Des médias français : Le régime chinois " une menace pour la santé et pour notre monde "

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Avec plus d’un million de cas confirmés de coronavirus dans le monde, de plus en plus de gens ont tourné leur attention vers la Chine dont la dissimulation et la désinformation sur l’épidémie partie de Wuhan par le régime, ont eu pour conséquence l’infection de plus de 200 pays


En France, l’un des pays les plus touchés, avec 70 478 confirmés et près de 8500 décès, plusieurs médias et personnalités ont souligné la responsabilité du Parti communiste chinois (PCC) tout au long de cette calamité


Valeurs actuelles (un magazine d'actualité d'opinion hebdomadaire)

Le magazine publiait le 5 avril un article intitulé Covid-19, la longue marche des mensonges chinois


" Mensonge sur le commencement de la pandémie en 2019 et gros" bobard " sur le nombre de décès. Retour sur la propagande de Pékin qui s’est propagée en même temps que le coronavirus, avec la complaisance de l’OMS." commence l’article.


Puis les journalistes "auscultent la longue marche des mensonges de Pékin" :
"Le premier mensonge de la Chine a été d’évoquer un virus dont la contagion n’était pas d’humain à humain …

"Que s’est-il passé avant le confinement total ? Pékin annonce (enfin) officiellement le 20 janvier 2020, la contagion d’homme à homme, pourtant mentionnée par les premiers lanceurs d’alertes médecins dès décembre 2019. Un mensonge d’Etat entretenu donc pendant des semaines, et sans doute très coûteux en vies qui auraient peut-être pu être sauvées, dans tous les pays gagnés par la pandémie.


L’article interroge alors sur les chiffres :
"Quel est le nombre de morts en Chine ? On l’ignore. Ce que l’on sait cependant c’est que Pékin a communiqué un nombre de décès du Covid-19 dans le pays qui n’est absolument pas crédible.


Un peu plus loin est évoqué le sort des lanceurs d’alerte et des journalistes :
"Parmi les lanceurs d’alerte figurent principalement les médecins et journalistes. Le cas du Dr Ai Fen, jeune femme chef du service des urgences de l’hôpital où travaillait le Dr Li, a suscité beaucoup d’émoi. Son témoignage publié dans un support détenu par "le quotidien du peuple" a été rapidement censuré le 10 mars, jour de la visite du président Xi Jinping à Wuhan. Sa publication a disparu mais son texte a été largement diffusé par messagerie privée en Chine. C’est cette urgentiste qui aurait la première, diffusé le rapport médical d’une patiente atteinte d’un nouveau Sras ; il date du 16 décembre 2019.


Viennent ensuite : "Les études tronquées " :
"Tous les scientifiques n’ont pas pris les informations de la Chine pour argent comptant. Toutefois le nombre d’études dites "sérieuses " qui ont pris pour base de leur modélisation, les chiffres et cas de patients livrés par la Chine, interroge. " Les scientifiques croient en la bonne foi de leur communauté ; ce manque de recul est sidérant. Sous prétexte que leurs collègues sont excellents, les données communiquées forcément sous le contrôle de Pékin ont été prises comme parole d’évangile ", remarque un politologue d’Oxford …


Est également abordé le rôle joué par l’OMS :
"L’OMS la muette face à Pékin "
" Elle a été informée tôt d’un cas de pneumonie inconnue ; dès le 31 décembre son bureau en Chine l’a mentionné. Elle entame une surveillance et publie un rapport le 5 janvier. Le 22 janvier, un comité d’urgence se tient mais l’OMS attendra le 30 janvier pour évoquer l’urgence sanitaire.


"Le chef de l’OMS à Wuhan, Bruce Aylward a tenu des propos dignes d’un dignitaire du PCC sur l’action exemplaire de la Chine pour contenir le Covid-19. L’OMS n’a par ailleurs pas fait état du manque de transparence de pékin, ni remis en cause son retard qui a des conséquences sur la propagation du Covid-19 dans le pays ainsi qu’ailleurs dans le monde. La crédibilité de l’OMS est fortement entachée.


Les changements dans la propagande :
"Pour avoir un aperçu de la propagande chinoise, il suffit de consulter ces jours-ci le compte Twitter de l’Ambassade de Chine à Paris : "Les pays asiatiques, dont la Chine, ont été performants dans leur lutte contre le Covid-19 parce qu’ils ont le sens de la collectivité et du civisme" ; "Lorsque l’épidémie a commencé à faire rage partout, c’est à la Chine que le monde entier a demandé de l’aide et non aux États-Unis, 'phare de la démocratie'..." Une rafale de tweets dans lesquels on perçoit à la fois la glorification du régime et le courroux de Pékin.


