La vie de Jiang Zemin, mort le 30 novembre à Shanghai, a été une abomination

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Des pratiquants de Falun Gong du monde entier défilent à Washington, le 14 juillet 2016, pour demander que Jiang Zemin, l'ancien dictateur à l'origine de la persécution du Falun Gong en Chine, soit traduit en justice. (Larry Dye/The Epoch Times)


 
Le 30 novembre, l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) Jiang Zemin est mort à Shanghai.


La vie de Jiang Zemin a été une abomination.


Son administration a été un désastre pour la Chine et son peuple. La corruption résultant de sa gestion est devenue endémique. La persécution du Falun Gong lancée à sa propre initiative est un crime contre l’humanité qui se poursuit à ce jour.


Jiang Zemin a péché contre son pays et l’histoire, et ses crimes doivent être jugés.


Jiang était le fils de Jiang Shijun, considéré par beaucoup comme un traître à la patrie. Pendant la deuxième guerre sino-japonaise, Jiang Shijun a occupé le poste de directeur adjoint du département de la propagande de l'État fantoche collaborant avec l'Empire du Japon, dirigé par Wang Jingwei à Nankin dans l'est de la Chine.


Après avoir accédé à la tête du PCC suite à son rôle dans la mise en œuvre du massacre sanglant de la place Tiananmen en 1989, Jiang Zemin n'a pas ménagé ses efforts pour pousser la nation chinoise sur la voie de la destruction morale.


Avant l’arrivée de Jiang Zemin au pouvoir, grâce à l’attitude ouverte des dirigeants Hu Yaobang, Zhao Ziyang et Qiao Shi, le contrôle du PCC sur la société s’était relâché et le système juridique s’améliorait. Les Chinois étaient en passe de vivre une transformation totale du fonctionnement politique et social de leur pays qui s’orientait progressivement vers la primauté du droit.


Dans les années 1990, la pratique spirituelle du Falun Gong, qui repose sur les principes de vérité, compassion et tolérance, commence à se répandre dans le pays. Cette ancienne pratique corps-esprit profitait aux dizaines de millions de personnes s'adonnant à la discipline dans tout le pays. En conséquence, la société était sur la voie d'un retour à de hautes valeurs morales et à la bonté.


En juillet 1999, cependant, alors que l'on estimait à 100 millions le nombre de Chinois pratiquant le Falun Gong dans le pays, jaloux de sa popularité, Jiang a lancé une persécution vicieuse du groupe en faisant fi des aspirations du public et de l'opposition générale des fonctionnaires à tous les niveaux, y compris celle des six membres du Comité permanent du Politburo.


Depuis lors, il a plongé la nation chinoise dans un désastre sans précédent.


Les pratiques spirituelles telles que le Falun Gong, qui, outre ses enseignements moraux, comprend des exercices doux et de la méditation, sont bénéfiques pour le pays et le peuple. Même la constitution et les lois du PCC n'interdisent pas la pratique du Falun Gong.


Pour réprimer le Falun Gong, Jiang a contourné le système gouvernemental et juridique normal de la Chine, tirant parti de la nature maléfique et de la puissante machinerie du PCC il a créé le Bureau extrajudiciaire "610" , semblable à la Gestapo de l'Allemagne nazie, dans le but précis de mener une campagne de persécution qui a complètement détruit les droits de l'homme, le système juridique, la moralité et l'économie de la Chine.


Cette persécution a supprimé la croyance juste de dizaines de millions de Chinois innocents et a affecté la vie de centaines de millions de citoyens. Le pays tout entier a été touché par sa campagne de persécution. Des millions de pratiquants de Falun Gong ont été emprisonnés illégalement dans des camps de travail, des prisons et des hôpitaux psychiatriques. Ils ont été torturés de toutes sortes de façons, et un nombre incalculable d'entre eux ont été tués pour leurs organes..


Afin de persécuter le Falun Gong, Jiang a complètement détruit le système juridique chinois et les quelques droits de l'homme qu'il possédait, a inversé le redressement prometteur de la société chinoise, a apporté des changements historiques au destin de la Chine et a complètement détruit l'avenir du PCC.


