The Epoch Times : Dictature et Autocratie à Singapour

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Le 3 mai 2005

Le premier minister Singapourien Lee Hsien Loong (G) avec le Chef de la Justice Yong Pung How (D) et le Président S.R Nathan (C) au Palais présidentiel Istana à Singapour. (Roslan Rahman/AFP/Getty Images)
Pour des gens qui n’ont jamais vécu à Singapour, il est difficile d’imaginer et de comprendre la nature de sa dictature et son autocratie. En surface, il semble que Singapour possède un système démocratique et que les gens soient dotés du droit de choisir et de voter. Pourtant, en réalité, c’est un pays totalement dictatorial et autocratique.

Singapour a été gouverné pendant longtemps par un parti politique unique. Actuellement, parmi les 94 membres du congrès, il n’y a que 2 membres élus de partis d’opposition, donc les partis d’opposition n’ont aucune opportunité de mettre en question le parti régnant. Du fait du strict contrôle et des menaces du gouvernement, la plupart des gens n’osent pas ou sont même effrayés d’avoir des contacts avec aucun des partis d’opposition. Ils ne sont pas prêts à soutenir ouvertement les partis d’opposition. Par conséquent, les partis d’opposition, dans le système politique de Singapour, sont en fait juste un ornement pour le monde extérieur. C’est un "par-dessus" démocratique qui cache sa véritable nature. Le petit nombre de gens qui osent ouvertement questionner le gouvernement, spécialement ceux qui se joignent aux partis d’opposition pour participer aux élections, seront tout simplement traduits en justice au nom d’avoir « calomnier le système » pour des discours publics mineurs et des articles qu’ils ont écrits. Le système judiciaire de Singapour obéit en fait au gouvernement. Les procès pour avoir défié le gouvernement ou les dirigeants politiques n’ont quasiment aucune perspective de gagner.

Les membres des partis d’opposition, s’ils sont poursuivis, peuvent prédire qu’ils perdront certainement leurs procès sous le système judiciaire contrôlé par le gouvernement. Cependant, ces malheureux, sachant clairement qu’ils ne gagneront pas, doivent défendre leurs cas encore et encore au tribunal. Outre les frais de justice coûteux, ils doivent aussi faire face à un énorme amende pénalisante pour finir. La longueur légale des procédures a acculé la plupart d’entre eux à la faillite. Dans une des élections des années 90, un avocat célèbre s’est joint à un des partis d’opposition, le « Parti des travailleurs », pour participer à l’élection. Mais son discours public lors d' une réunion électorale a été pris hors contexte. Il a été poursuivi par de nombreux membres du parti au pouvoir. Ce avocat, afin d’échapper à la persécution politique, a quitté Singapour pour se fixer en Australie.

Les gens qui vivent dans les une ou deux circonscriptions des partis d’opposition peuvent ressentir la pression et les limites. Par exemple, le développement de la construction civile, l’éducation et même les transports sont tous sous le contrôle des circonscriptions du parti au pouvoir. Ce qui revient à garder le silence sur la vengeance et sur la répression. Du à ces raisons, plusieurs anciennes circonscriptions des partis d’opposition ont été forcées à voter pour les candidats du parti au pouvoir lors des élections. Il est par conséquent de plus en plus difficile pour les partis d’opposition de maintenir leurs fondations.

Singapour était totalement opposée au communisme. Depuis la fin des années 1890, elle a établi une relation diplomatique avec la Chine et est devenue de plus en plus proche du Parti communiste chinois (PCC). Elle suit aujourd’hui complètement le PCC, en recherchant des bénéfices et agissant dans l’intérêt du PCC. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi le gouvernement de Singapour, au mépris de sa propre image, a commis une mauvaise action en traduisant en justice deux pratiquantes de Falun Gong innocentes et en les punissant lourdement pour avoir permis à des touristes et à des policiers d’apprendre les faits de la persécution contre le Falun Gong.

Il y a deux organisations de medias importantes à Singapour. L’une est l'organisation de presse qui contrôle tous les journaux de Singapour ; et l’autre est une organisation de télévision, contrôlant la plupart des chaînes. Bien que ces deux groupes aient en surface une gestion indépendante, ils sont en fait lourdement influencés par le gouvernement. Il est rare d’entendre la voix des partis d’opposition dans les médias locaux. Les opinions des partis d’opposition sont toujours placées aux endroits où on ne les remarque pas. Il est rare de voir ou d’entendre des commentaires négatifs ou insatisfaits envers les politiques du gouvernement ou leurs dirigeants. De plus, les médias à Singapour sont lourdement influencés par le PCC. Par conséquent le Singapore United Times est le seul journal étranger diffusé en Chine continentale. Même les journaux fortement influencés par le PCC comme le Xing Pao Daily et le Ming Daily de Hong Kong et le World Daily de Taiwan ne peuvent lui être comparés. Dans cette situation, le Singapore United doit complètement se conformer au PCC. Toutes nouvelles que le PCC n’apprécie pas ne sera pas publiée. Il n’y a absolument aucune nouvelle de la brutale persécution à l'encontre des membres des mouvements démocratiques, les chrétiens et les membres du Falun Gong. Un de mes amis m’a raconté qu’une fois il avait rencontré un des éditeurs. Il avait découvert que l’Ambassade chinoise fournissait des articles au Singapore United sur une base régulière. Le Singapore United, est obligé de publier ces articles et a l’interdiction de publier d’autres articles, sans quoi le journal serait interdit en Chine continentale. Une fois de temps en temps, si le journal a publié par erreur des articles que l’Ambassade de Chine ne souhaitait pas lui voir publier, les ambassadeurs sont furieux. Ils menacent le journal et les convainquent avec des bénéfices matériels.

Je n’avais pas l’intention d’écrire tout cela mais j’ai finalement décidé de le faire ne pouvant supporter que les mauvaises actions commises par le gouvernement de Singapour demeurent cachées.

Source: http://theepochtimes.com/news/5-5-3/28402.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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