive. »

Dans la seconde moitié de 2004, les fonctionnaires et les policiers de Dongchengfang, où vit Mme Liu Jizhi, ont illégalement arrêté plusieurs pratiquants du Falun Gong et leur ont extorqué beaucoup d’argent avant de les relâcher. Le 24 novembre 2005, l’équipe du PCC de la ville de Dongchengfang, la branche politique, et le commissariat de police se sont mis en cheville avec le Bureau 610 de la ville de Zhuozhou et le centre de lavage de cerveau Nanma pour concerter leurs activités de persécution. Ils ont illégalement enlevé six pratiquants du Falun Gong du village de Xitong, dont Mme Liu Jizhi.

Cet endroit peut-il encore être appelé un Bureau du Gouvernement ?

Les six pratiquants du Falun Gong furent emmenés dans les locaux du Gouvernement de la ville de Dongchengfang, où ils furent brutalement battus. La police a battu Mme Liu Jizhi en lui donnant des coups de poings, des claques et coups avec des matraques en caoutchouc. Si elle tombait, du sol la police la relevait brutalement tout en continuant de la frapper. Il lui parlait avec un langage ordurier, attrapant ses seins ou tout autre partie de son anatomie en déchirant ses vêtements. Dans l’après-midi du 25 novembre, le policier He Xuejian a violé Mme Liu Jizhi et Mme Han Yuzhi, l’une après l’autre. Après les viols, He Xuejian les força à travailler comme des esclaves et extorqua 3 000 yuans à leurs familles.

La Chine a une Constitution ; La Chine a signé la Charte de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ! Après plus de cinquante années sous la férule du PCC, la police et les fonctionnaires n’ont aucun respect pour les droits humains. Nous n’avons vu que des fonctionnaires de haut rang persécutant obstinément le peuple Chinois.

Il est évident que tous les policiers des autres pays ne sont pas forcément que de bonnes personnes. Mais nous ne pouvons imaginer, qu’il y ait un autre endroit au monde, en dehors de la Chine, où deux femmes violées sont forcées de travailler comme esclaves. En plus de cette souillure, elles se sont vues infliger une amende de trois mille dollars. Ceci peut-il se produire ailleurs ? Comme si cela ne suffisait pas, les policiers ont violé encore plus de lois durant la soi-disant «enquête officielle»

Mais, où et vers qui le peuple Chinois peut-il réclamer Justice ? Où peut-on trouver une véritable institution qui fasse respecter la loi en Chine ? De la Cour Suprême, en passant par le Procureur Suprême du Peuple au Congrès National du Peuple, qu’elle est l’institution qui n’obéît pas au PCC comme un esclave ? Quelle province ou ville, quel district ou comté a cessé ce genre de persécution à grande échelle ? Il n’y a plus de justice. La police et les fonctionnaires sans cesse piétinent et portent préjudice aux droits humains fondamentaux

Après le Viol

Après avoir été relâché, Mme Liu Jizhi est devenue indigente, sans domicile pour éviter une nouvelle arrestation. La nouvelle des viols a provoqué une condamnation unanime du monde entier. Sous l’immense pression internationale, le PCC a mis en détention le violeur, He Xuejian. Mais, par la suite ils se sont empressés de détruire les preuves et peu de temps après le malfaiteur a recouvré la liberté. Le 23 février 2006, les cadres du PCC de la ville de Baoding ont tenu un meeting dans la ville de Zhuozhou, pressant la ville de Zhuozhou et le quartier général de la police de prendre leur « responsabilité » en la matière, en arrêtant les victimes violées ainsi que tous les témoins. Ils ont même annoncé une récompense de 100 000 yuans à ceux qui fourniraient des informations utiles.

Le 7 mars 2006, la police de la Province de Hebei a trouvé Mme Liu Xiuzhi. Ils ont retrouvé sa trace grâce aux appels émis depuis son portable et ils l’ont illégalement enlevé ainsi que sa fille, Wei Meiling, dans un lavomatique de la résidence de la Air Force du District de Haidian à Pékin. Mme Liu et sa fille y avaient accepté un travail à temps partiel pour vivre. Plus tard, quand l’enlèvement fut connu du public, la communauté internationale a de nouveau unanimement condamné cet acte. Le PCC avec réticence les a emmené au Centre de lavage de cerveau de Nanma dans la ville de Zhuozhou. Là, en raison de l’état de santé critique de Mme Liu Xiuzhi suite à une grève de la faim, elle fut emmenée aux Urgences de l’hôpital Erkang le 13 avril. Elle était toujours illégalement en état d’arrestation.

La véritable situation de Mme Liu Xiuzhi et des membres de sa famille

Mme Liu Xiuzhi, 52 ans, est une honnête femme, gentille et assidue comme les anciennes paysannes. Elle respecte ses beaux-parents, aime ses enfants, montre de la considération envers son mari et s’entend bien avec ses voisins. Après la persécution, sa fille, qui était sur point de passer un examen d’entrée à l’Université, a du abandonner ses études pour prendre soin de sa mère. Wei Meiling, à cause d’énormes pressions, perdait parfois connaissance. Son père, Wei Xiliang, était lui-même proche de l’effondrement et tombait malade à répétition. Sa grand-mère très âgée, faisant face à cette constante persécution du PCC, son humeur et sa personnalité changent constamment et sont imprévisibles. Tous les membres de leur famille ont des problèmes d’insomnies et n’ont guère plus d’appétit. Ils souffrent tous énormément de cette terrible injustice.

