Rapport sur la persécution des pratiquantes de Falun Gong au camp de travaux forcés Baimalong dans la province de Hunan

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Depuis août 2000, le camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong a utilisé toute sortes de méthodes pour tourmenter les pratiquantes de Falun Gong mentalement et physiquement. Ces méthodes comprennent : la ségrégation, le lavage de cerveau, l’extension illégale des peines de travaux forcés, divers châtiments corporels comme la suspension, l’électrocution avec des matraques électriques, l’usage restreint des toilettes, la privation de sommeil prolongée, le confinement solitaire dans des cellules isolées et autres tortures et abus de droits humains. Certaines des personnes responsables de ces actes :

      Huang Yongliang, directeur du camp de travaux forcés pour femmes Baimalong
      Yi Jin’er, instructeur politique
      Zhao Guibao, assistant directeur du camp de travaux forcés
      Zhao Jinyue, secrétaire général du comité de discipline
      Fang, chef de la section d’administration
      Peng
      Ding Cailan, chef de l’ancienne division #7
      Yuan Lihua, chef de la subdivision #1, ancienne division #7
      Yin Bin, chef de la subdivision #2, ancienne division #7
      Zheng Xia, chef de la subdivision #3, ancienne division #7
      Tan Xiangqian, chef de la division spéciale de police
      Fang Fen, officier de police
      Huang Wenmin, officier de police

1. Ségrégation et lavage de cerveau

La division #7 se spécialise dans la détention des pratiquantes de Falun Gong. Elle est composée de trois subdivisions : la subdivision de « Réforme », la subdivision des « non-réformées » et la division de « fortification de la lutte». Un petit nombre de pratiquantes sont envoyées à la subdivision de réforme, où la plupart des détenues sont d’anciennes pratiquantes qui ont quitté le droit chemin et qui ont collaboré avec la police. À cet endroit, les collaboratrices (1) font suivre des séances de lavage de cerveau aux pratiquantes dans un environnement isolé. Un petit nombre de pratiquantes est assigné par cellule. Il est dit aux pratiquantes : « Ne pensez pas retourner à la maison, si vous n’arrêtez pas de pratiquer le Falun Gong. Vous allez être envoyée au nord-ouest de la Chine. » À part l’usage de la toilette, les pratiquantes n’ont pas le droit de franchir la porte. Les collaboratrices amènent aux pratiquantes, la nourriture et l’eau pour se laver et elles leur disent des choses comme : « Tu vois, tu ne penses pas vraiment aux autres, tu nous donnes du trouble. » Les pratiquantes sont obligées de s’asseoir sur un petit banc et de lire des livres diffamatoires, d’écouter des programmes de TV diffamatoires ou d’écouter les collaboratrices maudire le Falun Gong. La police permet aux collaboratrices d’attaquer et d’insulter à volonté les pratiquantes. Les pratiquantes ne peuvent que s’asseoir sur les petits bancs. Il leur est interdit de se déplacer ou de marcher. Si elles le font elles sont battues et attachées. Si les pratiquantes réfutent les mensonges des collaborateurs ou défendent le Falun Gong, leur bouche est scellée avec du ruban adhésif ou est remplie d’une chaussette sale, d’une guenille sale ou d’une serviette. Ces collaboratrices peuvent battre ou frapper les pratiquantes à tout moment. La pratiquante Xiong Ruilian a été forcée de s’asseoir les jambes croisées en lotus. Elle a alors été attachée et suspendue par une corde pendant plusieurs heures parce qu’elle avait pratiqué les exercices du Falun Dafa. Elle criait continuellement tellement la douleur était atroce.

Pour avoir refusé de porter l’emblème des détenus, la pratiquante Cao Xianghui de la ville de Yueyang a été privé de son droit d’utiliser la toilette. Pour empêcher les pratiquantes de s’encourager du regard ou d’un geste de la main, un règlement a été instauré permettant qu’une seule pratiquante utilise la toilette à la fois. Lorsqu’une pratiquante va à la toilette, toutes les autres cellules ferment leurs portes. Les collaboratrices suivent la pratiquante jusqu’à la toilette et surveillent tout. Les pratiquantes sont constamment entourées d’un groupe de collaboratrices. Ces collaboratrices attaquent, abusent et créent des troubles avec les pratiquantes de Dafa. La plupart qui sont passés au travers de tels évènements croient que le lavage de cerveau est plus douloureux que la torture physique.

