The Epoch Times: Un magnat de la presse chinoise poursuivi pour génocide comparait à la cour

Le prévenu demande une Extension tandis que les plaignants insistent sur le tort causé par la propagande de haine
 
Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Le 6 août 2004

Zhao Zhizhen, l’ancien chef du bureau de la Diffusion et Télévision de Wuhan, a été assigné à comparaître devant le Tribunal Fédéral du Connecticut à New Haven, Etats-Unis le 2 août 2004. Il a fait une demande d’extension pour répondre à la plainte. Pendant ce temps, plusieurs spécialistes éminents ont analysé la propagande de haine dans l’histoire des mouvement politiques du Parti Communiste Chinois (PCC) pour Epoch Times.

Selon l’Organisation Mondiale d’Enquête sur la Persécution du Falun Gong (WOIPFG), en juin 1999, sous la supervision de Zhao, le personnel de la station TV de Wuhan est allé à Changchun, la ville natale du fondateur du Falun Gong, Li Hongzhi, et ont produit un film sur M. Li. Le film a été par la suite utilisé comme outil pour convaincre les leaders du PCC de persécuter le Falun Gong. Le film a été le principal outil de propagande utilisé à répétition par les médias gérés par l’état pour endoctriner le peuple chinois et comme base pour la torture et le meurtre des pratiquants de Falun Gong.

Lors de sa deuxième comparution à la cour, Zhao a prétendu qu’il partait pour la Chine et a demandé à la cour de faire suivre tous les futurs documents à son adresse à la station de Wuhan. Il a aussi demandé qu’on lui accorde une extension afin de répondre aux allégations citant son incompétence en anglais.

Selon l’avocat des plaignants, Zhao a aussi déposé une Motion d’Extension à temps le 30 juillet, citant des raisons incluant la difficulté de langage, le manque d’assurance médicale aux Etats-Unis, et la nécessité d’organiser le Festival International de Film Scientifique à Beijing. La cour doit encore légiférer sur le requête de Zhao.

Les avocats des plaignants prétendent que la seule excuse du prévenu est le langage, et que la période de grâce de presque quatre mois demandée est trop longue. Puisque le prévenu pourrait payer un avocat pour le présenter pendant qu’il est en Chine, le processus légal ne serait pas retardé. Elle a dit que les plaignants sont prêts à poursuivre dès que le prévenu est prêt.

Le 13 juillet, Zhao a été poursuivi pour avoir produit des films incitant à la haine, la violence, la torture et le génocide contre les pratiquants de Falun Gong en Chine. Le 14 juillet , il s’est vu remettre une sommation à comparaître à sa résidence de New Haven, Connecticut.

Un homme a répondu à un appel sur le téléphone portable de Zhao se refusant à tout commentaire concernant le cas.

Zhao n’est que le second prévenu dans des procès intentés par les pratiquants de Falun Gong outremer à comparaître à la cour. Le 19 juillet , l’ancienne Ministre de l’Education en Chine, Chen Zhili, s’est présentée dans un tribunal de Tanzanie. Nombre d’autres officiels chinois ont été poursuivis pour leur participation dans la persécution du Falun Gong en Chine mais ont refusé de comparaître.

Des paroles de haine sont un crime.

L’action en justice des pratiquants de Falun Gong contre le magnat de la télévision chinoise suit le verdict du Tribunal Pénal International sur trois dirigeants de médias du Rwanda qui ont été déclarés coupables de commettre et d’inciter au génocide et à la persécution. Le juge Navanethem Pillay a expliqué aux prévenus, "sans arme, ni machette, ou toute arme physique, vous avez causé la mort de milliers de civils innocents."

Le film de Zhao a été diffusé à répétition dans toute la Chine depuis le 22 juillet 1999. Depuis lors, plus de 1.000 pratiquants de Falun Gong sont morts en résultat de la terrible guerre enclenchée par le régime chinois contre la pratique de méditation.

