Un lot de 50 000 signatures est remis à la Chambre des députés à Prague appelant le gouvernement tchèque à protéger les vies et les droits humains des pratiquants de Falun Gong en Chine

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Le 1er septembre 2023, un lot de cinquante mille signatures appelant à la fin de la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine a été remis par une représentante de l'Association Falun Gong de la République tchèque entre les mains de Mme Eva Decroix présidente de la sous-commission des droits de l'homme à l'assemblée.de la République tchèque.



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Une représentante de l'Association Falun Gong de la République tchèque remet 50 000 signatures à la présidente de la sous-commission pour la promotion de la démocratie et des droits de l'homme à l'étranger (Photo par Jiří Pokorný)


Les pratiquants tchèques de la discipline Falun Gong raffinant le corps et l'esprit sur la base du principe de Vérité-Bonté-Tolérance, entendaient interpeller ainsi une nouvelle fois le gouvernement et le président tchèques. Plus de 200 000 signatures demandant instamment la fin de la répression , ayant déjà donné lieu en 2021 à des auditions publiques au Sénat et la Chambre des députés,

"Nous, soussignés, désapprouvons la persécution du Falun Gong et demandons aux responsables constitutionnels et aux autorités de l'État de plaider en faveur de la protection de la vie des pratiquants du Falun Gong et de leurs droits de l'homme", peut-on lire dans le texte de la pétition, qui demande également aux responsables constitutionnels de "toujours parler des droits de l'homme, y compris du génocide des pratiquants du Falun Gong" lorsqu'ils traitent avec les autorités chinoises. La pétition leur demande également de faire pression en faveur d'une loi visant à "interdire le tourisme de transplantation vers la Chine", faisant allusion aux résultats d'une enquête sur les abus commis à l'encontre des prisonniers de conscience en Chine à des fins de transplantation d'organes.

Selon Minghui.org, un site web qui suit depuis longtemps l'évolution de la répression en Chine, le nombre total de décès documentés d'adeptes du Falun Gong est passé à 4 904 au 1er janvier 2023, depuis juillet 1999. Selon les organisations de défense des droits de l'homme, le nombre de décès est probablement beaucoup plus élevé, mais en raison de la difficulté d'obtenir des informations de la Chine, il n'est pas facile de documenter adéquatement les cas et de les répertorier.

En 2019, le Sénat tchèque a publié une résolution condamnant la répression du Falun Gong et a appelé le gouvernement à demander au régime chinois de mettre fin aux persécutions à motivation politique.

La Chambre des députés a connu une initiative similaire en 2021 lorsque, à la suite d'une décision de la commission des pétitions de la Chambre, le député Vít Kaňkovský a présenté une motion visant à publier une résolution contre la persécution des groupes ethniques et religieux en Chine. Il a également mentionné nommément les résultats des enquêtes sur les abus massifs de prisonniers de conscience en Chine pour des transplantations d'organes.

Soixante-neuf députés ont soutenu la proposition du Dr Kaňkovský, l'ancien directeur de l'hôpital de Havlíčkobrod, mais comme tous les députés des partis ANO et ČSSD se sont abstenus, la proposition n'a pas été adoptée.

Les rapports disponibles montrent qu'en 2022, la police chinoise a détenu de manière injustifiée au moins 3 137 adeptes du Falun Gong, dont 446 ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu'à 15 ans lors de simulacres de procès. Des centaines d'autres ont été envoyés dans des centres de rééducation où l'on pratique le lavage de cerveau ou ont été contraints de fuir leur domicile pour tenter d'échapper à la détention.

3 557 adeptes du Falun Gong ont été harcelés par la police sous forme de visites, de perquisitions sans mandat, de surveillance numérique, de contrôle physique ou d'extorsion financière.

Au moins 128 personnes ont déclaré avoir été contraintes de subir des examens médicaux ou soumises au prélèvement de leurs données biométriques telles que des échantillons de sang, des enregistrements vocaux, des échantillons d'ADN ou des empreintes digitales, que ce soit en détention ou à leur domicile.




D'après un article édité et raccourci de Epoch Times tchèque

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