2. Extension illégale des sentences de travaux forcés ou détention arbitraire au-delà de la sentence

Afin d’augmenter le soi-disant « taux de réforme », le camp de travaux forcés Baimalong utilise un incitatif de réduction de sentence pour les collaboratrices dans le but de les faire abuser, tourmenter et harceler les pratiquantes de manière intensive. Pour leur « excellente performance » à transformer plusieurs pratiquantes, certaines collaboratrices ont vu leur sentence être réduite drastiquement. Par exemple, une sentence de travaux forcés d’un an sera réduite à trois mois. Pour maintenir le « taux de réforme », le camp de travaux forcés ordonne souvent aux collaboratrices de maudire Dafa et Maître et de répondre à des questions. Si quelqu’un montre un signe de pensée droite envers « Vérité-Compassion-Tolérance », sa sentence est rallongée. De cette façon, ils espèrent éroder et exterminer la croyance des pratiquantes et leurs pensées droites.

Pour les pratiquantes fermes qui persistent en leur croyance, le camp de travaux forcés enlève 600 points d’une soi disante note de « réforme idéologique » chaque mois, 6 jours est ajouté à leur sentence et elles reçoivent des châtiments additionnels. Les gardes du camp de travaux forcés ignorent les règlements du Bureau des Travaux Forcés, ainsi que les règlements du camp lui-même et rallongent arbitrairement les sentences des pratiquantes. Par exemple, le Bureau des Travaux Forcés a un règlement qui spécifie que « sans une offense majeure, aucun détenu ne peut avoir une extension de sentence de plus de 12 jours par mois à leur sentence de travaux forcés. » Cependant en septembre 2002, le policier Fan Feng a annoncé que « la pratiquante Chen Ouxiang et d’autres n’avaient pas fait leur lit d’une manière satisfaisante, et que 18 jours avaient été ajoutés à leur sentence. » Le camp de travaux forcés se permet de détenir illégalement celles qui ont mené à terme leur sentence. Par exemple, au printemps de 2002, la pratiquante Liu Junli de la ville de Zhuzhou fut toujours détenue même si sa sentence était terminée. Lorsque la question fut posée au chef de la section d’administration Fang et au chef de la subdivision Zheng Xia, ils répondirent : « L’application de l’extension de la sentence de travaux forcés de Liu Junli, une demande d’extension d’un à trois mois, a été remise au Bureau des Travaux Forcés. Nous attendons leur réponse. » Il fut ensuite demandé : « Vu qu’il n’y a pas de document officiel dans son dossier pour rallonger sa sentence, lorsque l’échéance a passé elle devrait être relâchée ». Fang rétorqua : « Le bureau ne rejettera pas la demande. » Le camp de travaux forcés rallonge souvent les sentences des pratiquantes en utilisant des raisons qu’ils ne peuvent même pas trouver dans leurs propres règlements.

3. Raclées, suspensions, chocs électriques, privation de sommeil et usage restreint de la toilette – violations des droits humains fondamentaux

Les persécuteurs du camp de travaux forcés Baimalong, ont torturés les pratiquantes déterminées en employant toute sorte de méthodes tel que les raclées, la suspension, les chocs électriques, la privation de sommeil, l’usage restreint des toilettes et ainsi de suite, ce qui viole sévèrement leur droits humains fondamentaux. En mars et avril de 2001, lors d’un appel de soirée dans la division des « non-réformées », lorsque les pratiquantes furent demandées si elles continueraient à pratiquer, celles qui répondaient « oui » étaient punies en étant forcées de se tenir debout dans le corridor toute une nuit. Si les pratiquantes désobéissaient à un ordre, les gardiens les électrocutaient avec des matraques électriques. Certaines étaient suspendues à l’extérieur sur les poteaux métalliques servant pour sécher le linge. Certaines étaient menottées ensemble à un cadre de fenêtre toute une nuit. Si une d’entre elles bougeait, les menottes des autres se resserraient. Au matin, les menottes avaient pénétré profondément dans la chaire des poignets des pratiquantes et il était difficile de les ouvrir. La pratiquante Liu Yuwei a refusé de porter l’emblème des détenus. Plusieurs policiers l’ont électrocuté avec plusieurs matraques à haut voltage pour une journée entière. Sa peau et sa chaire étaient calcinées. Cao Jiangzhen a eu plusieurs côtes fracturées à cause des raclées. Pendant l’été 2002, les pratiquantes Tang Wong et Wen Xiaoping ont été confinées dans un compartiment solitaire. Il faisait chaud et la température atteint 39˚C (environ 95 ˚F). Il ne leur était pas permis de prendre de une douche ou de changer de vêtements pendant sept jours. Lorsqu’elles furent finalement relâchées du compartiment solitaire, leurs vêtements étaient couverts d’une croûte de sel à cause de la sueur.

