Les crimes de Zhang Donghai, directeur du Bureau de la sécurité intérieure de la province du Shandong, dans la persécution du Falun Gong

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Dans le cadre de la Journée des droits de l'homme de cette année, le 10 décembre, les pratiquants de Falun Gong de 38 pays ont soumis une nouvelle liste de malfaiteurs à leurs gouvernements respectifs, les pressant de sanctionner ces personnes pour leur persécution du Falun Gong, y compris par l'interdiction d'entrée et le gel de leurs avoirs à l'étranger. Ces pays comprennent les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, 22 pays de l'Union européenne et 11 autres pays d'Asie, d'Europe et des Amériques.


Parmi les malfaiteurs répertoriés figurait Zhang Donghai, directeur du Bureau de la sécurité intérieure de la province du Shandong..


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Informations sur l'auteur des crimes

Nom complet : Zhang (nom de famille) Donghai (prénom) (张东海)

Sexe : Masculin

Pays : Chine

Date de naissance : Inconnue


Zhong Donghai


Titre ou fonction

2005 – octobre 2019 : Chef de la Division des enquêtes anti-sectes du Bureau de la sécurité publique de la province du Shandong et chef adjoint du Bureau de la sécurité intérieure de la province du Shandong

Octobre 2019 – décembre 2020 : Directeur par intérim du Bureau de la sécurité intérieure de la province du Shandong

De décembre 2020 à aujourd’hui : Directeur du Bureau de la sécurité intérieure de la province du Shandong


Principaux crimes

Depuis que l’ancien chef du Parti communiste, Jiang Zemin, a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999, le Bureau de la sécurité intérieure du ministère de la Sécurité publique a mobilisé la police à tous les niveaux pour mettre en œuvre les politiques de persécution.

Lorsque Zhang Donghai était à la tête de la Division des enquêtes anti-sectes, puis directeur du Bureau de la sécurité intérieure de la province du Shandong, il a activement mis en œuvre la persécution et a ordonné l’arrestation, la détention et la condamnation des pratiquants.

En 2018, il a publié un article affirmant que « nous devons toujours maintenir la pression et une répression sévère contre les sectes », et il a également personnellement ordonné au système de sécurité publique à tous les niveaux du Shandong de persécuter le Falun Gong.


Implication dans la persécution entre 2018 et août 2022

2018

En 2018, 107 pratiquants de Falun Gong de la province du Shandong ont été condamnés, et 4 pratiquants de Falun Gong, dont M. Dong Yuexiao, Mme Cai Ying et Mme Wang Huanyun, sont morts à la suite de ces persécutions.

Avant la tenue du « Sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai » à Qingdao, Sun Qisheng, secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) de Weifang, a publiquement condamné le Falun Gong et incité à la haine contre cette pratique lors d’une vidéoconférence. Au cours des deux mois suivants, 153 pratiquants de Weifang ont été arrêtés, dont 36 en avril et 117 en mai.

2019

En 2019, la persécution dans la province du Shandong a été la plus sévère du pays, avec 1392 actes de persécution enregistrés. Au moins 16 pratiquants sont morts à la suite de ces persécutions, dont Mme Guo Zhenxiang, Mme Li Changfang, Mme Li Furong, Mme Shao Ziying, Mme Peng Guixiang, Mme Chen Yuhua et M. Ren Guohua.

Les 124 cas de condamnation, dont 27 pratiquants âgés de plus de 65 ans, représentaient 15,7 % du total des cas enregistrés dans le pays. Mme Zheng Quanhua, alors âgée de 63 ans, a été arrêtée à son domicile le 17 juillet 2018. Elle a comparu devant le tribunal de Jimo en juillet 2019. Le juge l’a condamnée à 7 ans de prison 3 mois plus tard.

Par ailleurs, 665 pratiquants auraient été arrêtés et 508 harcelés en 2019.

2020

Malgré la pandémie de 2020, cela n’a pas empêché les autorités de persécuter les pratiquants. Plus de 2000 pratiquants de Falun Gong de la province du Shandong ont été persécutés sous diverses formes, soit une augmentation de 44 % par rapport à l’année précédente. Quatre pratiquants ont été persécutés à mort, 785 ont été arrêtés, les domiciles de 536 pratiquants ont été saccagés, 985 pratiquants ont été harcelés, 21 ont été forcés de vivre loin de chez eux pour se cacher de la police, et 165 ont été détenus dans des centres de lavage de cerveau.

Parmi eux, plus de 300 pratiquants ont été visés dans les villes de Weifang et Linyi ; 200 pratiquants ont été persécutés dans la ville de Yantai ; et 100 pratiquants ont été visés dans chacune des villes suivantes : Liaocheng, Jinan, Weihai, Zibo et Qingdao.