L’avocate des plaignants, Terri Marsh a dit, il n’y a qu’une seule voix en Chine, qu’elle soit produite par la station TV de Wuhan, CCTV, ou le régime de Jiang lui-même. Comme dans la Révolution Culturelle, comme avec le massacre de Tiananmen, et comme dans la persécution du Falun Gong, les médias « que ce soit la TV, la radio, ou la presse écrite » parle d’une seule voie déterminée non par les croyances et les points de vue de ceux qui s’expriment, mais dictée par les exigences de l’affaire en cours. Dans ce cas l’affaire en cours est l’éradication du Falun Gong et les moyens « ou outils » allégués sont la torture, la ré-éducation et la propagande des accusés et des autres. Elle a dit que la voix restreinte et censurée de la machine de propagande d’état n’était pas de l’espèce de celles que le système légal Anglo-Américain caractériserait de « libre expression ». Si l’expression était libre en Chine, il n’y aurait pas eu de Révolution Culturelle et pas de persécution du Falun Gong. C’est précisément parce que l’expression n’est pas libre qu’elle peut créer les conditions calculées pour amener la destruction et l’éradication de la croyance et la pratique du Falun Gong. »

L’Ex-Président Chinois Jiang Zemin a dit à Mike Wallace de la BBC que la presse en Chine n’est que « le porte parole du Parti » lors d’un interview de 60 minutes le 31 août 2000. Jiang a répété le contenu du film de Zhao, alléguant que le fondateur du Falun Gong, M. Li Hongzhi, disait qu’il était plus élevé que Jesus et que le Bouddha, qu’il prêchait la « théorie de la fin des temps, » et que les pratiquants de Falun Gong causaient du tord à la société. Jiang a essayé de justifier la persécution du Falun Gong avec ces accusations. Jiang a été poursuivi pour génocide des pratiquants de Falun Gong dans la Cour Fédérale du District Nord de l’Illinois.

Concernant les allégations, le site web du Falun Gong prétend que M. Li n’a jamais fait de tel discours, et que la théorie de « fin des temps » ne peut être trouvée nulle part dans les livres du Falun Gong.

L’enquête de la WOI¨PFG indique que Zhao a édité le discours de M. Li en le faisant correspondre à ses besoins et que les cas de « pratiquants » se suicidant étaient tous fabriqués.

La propagande de haine est une arme

Zhengguo Kang, conférencier senior aux Etudes D’Asie de l’Est à l’Université de Yale a dit que depuis la création du PCC en 1949, il n’y avait jamais eu une pratique à laquelle participaient autant de gens que le Falun Gong. En fait, c’est grâce au soutien du PCC lui-même à l’origine que le Falun Gong est devenu si populaire au début. En Chine, il est quasi impossible qu’une forme de Qigong quelle qu’elle soit prévale sans le soutien du gouvernement [ Note de l’éditeur : la politique officielle du gouvernement envers le Qigong était les 3 Ne pas «-« Ne pas soutenir, de pas promouvoir, et ne pas critiquer. » Le Falun Gong est rapidement devenu populaire pour ses effets uniques sur la santé et pour améliorer la moralité des gens. Il est plus qu’exact de dire qu’au début, le Falun Gong n’avait pas d’opposition de la part du gouvernement.] Cependant, lorsque trop de gens, y compris certains leaders du PCC, ont commencé à pratiquer le Falun Gong, le gouvernement voulait faire quelque chose. Cette oppression du Falun Gong était en fait hors de la protection de l’autorité et reflétait une sorte de jalousie. Kang a dit que tous les mouvements du PCC dépendent de la propagande. La propagande anti-Falun Gong n’a pas fait exception. Elle a pris avantage de la mentalité des gens qu’une fois que quelque chose est considéré comme une croyance aveugle, on peut lui coller l’étiquette de « secte » et les gens pensent alors que la répression du gouvernement est justifiée. Les chinois ont aussi un « complexe politique » en pensant que le gouvernement a raison de réprimer tout ce qui est jugé politique.

[...]

Yu ming Chang, un ancien professeur en visite à l’Ecole de Médecine de Yale, a été taxé d’anti révolutionnaire pour sa croyance en Jésus et inhumainement persécuté durant la Grande Révolution Culturelle (1966-1976). M. Chang pense que la propagande du PCC sert les besoins politiques et dit rarement la vérité. Même certains membres du PCC vivent dans la terreur.

Le rapport de la WOIPFG dit que la propagande du PCC est la raison derrière la persécution du Falun Gong. Les méthodes du PCC incluent citer des mots hors de contexte, fabriquer des histoires, créer de faux témoins, et dissimuler la persécution. Le gouvernement torture aussi brutalement et même tue les pratiquants qui révèlent la vérité.

http://english.epochtimes.com/news/4-8-6/22767.html


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.