En juillet 2002, la division « fortification de la lutte » fut mise sur pied et menée par le chef de division Zheng Xia et dirigée par les officiers de police Zhao Jinyue et Ding Cailan. Les pratiquantes furent souvent envoyées à la division « fortification de la lutte ». Les policiers Huang Wenmin et Ou criaient, « Si vous refusez de porter l’emblème des détenus, de réciter les règlements du camp ou d’écrire les « Déclarations Garanties » (2), vous pouvez oublier de dormir et d’utiliser la toilette. » Ils menottaient les pratiquantes aux lits métalliques toute la nuit dans des positions douloureuses. On ne permettait pas aux pratiquantes de dormir du tout ou on ne leur accordait qu’une ou deux heures par nuit. L’utilisation de la toilette fut interdite à une pratiquante dans la cinquantaine, elle dû faire dans son pantalon. La pratiquante Chang Lan fut menottée à un lit métallique avec les deux bras écartelés et avec un petit banc poussé contre son dos. Peu après, elle tremblait et suait à cause de la douleur extrême et vomissait continuellement.

La pratiquante Yu Yingzhu de la ville de Hangzhou fut menottée à un lit métallique pendant sept ou huit nuits avec les deux bras écartelés. Il lui était interdit de dormir et fut forcée de se tenir toute droite sans toucher le lit. Les policiers incitaient les droguées à les frapper avec une massue lorsqu’elle fermait les yeux. Mme Yu perdit connaissance à cause de cette torture. Après qu’elle revint des traitements médicaux, la même torture lui fut appliquée jusqu’à ce qu’elle perde connaissance à nouveau. Puis la méthode fut encore répétée. Puisque les règles de la division « fortification de la lutte » et des règlements associés briment les droits humains, les pratiquantes Wu Ying et Lu Yali ont rapporté la situation aux autorités appropriées, tel que l’assistant directeur du camp Zhao Guibao, le secrétaire général du comité disciplinaire Zhao Jinyue et Bo Wei du bureau d’inspection qui était du Bureau du Procureur de la Cours du district de Shifeng de la ville de Zhuzhou. Les pratiquantes portèrent une plainte que la division de « fortification de la lutte » devait être abolie, mais aucun changement n’a été porté et l’abus, les mauvais traitements et les tourments de cette politique de persécution continua. Le 26 octobre 2002, la pratiquante Chen Ouxiang fut torturée à mort dans la division « fortification de la lutte ».

4. Alimentation Forcée Inhumaine

Les persécuteurs vont gaver ou nourrir de force les pratiquantes qui font une grève de la faim pour protester contre la persécution. Ils ouvrent de force les dents des pratiquantes à l’aide d’une pince à tison utilisée dans un poêle à charbon et ils utilisent des sections de bambou mesurant 15cm par 3cm dont une des extrémités est pointue pour effectuer les gavages. On tient fermement la tête, les mains et les pieds des pratiquantes. Alors que leur nez est bouché, la section de bambou est insérée dans la bouche de la pratiquante de force. Du gruau ou de l’eau à haute teneur en sel est versé à l’intérieur de la section vide de bambou. Les gardes nous disaient vicieusement : « Le nombre de tasse de gruau avec lesquelles nous vous gaveront sera égal au nombre de jours que vous avez fait la grève de la faim. » Quelques fois les persécuteurs couvraient le bout de la section de bambou avec une tasse de papier pour couper l’influx d’air. Certaines fois ils inséraient la section de bambou si profondément qu’elle pressait contre la gorge ce qui rendait difficile au pratiquantes d’avaler la nourriture, et à l’occasion ils versaient la nourriture si rapidement qu’il était impossible de l’avaler. La respiration des pratiquantes était souvent étouffée lors du gavage. La pratiquante Zuo Shucun de la ville de Changsa est morte des suites d’un tel gavage abusif. La pratiquante Wang Fuhua a perdu ses deux dents d’en avant après quand on lui a ouvert de force la bouche pour la gaver.