En juin 2020, la police du district de Zhangdian, dans la ville de Zibo, a arrêté et harcelé plus de 10 pratiquants locaux, dont Mme Wang Qingfang et Mme Zhang Huiyun.

Le 22 juillet 2020, le Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Gaomi a arrêté plus de 50 pratiquants en même temps, dont Mme Xue Jianxin, Mme Mao Yongchun, Mme Zheng Guixiang, M. Sun Lizheng et Mme Hu Shixin.

Dans la soirée du 16 octobre 2020, plus d’une dizaine de policiers du Bureau de la sécurité publique du chemin de fer de Jinan, du poste de police de la gare de Liaocheng, du Bureau de la sécurité intérieure du district de Dongchangfu et du poste de police de Gulou ont fait irruption au domicile de Mme Hua Liqin. Sept pratiquants, dont M. Chen Jun, Mme Hua, Mme Sun Xiu’e, Mme Li Guihua et M. Zhang Liang, ont été arrêtés. Neuf d’entre eux ont également vu leur domicile saccagé.

Le 11 novembre 2020, 50 autres pratiquants ont été arrêtés dans la ville de Zibo, dont Mme Cao Yuling, Mme Wang Guilan, M. Meng Xiuqin, Mme Wang Baoling, M. Qu Ke’an et M. Wang Zhongshi. Le domicile de la plupart de ces pratiquants a été saccagé.

2021

En 2021, la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) de la province du Shandong et le système de sécurité publique ont harcelé presque tous les pratiquants de Falun Gong figurant sur la liste noire du gouvernement, sous le prétexte de la campagne « plan zéro ». S’ils ne parvenaient pas à trouver les pratiquants, ils harcelaient leurs familles.

Ces persécutions ont entraîné la mort de 8 pratiquants, dont M. Wang Lianzhong et M. Sun Pijin ; 102 autres pratiquants ont été condamnés, 1008 ont été arrêtés (le plus grand nombre national) et 1595 ont été harcelés (deuxième plus grand nombre national).

Le 18 juin 2021, M. Sun Pijin a été arrêté sur son lieu de travail par la police dans le district de Mengyin. Sa famille a été informée de sa mort le lendemain. Le Bureau 610 a affirmé que M. Sun s’était suicidé en sautant d’un grand immeuble, mais n’a pas autorisé sa famille à pratiquer une autopsie. La famille a constaté que M. Sun Pijin avait perdu un globe oculaire et que la moitié de sa tête et sa cage thoracique étaient enfoncées. Pour dissimuler le crime, la police a envoyé des agents en civil patrouiller dans le village et surveiller les membres de la famille de M. Sun. La famille n’a pas été autorisée à engager un avocat pour demander justice. En fin de compte, la famille a été contrainte d’accepter d’incinérer son corps et de détruire les preuves du délit.

Le 28 octobre 2021, avant la sixième session plénière du PCC, la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) de la ville de Jining, le Bureau 610 et le Bureau de la sécurité publique ont planifié une arrestation massive sous le prétexte de maintenir la stabilité. Pour s’assurer que les pratiquants ne puissent pas identifier les policiers, les autorités ont ordonné que les arrestations soient effectuées par des agents hors de la ville. Environ 35 pratiquants ont été arrêtés.

Le 2 novembre 2021, le Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Dezhou et le Département de police du district de Pingyuan ont envoyé plusieurs véhicules de police et des agents pour arrêter des pratiquants dans le district de Pingyuan. Dix pratiquants ont été arrêtés, dont Mme Yu Yongping, Mme Li Xiaoxia et Mme Qin Lanxiang.

2022

En 2022, 507 pratiquants ont été arrêtés et 555 ont été harcelés dans la province du Shandong, ce qui en fait la première région où les persécutions sont les plus sévères.

M. Zhou Chunbao, du district de Guan, a été arrêté le 15 mai 2022. Son domicile a été saccagé. Il a été interrogé et privé de sommeil pendant trois jours. Cette persécution l’a gravement traumatisé, tant physiquement que mentalement. Après avoir entamé une grève de la faim pour protester, il est tombé dans le coma et a été envoyé à l’hôpital de la ville de Linqing pour un traitement d’urgence.

De juillet à août 2022, avant le 20e Congrès national du PCC, la police a arrêté 156 pratiquants dans le Shandong. 74 autres pratiquants ont été harcelés. Dix-sept pratiquants ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau.

Le 16 septembre 2022, la police de Liaocheng a arrêté plusieurs pratiquants et a fait une rafle à leur domicile. En raison de l’âge avancé d’un pratiquant, la police a arrêté sa femme à la place.


Cas de décès sous la persécution

Cas 1 : Mme Li Changfang meurt dans des circonstances suspectes dans un hôpital pénitentiaire

Mme Li Changfang, de la ville de Linyi, dans la province du Shandong, a été arrêtée le 23 octobre 2018. Elle a été condamnée à 2,5 ans de prison et à une amende de 10 000 yuans le 27 mars 2019.