"Dès le 15 mars, la Chine a changé de propagande, elle se veut donneuse de leçons, loue ses méthodes pour sortir de l’épidémie avec assurance et insistance. Le message de la Chine est aujourd’hui double depuis le 10 mars, lorsque Xi Jinping s’est rendu pour la première fois en visite à Wuhan. Pékin soutient qu’elle a la situation sous contrôle et qu’elle est capable d’aider le monde, et surtout la seule puissance à l’être ! "


Radio France - extrait d'un article de Nathanaël Charbonnier du 26 mars

"Que ce soit le G7 des pays les plus industrialisés, des lanceurs d’alerte, ONG, médecins... Ils sont nombreux dans le monde à alerter sur l’attitude du régime communiste chinois face à la pandémie de coronavirus. Les derniers en date sont donc les pays du G7 mercredi dans une déclaration : ils ont accusé le régime chinois d’avoir mené une campagne intentionnelle de désinformation avec une autre accusation très grave, puisqu’ils ont ajouté que la Chine avec son attitude est une "menace pour la santé et pour notre notre monde".
...
"On peut imaginer que la Chine maquille la réalité pour se donner une bonne image, mais est-ce le principal but ? Il y a une finalité qui est beaucoup plus perverse car à l’arrivée, que retiendra l’histoire ? Elle retiendra qu’il y aura eu des dizaines de milliers de morts en Europe pour 3 200 victimes seulement en Chine, avec un message inconscient qui est qu’une dictature protège mieux ses concitoyens que les démocraties. Qu'une dictature sait mieux gérer une crise sanitaire de cette ampleur que notre monde occidental. On a un mot pour qualifier l'attitude de la Chine : propagande. Une action exercée sur l'opinion pour l'amener à avoir et appuyer certaines idées. Or, la Chine est actuellement dans une phase de conquête mondiale économique avec ses produits, mais aussi conquête politique avec son régime et donc, sa propagande."


Causeur (un journal en ligne. Se présentant comme un " salon de réflexions ")

Jean-Yves Heurtebise, Maître de conférences à l'Université Catholique Fujen (Taiwan), Chercheur associé au CEFC (Centre d'études français sur la Chine contemporaine) et Co-Rédacteur en Chef de Monde Chinois Nouvelle Asie , écrit dans un article intitulé La redoutable diplomatie du masque chinoise publié le 21 mars par Causeur :


"Après avoir un temps tancé les États qui osaient leur fermer les frontières et après avoir caché puis minimisé la pandémie du Covid-19, les Chinois mettent le système immunitaire géopolitique de l’Europe en danger.


"Tout le monde le sait : le masque est à la fois ce qui protège et ce qui cache.


"Il est naturel qu’il en soit de même pour la " diplomatie du masque " – c’est-à-dire le fait d’utiliser un produit indispensable à la prévention du nouveau coronavirus pour promouvoir son " modèle " politique et économique, et accroître son influence à l’international. La Chine a montré la voie. Côté face : Docteur Jinping et la Chine envoient matériel médical et docteurs qualifiés pour faire profiter l’Europe de leur généreuse expertise. Côté pile : Mister Xi et le Parti ont transformé une " pneumonie du Wuhan" en pandémie mondiale par leur volonté d’étouffer les voix dissidentes évoquant début janvier une maladie mortelle et transmissible. "


"Homme politique éthiopien, le directeur de l’OMS Tedros Ghebreyesus (l’Éthiopie est le principal récipiendaire des investissements chinois en Afrique…) déclarait le 3 février que les restrictions de vol étaient inutiles et l’Organisation de l’aviation civile internationale (dont la directrice, Fang Liu, est chinoise), le 12, qu’elles devaient être assouplies. Pékin, qui désormais interdit l’entrée aux étrangers, vilipendait alors tous les pays se fermant aux Chinois.


" Le 20 février, le Global Times clamait encore, bravache : " Sans les avantages uniques du système chinois, le monde pourrait être aux prises avec une pandémie dévastatrice ". Chacun peut le constater tous les jours (de sa fenêtre ou son balcon) : grâce à Mr. Xi, il n’y a pas eu du tout de pandémie dévastatrice…"


France Inter
La sinologue Marie Holzmann, a quant à elle qualifié les annonces de Pékin, le 23 mars au micro de France Inter, de "piège" et estimé que la situation était "vraiment terrifiante"


" Maintenant le gouvernement chinois est en train d’essayer de renverser la machine de l’information en disant que la Chine va sauver le monde de cette épidémie. Ce qui est stupéfiant, c’est que cette propagande marche. On entend maintenant les Français, les Italiens qui disent que grâce aux masques chinois, grâce à l’expertise des Chinois qui ont su juguler cette épidémie en Chine, nous allons nous en sortir. Mais on n’a aucune preuve que l’épidémie a été jugulée en Chine. Cette volonté d’inverser la réalité des faits est tellement bien élaborée qu’on a l’impression que tous les observateurs et tous les acteurs tombent dans le piège. C’est quelque chose de vraiment terrifiant. "

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