Traiter la vie humaine avec indifférence- L’esprit dévié de la culture du parti

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Peut-être dans ma dernière vie, ais-je eu une mort horrible. Cela a du être une vie misérable parce que, dans mes souvenirs les plus anciens, j’avais cinq ans et j’avais l’habitude de me cacher sous la couette, pleurant secrètement par peur de mourir. A cette époque, je n’avais jamais vu un corps mort et n’avais jamais entendu parler de personnes mourant, cependant j’avais peur de mourir. J’étais effrayé qu’au moment venu, je meure dans un endroit sombre et froid et sois incapable de bouger. Je n’osais pas parler aux autres membres de ma famille de ma peur, et j’ai du la supporter seul en silence . Lorsque maintenant, je pense à cela, la peur de la mort m’a en réalité beaucoup aidé dans ma vie en cours. Autrement, alors que j’apprenais à traiter la vie avec indifférence plus tard dans ma vie, et ai développé un excès de zèle à accomplir tout ce que le Parti communiste chinois (PCC) me demandait de faire, je ne sais pas combien de fois j’aurais pu être tué.

(1) Traiter les ‘’héros’’ comme des modèles et toujours se préparer à sacrifier ma vie

Lorsque j’étais à l’école primaire, le PCC a encouragé chacun à apprendre du bon Samaritain Lei Feng. A cette époque, je croyais toute la propagande du PCC et j’ai fait de mon mieux pour imiter Lei Feng. Je me suis dit que je ne devais pas rechercher de bénéfices pour moi-même en aucune manière, mais pour bénéficier aux autres, alors que je traitais un ennemi froidement comme un hiver rude, durement et sans pitié. Pouvoir vivre dans la ville de Pékin, cœur de la ‘’Révolution Mondiale’’, même alors que la plupart des gens vivaient dans le même temps dans les épreuves, je pensais que j’étais incomparablement chanceux. Dans le fond de mon cœur, j’ai toujours pensé que les deux tiers des personnes dans le monde se trouvaient dans l’abysse de la souffrance ( ceux qui vivaient hors du Bloc Communiste, comme nous l’enseignait le PCC). Le PCC prêchait que nous devions vivre pour les autres, nous sacrifier pour la nation, et seul ceci était ‘’Grand et Honorable’’. Puisque chacun doit mourir, nous devions mourir d’une mort qui en vaille la peine, sinon elle ne valait pas plus qu’une plume d’oie. Dans l’éventualité d’une guerre, après avoir grandi, je devais devenir un soldat et pour éviter d’être capturé par l’ennemi, la dernière balle devait m’être réservée. La dernière grenade à main devait servir à tuer me tuer en même temps que mes ennemis , sans quoi j’aurais été un lâche bon à rien. En conséquence, j’étais toujours maintenu dans l’idée que je devais ‘’ être préparé à me sacrifier moi-même pour le PCC et toujours prêt a lutter pour la vie et la mort avec les ennemis de classe qui endommageaient le socialisme’’. A ce stade, mon intention de me sacrifier pour les autres et de m’entraîner vigoureusement pour empêcher la richesse nationale d’être endommagée, était assez développée. Lorsque je me promenais dans la rue, je regardais autour de moi pour savoir si je pouvais avoir des opportunités de sauver les autres, et je me tenais sur mes gardes pour chercher ces ennemis de classe et les empêcher de prendre part à des activités destructrices.

Graduellement, alors que l’on m’enseignait à ne pas chérir ma propre vie, je commençais à traiter aussi les vies des autres personnes avec indifférence. Si je considérais quelqu’un qui aurait du sacrifier sa vie pour le ‘’plus grand bien’’, mais ne le faisais pas, je méprisais cette personne, et ne pouvais pas comprendre pourquoi , au moment crucial, la personne ne s’était pas sacrifiée pour les autres ? Plus tard, j’ai vu dans des films étrangers que le héros n’utilisait pas la dernière balle pour lui , mais se rendait docilement, ou était fait prisonnier par l’ennemi. Je pensais que c' étaient les actes les plus méprisables. Cela me prit un long moment pour réaliser que ce qu’ils faisaient était cependant une autre façon d’exister.

