La police arrête et torture des pratiquants du Falun Dafa assistant à la conférence de la Loi à Baoji, province de Shaanxi

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Avant la fête Nationale de 2001 en Chine, plus de 50 pratiquants du Falun Dafa ont été arrêtés lors de la conférence de la Loi à Baoji, province de Shaanxi. Puis ils ont été illégalement incarcérés et cruellement torturés. Fan Taiming, le commissaire principal responsable de la persécution de ces 50 pratiquants, était un ancien directeur du poste de police de la ville de Baoji et a obtenu une peine d’emprisonnement pour avoir accepté un pot-de-vin de 150 000 Yuan. Voici le rapport d’un pratiquant qui a enduré la persécution à ce moment-là.
Avant la fête nationale 2001, nous avons eu notre conférence de Fa[ Ndt :Loi ou Principes du Falun Dafa] 2001 à Baoji dans le comté de Qishan Caijiapo, et plus de 50 pratiquants provenant de différentes villes et comtés de la province de Shaanxi y assistaient. Moins d’une heure après le début de la conférence, un groupe de policiers s’est précipité à l’intérieur. Ils nous ont immédiatement battus, nous ont donné des coups de pieds, tordu les bras et nous ont saisi à la gorge. Ils nous ont empêchés de parler ou d’utiliser les toilettes. Un peu plus tard, d’autres policiers sont venus très nombreux arrêter tous les pratiquants et les ont fait emprisonner dans différents endroits. Ils ont essayé de forcer chaque personne à révéler son identité. Etant donné que personne ne coopérait avec eux, ils nous ont interdit de manger et nous ont torturés jusqu’à minuit. Plus tard, environ une dizaine de pratiquants ont été emprisonnés au Centre de détention du comté de Qishan. Les pratiquants se sont abstenus de toute nourriture en guise de protestation contre cette persécution perverse et ont demandé une libération immédiate et inconditionnelle. Dès que les hommes pratiquants sont entrés au Centre de détention, les prisonniers les ont battus. Leurs visages étaient sont devenus noirs et pourpres.

Nous n’avions droit qu’à quelques vêtements et avons dormi sur une planche de bois glaciale pendant la nuit. Pendant dix jours, nous n’avions ni édredon ni couverture. Ayant décidé de ne pas donner prise à l’injustice de cet emprisonnement, nous avons fait une grève de la faim. De mauvaises personnes dans la prison nous ont nourris de force et enchaînés sur le « lit de mort » (les quatre membres du pratiquant sont étirés et attachés aux quatre coins d’un lit en métal glacial ; il ne peut pas bouger du tout). Nos mains et pieds étaient ligotés solidement. De plus, plusieurs policiers appuyaient sur nos têtes, tiraient nos bras ou marchaient sur nos pieds. Il nous était difficile de respirer.
Lorsqu’une pratiquante d’une cinquantaine d’année a été nourrie de force, l’articulation de son pouce a été abîmée; les gardiens ont inséré le tube dans sa trachée au lieu de l’œsophage. Elle a presque suffoqué. Elle a lutté pour lever la tête jusqu’à sa main afin d’extraire le tube. La scène était tellement horrible que personne n’osait regarder. La pratiquante de Falun Dafa Sun Guilan est morte de ce supplice pendant qu’elle faisait la grève de la faim au Centre de détention de Baoji. Les médecins militaires du 60e Hôpital de Baoji étaient responsables de sa mort.

Un des pratiquants de Changchun était Vice-Président de la Station de Prévention Epidémique de Changchun et également Officier d’Entraînement dans un collège d’aviation militaire au nord-est de la Chine. Il a clarifié la vérité dans le Centre de détention. Quand le directeur du Centre a appris sa profession, il était si excité qu’il a levé le pouce en signe d’encouragement.
Au moment de la conférence, le Service de police de la province de Shaanxi a envoyé des milliers de policiers et constitué une escouade pour s’occuper de cette opération et organiser les postes de police dans différents lieux afin de persécuter frénétiquement les pratiquants. Ils ont essayé d’obtenir ce qu’ils voulaient d’eux par la torture. La sous-station de police du quartier Weibin à Baoji a envoyé spécialement des policiers cruels ayant été informés pour interroger des criminels pour s’occuper de la pratiquante innocente Shi Zhuanling. Elle avait ses règles, mais ils lui ont interdit l’accès aux toilettes, et ont refusé de lui donner à manger, ou de la laisser dormir. Ils l’ont battue et torturée violemment durant plus de dix heures.
La pratiquante Yang Xueqin a été battue plusieurs fois par plus de dix prisonniers durant son incarcération au Centre de détention du comté de Baoji. Les policiers lui ont mis des menottes et des chaînes en métal à ses pieds pesant plus de 30 kilos durant ses règles.
À tour de rôle, la police a brutalement torturé le pratiquant Xu Chunxia.
Avec le pratiquant Liang Yuli, ils ont utilisé des tactiques souples et dures. I
ls ont emprisonné Liu Chunxia dans un centre de désintoxication et se sont servis de drogués pour la torturer.
Pour ces policiers, battre les pratiquants est aussi normal que de prendre un repas. Les méthodes de torture telles que les menottes et les bâtons électriques sont utilisées particulièrement. Mettre les menottes aux mains derrière le dos est la méthode couramment utilisée. Ces policiers cruels ont utilisé toutes sortes de méthodes pour changer les pratiquants, incluant des rossées, des blasphèmes, des insultes, des menaces, la tromperie et l’interdiction de dormir, mais ils n’ont jamais pu atteindre leur objectif.
Lors de cette persécution, outre les pratiquants illégalement envoyées aux camps de travaux et torturés à mort, 7 autres pratiquants ont été traités comme les organisateurs et détenus au Centre de détention du comté de Qishan. La police a dit au public qu’ils étaient gardés dans des « résidences sous surveillance ». Elle a même utilisé d’autres formes de torture avec eux. Ces pratiquants ont été illégalement et secrètement condamnés au tribunal, et personne dans le monde extérieur, même pas les membres de leur famille, n’ont eu le droit de les voir.
Ces pratiquants sont restés fermes et ont clarifié la vérité peu importe les sévices endurés. Même le corps couvert de blessures et de bleus, ils ont continué à dire aux policiers que le bien est récompensé par le bien et le mal rétribué par le mal; que les policiers devraient penser à leur avenir et arrêter immédiatement la persécution des pratiquants du Falun Dafa.
Fan Taimin, ancien directeur du poste de police de Baoji, province de Shaanxi, aurait dû écouter. Il a reçu le prix d’ « excellente performance » dans cette persécution, et en a obtenu plusieurs autres par le passé, et il était connu comme une personne « honnête et irréprochable ». Il a a présent obtenu une peine d’emprisonnement de 10 ans, pour avoir accepté un pot-de-vin de 150 000 Yuan.


http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/5/8/21771.html
http://www.minghui.org/mh/articles/2002/5/1/29370.html


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