5. Utiliser des détenues droguées ou des prostituées pour surveiller et torturer les pratiquantes

Le camp de travaux forcés Baimalong affirme que les détenues élisent ouvertement leurs chefs et assistent la police pour les gérer. Ceci n’est pas vrai pour les pratiquantes. Le camp transfère régulièrement des droguées et des prostituées des autres divisions à la division no. 7 et leur ordonne de surveiller les pratiquantes. Les policiers leur donnent des calepins et des stylos pour qu’elles puissent prendre note de chaque mot et action des pratiquantes. Cela est utilisé pour mieux évaluer les pratiquantes pour ensuite décider si leur sentence sera rallongée ou non. En août 2002, la droguée Liu Xiaoyu vola l’argent d’une pratiquante et l’a battit. Après que son action fut révélée, elle fut puni par une extension de sa sentence et transférée. Moins d’une journée plus tard elle fut choisie pour retourner à la division « fortification de la lutte» en tant que chef des détenues. Liu Xiaoyu devint alors encore plus vilaine dans sa persécution des pratiquantes. La pratiquante Chen Chujun écrit une lettre au bureau provincial des Travaux Forcés, citant que l’utilisation de telles détenues pour surveiller les pratiquantes est déraisonnable et illégal. Il n’y a eu aucun suivi. Pour l’instant le camp utilise toujours ce genre de détenues pour surveiller les pratiquantes.

6. Envoyer les pratiquantes à l’hôpital psychiatrique et les injecter de drogues.

Le camp de travail Baimalong envoie les pratiquantes de Dafa assidues à un hôpital psychiatrique pour qu’elles y subissent davantage d’abus, de mauvais traitements et de tourments. La pratiquante Yang Youguang âgée de 62 ans insistait pour pratiquer les exercices et réciter les articles de Maître. En septembre 2000, le camp proclama qu’elle souffrait de « schizophrénie » et l’envoya à l’hôpital psychiatrique de Zhuzou. Selon les règlements, l’hôpital ne devrait pas accepter des patients qui n’ont pas de troubles mentaux, s’il est découvert que la détenue n’a pas de troubles, elle devrait être relâchée immédiatement. Cependant, des pratiquantes saines comme Yang Youguang ont été envoyée à l’hôpital psychiatrique.

Les autorités de l’hôpital injectent des drogues aux pratiquantes en grève de la faim. Parce que la pratiquante Xia Ting a tenu une grève de la faim, elle fut forcée d’aller à l’infirmerie. Selon une source interne, elle lui fut injecté de la Thorazine(3), une drogue psychotrope. Elle a alors souffert de symptômes tels que la lenteur de réaction, l’amnésie presque totale et la perte du sens de l’équilibre. Il lui était impossible de marcher en ligne droite et elle se cognait continuellement sur les murs. D’autres pratiquantes en grève de la faim ont été également envoyées à l’infirmerie pour recevoir des injections. Lorsqu’elles furent relâchées, on exigea de presque toutes leur famille, cependant, de payer plusieurs milliers, voir plusieurs dizaines de milliers de Yuan (4) pour des soi disant « frais médicaux » afin que ce membre de famille soit libéré du camp de travail.

7. Les camps de travaux forcés essaient du mieux qu’ils peuvent d’effacer les traces de persécution

Le camp de travail Baimalong essaie du mieux qu’il peut d’effacer les traces de leurs crimes et empêche que toute information sorte des lieux. Lorsque les pratiquantes Zuo Shucun et Chen Ouxiang furent torturées à mort, le camp au complet était sous couvre-feu. Il fut déclaré à la famille que la cause de la mort avait été une maladie. Dans la division « fortification de la lutte », les cellules contiennent qu’une seule pratiquante. Lorsqu’une d’entre elles va à la toilette, toutes les autres doivent fermer leurs portes, alors il n y a pas de témoins des tortures. Les détenues qui sont choisies pour participer à la persécution ont normalement une sentence de deux à trois ans de labeur. Le peu de celles qui ont une courte sentence sont habituellement celles qui aident le plus à persécuter. Les pratiquantes sont souvent transférées à d’autres divisions pour éviter qu’il y ait des témoins visuels des abus. Les effets personnels des pratiquantes sont sujettes à une fouille minutieuse mensuelle en guise de « vérification de sécurité » pour ainsi prévenir toute fuite de preuve vers l’extérieur. Les lettres aux familles des pratiquantes ou adressées à d’autres pratiquants sont vérifiées scrupuleusement. Certaines lettres sont interceptées. Si une pratiquante a des marques de tortures, les demandes de visites des membres de familles sont refusées. Au printemps de 2002, une pratiquante écrit une lettre au Procureur de la Cour et au Bureau des Travaux Forcés pour signaler la situation du camp. Elle ne reçut aucune réponse. Plus tard, l’auteur de la lettre fut transférée à une autre division. Les policiers ont dit qu’ils ignoraient si la lettre avait été livrée.