2) Commencer à suspecter le parti et plus tard, détester le parti

Plus tard, j’ai commencé à avoir des doutes sur le parti et finalement commencé à le détester. Initialement, parce que j’étais naïf et simple de nature, j’étais aisément embobiné par le parti. En grandissant, j’entendais souvent que le gouvernement nationaliste Chinois, que le PCC avait renversé pour prendre le pouvoir en Chine, était incompétent, corrompu et ne pouvait fournir un gagne pain correct aux citoyens et donc, devait être renversé. D’un autre coté, on m’a dit que le PCC devait avoir le pouvoir parce qu’il était grand et imposant et que les fonctionnaires du PCC travaillaient au bien être du peuple.

En conséquence, j’ai observé que les paysans chinois vivaient au sein de dures épreuves. Même mon frère plus âgé de Pékin qui s’est installé à la campagne, était aussi très pauvre. Mon frère a travaillé extrêmement durement pendant trois ans pour gagner seulement un total d’un peu plus de cinq cent yuans ( monnaie chinoise). Les paysans considéraient les personnes vivants dans les villes comme s’ils vivaient dans un paradis. Mais en public, les paysans devaient encore crier des slogans comme ‘’ Nos vies sont plus douces que du miel !’’ que le PCC leur avait enseigné. En fait, à ce moment, les personnes qui vivaient à Pékin n’étaient pas si enclines à le faire. En réalité, ils étaient aussi très pauvres. En regardant des films étrangers, j’ai noté que les gens là-bas vivaient de meilleures vies que celles des villes chinoises. Je fus stupéfait. Ils vivaient dans les abysses de la souffrance et dans la pauvreté comme nous l’avait enseigné le PCC. Je pensais que leur style de vie était bien meilleur que le nôtre. Pour moi, cela indiquait que le Parti Communiste n’avait pas bien dirigé la Chine.

A ce moment, je pensais souvent en moi-même :’’ Le PCC n’a pas bien administré le pays. C’était parce qu’ils n’avaient pas la capacité de le faire. C’était juste la même chose que lorsque le gouvernement nationaliste avait été renversé. Le parti XX devrait donc renoncer honnêtement au pouvoir et permettre aux autres de le prendre.’’ Ainsi, j’ai patiemment attendu qu’ils démissionnent. Mais alors qu’ils continuaient à tout faire pour rester au pouvoir, je suis devenu dégoûté par eux. Durant ces années, une déclaration était souvent entendue à la radio : XXX a rencontré des objections dans toute la Chine’’ ou XXX était salué par toute la Chine.’’ Je continuais à penser : ‘’Comment peuvent-ils dire cela ? Comment cette déclaration pourrait elle représenter mon opinion ? Comment pourraient-ils savoir que j’étais pour ou contre quelque chose ?

Après la Révolution Culturelle, je suis retourné de l’école des cadets à l’unité de travail. Je me trouvais dans la période où le pays entier agissait contre la ‘’Bande des Quatre’’ (note du traducteur : pour se dérober à la responsabilité d’avoir mené la Révolution Cultuelle tout au long d’une décade, le PCC a désigné quatre individus dans la persécution et déclaré que ces quatre personnes seules, étaient responsables de la Révolution Culturelle). Je me sentais très dégoûté lorsque les fonctionnaires du PCC sur mon lieu de travail ont fait en sorte que chacun assiste à une réunion publique pour condamner la ‘’Bande des Quatre’’, tout comme ils ont fait en sorte que chacun écoute les conférences publiques de la ‘’Bande des Quatre’’ durant la Révolution Culturelle. En une occasion, lorsqu’on m’a demandé d’assister à une activité liée au fait de rejoindre le PCC, j’ai refusé de le faire. Je ne pouvais comprendre pourquoi ces personnes faisaient toujours les mêmes choses. Auparavant, ils promettaient certaines choses. Puis ils les évitaient et critiquaient ce qu’ils avaient enseigné sans manquer une seule étape ! Comment pouvais je savoir s’ils ne feraient pas de nouveau volte face dés le lendemain ? Plus tard, le comité du parti a envoyé quelqu’un m’informer : Si je ne prenais pas part à l’activité pour rejoindre le parti, ma candidature ne serait pas considérée à nouveau. Un frisson courut dans mon épine dorsale en entendant ceci. Mais lorsque je pensais : ‘’Si je continue à participer à de telles activités, je serai utilisé par eux pour faire ce qui est contre ma conscience.’’ Ainsi, je dis timidement : ‘’S’ils ne veulent pas considérer ma candidature, qu’il en soit ainsi !’’ Même si j’étais très effrayé par le PCC, je me suis senti mieux après avoir pris ma décision de ne pas les rejoindre.