Mme Li a commencé à avoir mal au ventre en juin 2019 alors qu’elle était détenue au centre de détention de la ville de Linyi. La douleur s’est ensuite étendue à son dos et à ses jambes. Peu après son hospitalisation, le 6 juillet, des médecins l’ont opérée sans le consentement de sa famille. Elle est restée dans le coma après l’opération et ses yeux ont été scotchés tout le temps. Les médecins ont affirmé que son foie et ses reins présentaient des complications et l’ont mise sous dialyse. Elle est décédée le 12 juillet après que la police a retiré les machines de maintien en vie. Son corps a été incinéré sans le consentement de sa famille.


Cas 2 : Mme Wang Huanyun meurt quelques mois après avoir été arrêtée et harcelée pour sa croyance

Mme Wang Huanyun, de la ville de Shouguang, a été arrêtée à son domicile le 19 septembre 2018. Elle a été interrogée et menacée après avoir été conduite au poste de police de Zhangjianqiao. La police avait prévu de l’envoyer au centre de détention de Weifang, mais elle l’a libérée sous caution après que le centre de détention a refusé de l’admettre en raison de son mauvais état de santé. Elle a été tellement traumatisée par son arrestation que sa santé a rapidement décliné. Elle ne pouvait ni manger ni dormir correctement. Elle est décédée en décembre. Elle avait 69 ans.


Cas 3 : M. He Lifang meurt en détention à l’âge de 45 ans, la famille soupçonne de mauvais traitements psychiatriques et des prélèvements d’organes

M. He Lifang a été arrêté en mai 2019 et est mort le 2 juillet alors qu’il était incarcéré au centre de détention de Pudong, dans la province du Shandong. Il était âgé de 45 ans.

La famille de M. He a vu que son corps portait des points de suture sur la poitrine et des marques d’incision dans le dos. Son visage exprimait la douleur, sa bouche était ouverte et il y avait des taches de sang dans son nez et sa bouche. Du sang s’écoulait de ses gencives et son corps était couvert de blessures ; il avait des bleus sombres sur les jambes et les bras, ainsi que des trous d’aiguille et une cloque de brûlure sur le cou.

La police a d’abord affirmé que les blessures de M. He avaient été causées par une autopsie, mais la famille a soupçonné que les organes de M. He avaient probablement été prélevés de son vivant ou peu après sa mort.


Cas 4 : M. Yao Xinren meurt après être tombé dans le coma dans un centre de détention

M. Yao Xinren, 51 ans, a été arrêté sur son lieu de travail le 3 juillet 2019. Les autorités ont approuvé son arrestation le 10 août et l’ont détenu au centre de détention de Zhangjiagou. La police a soumis son dossier en décembre de la même année et le procureur l’a inculpé par la suite. Après près de dix mois de détention, M. Yao a été victime d’un accident vasculaire cérébral le 22 avril 2020. Il a été opéré, mais est tombé dans le coma. Le 4 février 2021, sans le consentement de sa femme, les autorités ont débranché M. Yao du respirateur artificiel et l’ont transféré de l’unité de soins intensifs de l’hôpital à un centre pour personnes âgées ne disposant pas de l’équipement médical adéquat pour le soigner. M. Yao est décédé une semaine plus tard, le 11 février.


Cas 5 : M. Chu Liwen meurt quelques mois après avoir été libéré pour raisons médicales.

Un habitant de la ville de Weifang, M. Chu Liwen, a été arrêté le 22 septembre 2019. Après que le tribunal du district de Fangzi a renvoyé son affaire deux fois en raison de preuves insuffisantes, la police a fini par le relâcher. La police a ordonné à M. Chu de se rendre à l’hôpital pour un examen médical le 22 juin 2020, mais il a refusé d’obtempérer. Le 13 janvier 2021, la police l’a arrêté dans la rue alors qu’il vendait des pains cuits, et l’a emmené à l’hôpital pour un examen médical. Un mois plus tard, le 9 février, M. Chu a été condamné à 8 ans de prison. Il a été libéré peu après, car il était extrêmement malade pendant son emprisonnement.

M. Chu est décédé le 1er juillet 2021, moins de 5 mois après avoir été libéré de prison pour raisons médicales, peu après avoir été condamné à 8 ans de prison pour sa pratique de Falun Gong. Il avait 65 ans. Même 3 mois avant sa mort, la police harcelait encore M. Chu et son fils, les obligeant à vivre loin de chez eux.

Traduit de l’anglais

Version anglaise :
https://en.minghui.org/html/articles/2023/1/20/206275.html

Version chinoise :
https://www.minghui.org/mh/articles/2023/1/5/454444.

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