A.F.P. Les Dirigeants Chinois ruminent le rôle de la religion

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BEIJING – Alors que le plaidoyer du Président Bush pour la liberté de culte lors d’une visite à la Chine a propulsé la question à la une, émerge l’évidence que la religion est déjà l’objet d’intenses débats dans les plus hauts cercles Communistes.

La Chine a largué par dessus bord l’économie Marxiste en faveur de la réforme basée sur le marché, et de récents commentaires semblent montrer que la même ouverture d’esprit profondément pragmatique est à présent appliquée aux croyances spirituelles.

Comme avec une grande partie de la métamorphose de l’idéologie communiste, le raisonnement semble surgir d’une simple question : Comment la religion peut-elle contribuer à la stabilité sociale et aider le Parti Communiste – théoriquement athée – à garder le contrôle ?

Pan Yue y a répondu dans des termes simples, lui qui bien que simple vice-ministre au Bureau de la Restructuration Economique, est considéré être en première ligne de la réflexion sur comment réformer le parti tout en maintenant sa main-mise sur le pouvoir.

Une nouvelle sorte de relation entre la politique et la religion favorise l’évolution d’un parti révolutionnaire en parti dirigeant,” a écrit M. Pan dans un article publié en Décembre par toute une série de journaux Chinois.
Le religion a des bénéfices tangibles pour la société, tels qu’améliorer la moralité et combattre le crime, a mis en avant M. Pan, et cela pourrait être encouragé sans nécessairement affecter la main-mise exclusive du Parti Communiste sur le pouvoir.

Les empereurs de la Chine avaient mis les religions alors dominantes du Boudhisme et du Taoisme “à leur service”, a ajouté M. Pan, un des cerveaux derrière l’édit récent profondément controversé du Président Jiang Zemin selon lequel les capitalistes devraient être autorisés à adhérer au parti Communiste.

Des observateurs spéculent donc sur le fait que l’appel passionné pour la liberté religieuse de M. Bush pourrait devenir au moins un petit peu vrai – sinon, toutefois, à cause des ambitieuses notions de liberté.
Invitant à nombre de commentaires, la publication de l’article est arrivé au moment où le pouvoir national de la Chine se rassemblait à Beijing pour discuter de la religion et considérer les effets de la brutale répression de deux années du groupe d’inspiration Bouddhiste Falun Gong.

Selon l’information venant de sources Chinoises, la conférence sommait certains officiels de province de faire régner la persécution systématique des croyants qui n’adhèrent pas au credo sanctionné par l’état.
La Chine permet les interprétations des cinq principales religions – Bouddhisme, Taoïsme, Islam, Catholicisme et Protestantisme – mais les maintient sous le strict contrôle de l’état

Lors de la conférence , a-t-on remarqué, M. Jiang a aussi publiquement salué la contribution des croyants à la modernisation de la Chine.

La question est de savoir si cela revient à un changement de direction dans la politique religieuse, a dit Ren Yanbi, professeur à l’institut de Recherche Religieuse à Beijing.

Certains observateurs disent que les signes sont , à tout le moins, que les autorités considèrent que leur répression de la religion est peut-être allée trop loin.

Il y a eu un changement sensible. Les autorités ont reconnu qu’elles ont négligé certains aspects des coutumes traditionnelles Chinoises et ont admis être allés un peu loin en persécutant le Falun Gong. » a dit une source diplomatique à Beijing.


Traduction non officielle de l'anglais

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