Pourquoi Mme Liu Xiuzhi souffre une telle persécution ?

Quand Mme Liu Xiuzhi fut illégalement enlevée le 24 novembre 2005, les fonctionnaires locaux ne pouvaient l’accuser d’avoir commis un quelconque crime. Malgré qu’elle ait été violée, qu’elle ait eu une amende, qu’elle ait été enlevée et secrètement détenue à Mancheng et emmenée dans un centre de lavage de cerveau, les gens qui l’on persécutée n’ont rien trouver de quoi l’accuser. Ces gens qui l’ont persécutée savent très bien qu’elle pratique le Falun Gong parce qu’Il l’a guéri ses maladies et lui demande de vivre selon les principes de « Vérité-Compassion-Tolérance ».

La raison pour laquelle la persécution des pratiquants du Falun Gong perdure c’est parce que la nature perverse du PCC qui croit en « tromperie, violence et cruauté » ne peut supporter que des gens croient dans les principes de « Authenticité-Compassion-Tolérance ». Jiang et Luo Gan contrôlent les mauvaises personnes à tous les niveaux pour faire les méchantes choses pour eux.

Mais osent-ils ouvertement dire pourquoi ils persécutent le Falun Gong ? Ils ne peuvent avouer qu’ils persécutent de bonnes personnes et que rien ne justifie cette persécution.

Qui a commis une telle injustice contre Mme Liu Xiuzhi et sa famille ?

Si certains pensent que Mme Liu Xiuzhi est persécutée par un policier unique, ils se trompent. Cette persécution a été ordonnée par le PCC. Ceux qui ont enlevé Mme Liu Xiuzhi et sa fille dans le lavomatique de la résidence de la Air Force dans le District de Haidian à Pékin, viennent de différents niveaux du système gouvernemental, incluant le chef du Corps de la Police Criminelle, du Bureau de la Sécurité Publique de la ville de Baoding, et des fonctionnaires du Bureau de la Sécurité Publique de la ville de Baoding, le Bureau Légal, le Bureau 610 et le Bureau de la Sécurité Nationale.

Quiconque est familier avec ce genre de situation en Chine doit savoir que le PCC a toujours eu le contrôle de la situation a tout moment. Sans l’intervention du PCC, de telles atrocités n’auraient pas pu avoir lieu. Selon les personnes impliquées ou celles qui sont conscientes de la situation, aucune personne ou institution impliquée dans l’affaire de Mme Liu Xiuzhi, ne pouvait prendre une décision de leur propre chef. Ils doivent demander les ordres au Département de la Sécurité Publique de Hebei. Et le Département de la Sécurité Publique prends ses instructions de « l’Unité Centrale ». Parce qu’ils ont retrouvé Mme Xiuzhi et sa fille au lavomatique de la Résidence de la Air Force dans le District de Haidian, à Pékin, les deux hauts fonctionnaires du complexe résidentiel furent puni. Est-ce que le Département de la Sécurité Publique de Hebei a osé punir ces deux hauts fonctionnaires de la Recherche Scientifique de la Air Force de leur propre initiative ?

Les hauts dignitaires du parti communiste Chinois utilisent les forces vives de la Chine, aussi bien que les ressources matérielles et financières pour persécuter une paysanne. Ceci est incroyable ! Cette femme est une femme tout à fait banale, mais qui croit en « Authenticité, Compassion, Tolérance ». Ces trois mots sont suffisant pour faire que la « tromperie, méchanceté et violence » du PCC soient terriblement effrayées. S’il y a de plus en plus de personnes qui croit en « Authenticité, Compassion, Tolérance », le règne du malfaisant PCC prendra bientôt fin en Chine, donc le PPC a besoin de maintenir ce génocide et de persécuter localement et internationalement les pratiquants du Falun Gong. Des dizaines de milliers de pratiquants du Falun Gong sont emprisonnés, estropiés et tués suite à de mauvais traitements. Ils ont même eu à souffrir de prélèvements d’organes alors qu’ils sont encore vivants. Cette situation nous montre clairement que des millions de personnes vivent sous une terrible dictature.

Estimés représentants, ceci est la situation actuelle des droits de l’homme en Chine

Nous espérons sincèrement que tous les représentants des organisations des droits de l’homme qui tentent d’améliorer la situation des droits de l’homme de part le monde, agiront promptement et feront quelque chose pour inverser la situation des droits de l’homme en Chine, ainsi à l’avenir ils n’auront pas matière à avoir honte.

Sincèrement,

Plusieurs concitoyens de Mme Liu Jizhi

Date de l'article original : 7/15/200

Version Chinoise disponible sur :
http://minghui.ca/mh/articles/2006/6/27/131512.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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