France : Informer les gens sur les prélèvements d’organes et la persécution le jour de la Journée Mondiale du Falun Dafa à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe

Le samedi 13 mai 2006, les pratiquants de Falun Dafa de Guadeloupe ont installé un stand d'information sur la Place de la Victoire à Pointe-à-Pitre, qui se trouve être à côté du grand marché aux poissons et aux fruits et légumes. Très tôt le matin, Ils ont mis en place une tente d'exposition, ainsi que deux tables avec des documents d'information sur la persécution, sur les atrocités perpétrées dans les camps de concentration secrets récemment découverts, ainsi qu'une pétition contre le prélèvement d'organes vivants sur les pratiquants de Falun Gong en Chine.

Les premiers visiteurs étaient deux policiers venus s'enquérir du pourquoi de notre présence sur la Place. Tout en leur présentant l'autorisation de la Mairie, nous leur avons expliqué les faits. L'un d'entre eux a immédiatement signé son nom sur la pétition, en nous souhaitant une bonne matinée.

De nombreuses personnes se sont approchées du stand et en apprenant ce qui se passait en Chine en ce moment même, ils ont tous été abasourdis, et beaucoup ont signé la pétition. Les pratiquants se sont dispatchés à différents endroits de la Place afin de toucher un maximum de personnes. Certains sont allés dans les rues adjacentes, notamment au marché aux fruits et légumes, tandis que d'autres ont distribué des prospectus aux passants, aux automobilistes et aux magasins alentours. Voici quelques histoires racontées par les pratiquants:

Une pratiquante a raconté: "Nous avons pu déposer une bonne quantité de flyers sur les camps de concentration en Chine dans un grand magasin très fréquenté surtout le samedi. A notre demande pour savoir si nous pouvions déposer des prospectus à la caisse, le superviseur a dit qu'il n'y voyait personnellement pas d'inconvénient, mais qu'il fallait en référer à son patron. Il est alors monté à l'étage avec un dépliant et est revenu 5 mn après en nous disant que l'on pouvait les déposer à la caisse. La caissière très aimable les a pris de suite."

Après avoir vu les panneaux d'information avec les photos des méthodes de tortures, une jeune fille a dit: "Comment une pratique comme celle-là, qui ne peut faire que du bien, peut-elle être persécutée? Je dois absolument signer la pétition car je ne supporte pas que l'on fasse du mal aux gens gratuitement." Cette jeune fille a eu du mal à quitter le stand.

Une dame d'âge moyen a dit: "Ce genre de choses existent toujours de nos jours? Que doit-on faire? On a quelque chose à signer?" Elle a entraîné son amie et toutes les deux ont signé la pétition et sont reparties en nous souhaitant bon courage.

Sur un stand de vente, la vendeuse a dit: "C'est inimaginable que de telles choses puissent arriver de nos jours, vous avez raison, il faut absolument le dire à tout le monde!"

Sur le marché rempli de monde, une dame qui vend des fruits et légumes a dit: "C'est vrai ce que vous me dites là?!!!" Et elle a interpellé les autres marchandes alentours pour leur dire: "Vous vous rendez compte, on enlève des organes sur des personnes vivantes!"

Une pratiquante s'est approchée d'un café qui se trouve sur la Place. Une jeune femme était accompagnée de ses deux enfants occupée à leur donner à boire. Ne voulant pas la déranger, notre pratiquante a posé un dépliant sur la table et continué de distribuer les flyers. La dame est venue précipitamment vers la pratiquante afin de la remercier de son geste. Elle a expliqué que son mari était à l'hôpital entre la vie et la mort, aussi elle avait les larmes aux yeux et ne savait pas quoi dire. La pratiquante lui a donné toutes les informations concernant le Falun Gong. Le visage de la dame s'est alors éclairé et un sourire est apparu, en partant elle a encore remercié la pratiquante.

A un passage piéton situé tout près du stand, un pratiquant a distribué des prospectus aux automobilistes. Un chauffeur de bus s'est arrêté et a tendu la main pour en prendre un, ainsi qu'un passager assis juste derrière. Le bus a redémarré. Surprenant le regard d'un autre passager, le pratiquant lui a tendu un prospectus à son tour, le chauffeur voyant cela par son rétroviseur a alors arrêté son bus. Le chauffeur s'est arrêté ainsi trois fois de suite afin de permettre au pratiquant de donner un prospectus aux autres passagers qui le réclamaient. Le pratiquant a remercié le chauffeur par un signe de la main pour sa collaboration.

Durant toute la matinée, par une chaleur torride et sous un soleil de plomb de début d'été tropical, les pratiquants n'ont pas cessé d'expliquer aux gens ce qu'est le Falun Gong, de distribuer des prospectus sur la persécution et sur le trafic d'organes dont sont victimes les pratiquants de Falun Gong dans les camps de concentration en Chine. La plupart des gens souhaitaient être informés et se sont montrés très sensibles à notre démarche. On pouvait lire sur leur visage la stupéfaction et l'horreur en apprenant cette information. Beaucoup de gens ont signé la pétition, et certains repartaient en hochant la tête en signe de désaccord à cette persécution. Les gens ont vraiment pris le temps de s'arrêter et de nous écouter, comme s'ils attendaient ce moment depuis longtemps.

Les pratiquants ont terminé l'activité vers 13 heures et sont repartis avec le sentiment d'avoir contribué à éveiller les consciences. Le soir même, une dame a appelé au numéro de l'association figurant sur les flyers en disant qu'elle avait été bouleversée d'apprendre ce qui se passait en Chine et a demandé s'il était possible de lui faire parvenir par courrier des formulaires de pétition qu'elle ferait signer par les membres de son association ainsi que par d'autres personnes.

C'était la première fois que nous obtenions l'autorisation de la Mairie de tenir une activité dans la ville de Pointe-à-Pitre, et qui plus est sur la Place de la Victoire, tout un symbole ici en Guadeloupe !

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