Le camp de travaux forcés Baimalong administre aux pratiquantes de Dafa de telles tortures physiques et mentales, mais ils prétendent qu’ils ne font qu’ « aider » et « sauver » les pratiquantes.

Note :

À cause de sa « performance remarquable » à persécuter les pratiquantes de Falun Gong, le camp de travaux forcés Baimalong fut désigné comme « Unité Modèle d’Education et de Réforme du Système Judiciaire » par le Département Fédéral de Justice en août 2000. En août 2001, le camp reçu le prix de « Modèle de lutte contre [mot censuré] ». En août 2002, le camp remporta le prix de « Héros de Première Classe de la Collectivité » dans le système de travail forcé de l’état pour ses accomplissements dans l’éducation et la réforme. La division no. 7 reçut le prix de « Héros de Deuxième Classe de la Collectivité ». La division de « Fortification de la Lutte » remporta le « Héros de Troisième Classe de la Collectivité ». Les policiers Fang Fen, Huang Yongliang, Ding Cailan et Yuan Lihua reçurent le prix de « Héros de Deuxième Classe ». Les policiers suivant reçurent le prix de « Héros de Troisième Classe » - Lu Yunquan, Tan Xiangqian, Wang Nianhua, Wan Wei, Chen Dongxia, et Zhao Shuaiqun.

Tous ces « prix » vont être utilisés comme preuves lors de procès futurs contre eux.

(1) Collaborateur/trice est un ancien pratiquant de Falun Gong qui s’est retourné contre Dafa dû au lavage de cerveau et à la torture.

(2) « Déclaration de garantie » - Une déclaration écrite qui exprime que le pratiquant a des remords d’avoir pratiquer le Falun Gong et garantit qu’il ne le pratiquera plus, qu’il n’ira plus à Beijing pour faire appel et qu’il ne s’associera plus à aucun pratiquant de Falun Dafa.

(3) La drogue psychotrope Thorazine (aussi connu sous le nom de Amizin, Chlorpromazine, Largactil, Thorazine ou Wintermin) est un tranquillisant puissant qui est utilisé pour traiter les patients psychiatriques. La Thorazine peut avoir des effets secondaires importants tel que la dyskinésie tardive (trouble neurologique irréversible), démence tardive (une détérioration globale de l’esprit et des facultés mentales), engourdissement général de la conscience et des émotions et des dysfonctions cognitives. Les symptômes de la dyskinésie tardive comprennent le mouvement incontrôlable de certaines parties du corps dont les hanches, les jambes, les bras, les doigts, la bouche, les lèvres et la langue. Selon l’avis médical d’Amnistie Internationale, ces drogues ne sont pas sinistres en tant que tel. Il y a certaines maladies pour lesquelles elles sont prescrites, mais elles doivent être administrées par des docteurs qualifiés et leur usage doit être surveillé. Vu les cas de tortures et de mauvais traitement et l’absence de preuves de maladies psychiatriques chez les pratiquants de Falun Gong, il est clair que les drogues furent administrées comme châtiment. En d’autres mots, les pratiquants de Falun Gong ont été injectés de manière inadéquate avec des drogues psychotropes afin de les punir de leur convictions profondes dans le Falun Dafa.

(4) Le Yuan est la monnaie chinoise. Le salaire mensuel moyen d’un travailleur urbain en Chine est de 500 Yuan.

Traduit de l'anglais au Canada le : 23 mai 2004
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/5/9/47864p.html
Version chinoise disponible à:
http://minghui.org/mh/articles/2004/4/17/72538.html


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