Torturés aux mains de la police de Huadian et d’agents de sécurité de Jilin

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Mon nom est Xu Yanjun. Je suis un pratiquant de Falun Gong de la ville de Huadian. Le 14 décembre 2004, alors que j'aidais un ami pratiquant à se déplacer, quelqu'un nous a dénoncés à la police. Les policiers nous ont arrêtés tous les deux. Ils ne portaient pas d’uniforme et ne se sont pas présentés. Quand je leur ai demandé pourquoi ils m'arrêtaient, ils ont dit : « Vous n’avez pas à demander pourquoi, vous le découvrirez quand vous serez au commissariat de police. » C’est dans ces conditions que j'ai été emmené au commissariat de police de Minghua de la ville de Huadian.

Quand je suis arrivé au commissariat de police, je n’ai pas coopéré avec eux. Je n’ai pas voulu être menotté et j’ai refusé de donner mon nom et mon adresse. Plusieurs officiers m'ont poussé au sol. Certains d'entre eux ont marché sur mon dos et mes cuisses. D'autres m’ont violemment tordu les bras. Ensuite, deux policiers en civil m'ont emmené dans une autre salle et m'ont violemment battu. Plus tard, ils m'ont traîné à l’étage, ils m’ont forcé à m'asseoir sur le plancher avec les jambes droites et ils ont replié le haut de mon corps de telle manière que ma cage thoracique touchait mes cuisses. En même temps, ils ont tiré mes bras vers l'arrière. J’avais de la peine à respirer dans cette position. Après un moment, ils ont apporté une chaise en acier, ils m’ont fait asseoir dessus, et ils m’ont attaché les deux mains derrière le dos à l’arrière de la chaise en acier. Etre menotté dans cette position coupe la circulation et mes mains sont devenues insensibles. Comme je le leur ai demandé fermement et qu’ils ont eu peur qu’il leur arrive malheur, ils ont détaché mes mains, mais j'étais encore attaché à la chaise. C'était l’hiver et le fait d’être assis sur une chaise en acier donnait très froid. Je suis resté attaché à la chaise pendant deux jours.

La deuxième nuit, ils m'ont emmené au commissariat de police de la ville de Huadian. Pendant que les officiers se présentaient entre eux, j'ai pu comprendre que trois d'entre eux étaient des agents de la section de sécurité de la ville de Jilin. Yu Jinji, directeur de la section de sécurité de la ville de Huadian, m’a dit : « On m’appelle le policier pervers Yu Jinji. » Plus tard, ils m'ont emmené dans une salle pour y être interrogé. Tous sont partis sauf la police de la section de sécurité de Jilin. L’un d'entre eux m'a dit : « Ne me parle pas des lois. Je n'ai pas peur d’être poursuivi. Ce n’est pas la peine de porter plainte contre moi. Je ne vais pas en dire plus. Tu ferais mieux de me dire ce que tu sais. Autrement, regarde ça... » Et il a montré des instruments de torture.

Après que je leur aie dit que je ne savais rien, ils ont commencé à me torturer. Ils m'ont forcé à m'asseoir sur une chaise en acier et m’ont attaché les mains derrière le dos, avec une main passée par le bas du dos et l'autre main par le haut par dessus l’épaule pour rejoindre l’autre de force. Craignant que les menottes ne blessent mes poignets et que j’utilise cela comme preuve de torture, ils m’ont recouvert les poignets de serviettes. L’un des officiers, qui était grand et fort, s'est tenu juste derrière moi. Il a tiré ma tête d'un coup sec en arrière en me tirant par les cheveux, j’avais le nez et la bouche tournés vers le plafond. Un autre officier tenait une bouteille de liquide contenant un genre de drogue blanche liquide qu'ils appelaient « la racine brûlante. » Il y avait un trou dans le bouchon de la bouteille. Il a mis le bouchon à mon nez et a pressé la bouteille, me forçant à inhaler la drogue par le nez jusque dans mon estomac. La drogue m'a fait exhaler des bulles blanches. Je ne pouvais plus respirer et je m’étranglais presque à en mourir. Ma tête entière me piquait, elle était engourdie et gonflée. Je n’avais plus l’esprit clair et n’arrivais plus à réfléchir. La suffocation et le vomissement étaient plus insupportables que toute autre torture. En outre, cette drogue liquide avait une odeur très forte et piquante. Des larmes et du mucus coulaient de mon nez. La drogue m'a aussi provoqué des crampes d'estomac intenses. La douleur était au delà de toute description. Je luttais pour rester en vie. Ils ne se sont pas contentés seulement d’une application. Quand ils m'ont vu recommencer à respirer, ils m’en ont injecté une autre dose. J'ai été torturé cinq ou six fois de cette façon. Pendant tout ce temps, un policier se tenait à côté de moi avec un gros bâton en bois. Plus tard on m’a expliqué que ce genre de torture pouvait facilement causer la mort si la drogue entrait dans les poumons. Si cela arrivait, la personne qui tenait le bâton devait frapper le ventre de la victime pour lui faire expulser la drogue des poumons. Quelle horrible méthode de torture !

C'est une des tortures généralement infligées aux pratiquants de Falun Gong. À ce jour ils continuent à employer cette méthode cruelle et lâche pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Par cet article je veux dénoncer leurs actes pervers et faire appel pour que l’on cesse d’infliger ce genre de traitement terrifiant à des personnes innocentes.

Traduit en Suisse le 7 août 2005

Version chinoise sur :
http://minghui.ca/mh/articles/2005/7/17/106355.html

Traduit de l’anglais depuis :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2005/8/1/63476.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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