Pour institutionnaliser ce trafic d’organes, Jiang Zemin cautionne systématiquement la corruption et la violence, la cupidité et la perversité, promeut les fonctionnaires les plus crapuleux. Souhaitant maintenir la persécution coûte que coûte, il va jusqu’à changer le nombre de membres du Comité permanent du Politburo afin d’éclipser son successeur Hu Jintao. Sous son mandat, la politique intérieure chinoise tourne globalement autour d’une seule chose, la persécution du Falun Gong.

Commémoration du 21e anniversaire de la persécution du Falun Gong, à Taiwan, le 18 juillet 2020 (Minghui)


La persécution a été si étendue et a duré si longtemps que la moralité sociale de la Chine s'est effondrée et que le chaos règne, rendant le peuple chinois insensible et amoral à un degré choquant.


Afin de maintenir la persécution, Jiang, par l'intermédiaire du Bureau 610, a ordonné en interne que "la mort des pratiquants de Falun Gong sous les coups n'est rien et doit être comptée comme un suicide" ; il a concocté d'innombrables mensonges sur le Falun Gong, dont le tristement célèbre canular de l'auto-immolation mis en scène sur la place Tiananmen ; inondé la télévision, la radio, les journaux, les magazines, les manuels scolaires et les médias sociaux chinois de propagande haineuse pour semer la confusion dans l'esprit du public et la haine envers le Falun Gong au sein de la population ; et contraint des centaines de millions de Chinois innocents à participer à la persécution.


Afin de maintenir cette persécution, la politique, l'économie, la diplomatie et l'éducation du PCC ont été articulées autour de la persécution du Falun Gong, conduisant la société chinoise à s'éloigner progressivement de toute humanité, les conséquences en sont aujourd'hui visibles en Chine.


Jiang a continué à maintenir la persécution en utilisant la machinerie maléfique du PCC et ses bandits jusqu'à sa mort.

Cependant, l'impact de cette persécution va bien au-delà de la Chine.


Jiang a directement diffusé ses mensonges et exporté la persécution dans le monde entier. Le PCC a exploité le marché et l'économie chinoise pour contraindre les puissances mondiales, les groupes financiers et les médias à garder le silence sur la plus horrible et la plus grande violation des droits de l'homme et sur le crime de prélèvement massif d'organes sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants.


Des pratiquants de Falun Gong à Vienne mettent en scène un simulacre de prélèvement d'organes sur des pratiquants emprisonnés en Chine lors d'une manifestation contre l'importation d'organes humains de Chine en Autriche, le 1er octobre 2018. (Joe Klamar/AFP via Getty Images

Jiang Zemin est mort, mais ses crimes ne peuvent être effacés.


Le PCC a commis des crimes contre le peuple chinois et la nation chinoise, et contre le divin.


En tant que dirigeant actuel du PCC, Xi Jinping n'est pas à l'origine de la persécution. Au lieu de la poursuivre, il devrait y mettre fin et ne pas devenir celui qui porte la responsabilité des crimes de Jiang. Xi ne devrait pas non plus essayer de maintenir ce parti malveillant qui est voué à la chute.


Un grand nombre de ceux qui s'en prenaient au Falun Gong ont déjà fait face à la rétribution. La mort de Jiang signale la désintégration accélérée du PCC. Ceux qui tentent encore de maintenir la persécution feraient bien de reconnaître immédiatement la situation actuelle, de cesser la persécution et d'expier leurs péchés.


La société chinoise connaît actuellement des changements sans précédent. Le PCC est arrivé à son terme et sur le point d'être éliminé par le ciel. À la suite du mouvement "quitter le PCC" impulsé par la série d'éditoriaux "Neuf commentaires sur le Parti communiste" publiés par The Epoch Times en 2004, plus de 405 millions de Chinois ont publiquement renoncé au Parti.


Nous demandons à Xi de mettre immédiatement un terme à la persécution, de libérer tous les pratiquants de Falun Gong détenus et de demander des comptes aux auteurs de ces actes. Nous espérons que davantage de Chinois verront le PCC pour ce qu'il est, se retireront du Parti et choisiront un meilleur avenir pour eux-mêmes à un moment critique de l'histoire.


Source : The Epoch Times anglais


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