Une petite salle dans la Station de transfert pour sans domiciles de la ville de Guangzhou

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Quand j’ai appris la tragédie des prélèvements d’organes des pratiquants du Falun Gong par le Parti communiste dans les camps de concentration secrets cela m’a remis en mémoire une expérience que j’ai vécue. J’espère que cela aidera à retrouver les pratiquants qui ont disparus.

Mon nom est Fuyun. Je suis originaire de la province de Hunan. En 2000 je me trouvais chez ma tante et je cherchais du travail. Ma tante était une pratiquante. Un jour une douzaine de policiers sont brusquement apparus dans sa maison et l’ont pillée. Ile m’ont soupçonné d’aider ma tante à envoyer du matériel de Falun Gong et ils m’ont arrêté et emprisonné sous le prétexte que je n’avais ni pièce d’identité ni carte de résidence temporaire.

Après m’avoir gardé en prison pendant un mois et n’ayant trouvé aucune preuve contre moi, ils m’ont amené ainsi que d’autres prisonniers dans le même cas que moi à la Station de transfert des sans domicile dans le district de Shahe à Guangzhou.

Dans la prison j’ai accidentellement découvert une petite salle à l’extrême bout du bâtiment de la station de transfert. Sa porte en fer était hermétiquement fermée et il y a avait un petit trou carré au milieu. La salle avait à peine de la place pour un petit lit, et la cuvette de toilette se trouvait juste à côté. A l’intérieur se trouvaient six ou sept personnes allant d’un garçon de neuf ans à une femme de 50 ans. On était fin novembre et j’avais sur mot un chandail léger, mais ils n’avaient sur eux que des habits d’été à manches courtes.

Grâce à nos conversations j’ai découvert qu’ils étaient tous des pratiquants du Falun Gong qui ont été envoyés à Gangzhou au mois de mai parce qu’ils avaient refusé de donner leur nom et adresse. La dame la plus âgée était de la ville de Qingdao. C’était le bureau 610 et la police qui s’occupaient d’eux et non la Station de transfert des sans domicile. Ils n’ont pas révélé leur nom et adresse malgré toutes les souffrances qu’ils ont endurées pour ne pas impliquer leur famille, leur entreprise ou les associations de leur voisinage.

A l’origine il y avait une vingtaine de personnes dans la petite salle. Pour les forcer à donner leur nom et adresse on les a empêchés de prendre une douche, de se laver le visage ou les cheveux, de se brosser les dents ou d’utiliser de l’eau pendant trois mois. Ils avaient une épaisse crasse dans les cheveux. Ils n’avaient pas le droit de mettre un pied dehors de cette salle et même la nourriture leur était donnée à travers le petit trou.

Chaque fois que je les voyais j’avais envie de pleurer. Plus tard ils ont été envoyés ailleurs et personne ne sait où ils se trouvent aujourd’hui.

J’espère qu’ils sont en vie.

Version chinoise disponible sur
http://minghui.org/mh/articles/2006/4/13/125093.html

Traduit de l’anglais sur
http://www.clearharmony.net/articles/200605/33029.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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