(3) Bien que n’étant pas membre du Parti, mes pensées étaient encore influencées par la culture du Parti

Sous l’éducation du Parti communiste, la vie est traitée avec indifférence et violence. Je ne chérissais pas les vies des autres personnes ni la mienne. Pendant une longue période de temps, en rencontrant un incident grave que je trouvais difficile à supporter ou même une légère provocation, je pensais à me suicider. Pour moi, le suicide était une des voies pour échapper ou prendre une revanche. Bien sur, je n’ai jamais réfléchi à la façon de me suicider à cause de la peur de mourir, toujours présente dans mon esprit depuis mon très jeune age et je n’osais plus y penser. Avant de cultiver, lorsque je rencontrais des souffrances que je ne pouvais supporter, mais que je n’osais pas me tuer, je me consolais en pensant : ‘’ Lorsque les enfants seront grands et deviendront indépendants, je ne verrais plus de médecins ni prendrais aucun médicaments. Ceci mettra rapidement fin à ma vie, et je pourrais quitter ce monde.’’ Cette pensée est devenue mon réconfort spirituel, et ma vie semblait être tolérable.

Plus de dix ans après avoir quitté la Chine, j’étais encore sous l’influence de la culture du Parti. Par exemple, peu importe qui appuyait sur ma sonnette d’entrée, je n’osais pas refuser d’ouvrir la porte. Profondément dans mon cœur, je pensais que je n’avais rien à cacher. Mais peu importe ce que j’avais fait, j’avais peur que les autres ne puissent pas me comprendre, et j’essayais toujours d’expliquer mes points de vue encore et encore aux autres . La vie simple et normale devenait ainsi très compliquée et éprouvante.

Après avoir commencé à cultiver, j’ai rencontré des tribulations que je ne pouvais pas surmonter. Le plus difficile, pour moi était que dans le passé, je pouvais utiliser le fait d'en finir avec la vie plus tôt afin de m’apaiser. Pour moi, au moins, il existait une issue. Mais après avoir commencé à cultiver, je savais que je ne pouvais me suicider et je ne pouvais même pas y penser. Je ne pouvais pas élever mon caractère et ainsi, les tribulations sont devenues extrêmement difficiles à surmonter.

En réfléchissant à ceci, sous l’éducation de la culture du Parti, mon approche de la vie est devenue presque absurde. Le parti a fait que les Chinois ordinaires deviennent anormaux, d’étranges créatures, étrangères aux modes de vies normaux.

(4) Une pensée qui est toujours restée en moi

Malgré que la culture du parti soit très envahissante, il y avait un point concernant la culture du parti qui ne pouvait jamais m’influencer. ça a été dans ma pensée toute ma vie et quelque chose dont je me suis toujours souvenu ‘’Je ne m’isolerai jamais moi-même, ne résisterai jamais à quelque chose de nouveau, et je ne contournerai jamais quelque chose de bon et authentique.’’ Donc, après être entré en contact avec Falun Dafa, j’ai décidé très rapidement de cultiver, et je n’ai jamais faibli.

Récemment, lorsque j’ai entendu que le PCC avait prélevé les organes sur les corps des pratiquants de Falun Gong alors qu’ils étaient encore en vie, je n’ai pas été choqué. C’est parce que je savais déjà que c’était un reflet de la nature réelle, perverse du PCC. Le PCC a mis en œuvre la politique ‘’les écraser économiquement, les annihiler physiquement’’ contre les pratiquants de Falun Gong. Je sais que beaucoup de pratiquants refusent de croire que le prélèvement d’organes s’est réellement produit. Je pense que c’est parce qu’ils sont en réalité influencés par la culture du parti et ont encore de l’espoir pour le malfaisant PCC , espérant qu’il se corrige lui-même et devienne bon. De telles pensés tirent leur origine de la culture du parti et sont les idéologies dégoûtantes que les gens doivent éliminer de leur pensée.

Ce qui précède sont des réalisations personnelles. Veuillez pointer gentiment tout ce qui pourrait ne pas être juste.
Traduit de l’anglais :
http://en.clearharmony.net/articles/200606/33694.html

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