Un Ancien Policier Se Souvient du Traitement Impitoyable Subi par les Pratiquants de Dafa sur la Place Tienanmen le 1er Octobre 1999

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Mon nom est Zheng Xiaoyan (pseudonyme), et j'ai travaillé dans une prison de la Province de Jilin. J'ai été renvoyé parce que je persistais dans ma pratique de Dafa. Le 1er octobre 1999 vers 8h30 du matin, j'ai été témoin du fait que Jiang Zemin a publiquement abusé de son pouvoir et a ordonné aux policiers et aux militaires d'utiliser la violence bestiale pour réprimer brutalement les pratiquants de Dafa qui pratique Vérité-Compassion-Tolérance.

Bénéficier de la pratique du Dafa

J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1994. Avant cela, tous mes collègues savaient que j'étais souffreteux et que je ne pouvais participer à aucune activité sportive. Cependant, après avoir pratiqué le Falun Gong, mes collègues m'ont inscrit à plusieurs compétitions sportives, y compris un 100 mètres, un 200 mètres, un 400 mètres, un 800 mètres et un relais 4 x 200 mètres. Ces jeux se sont déroulés sur deux jours, et plusieurs de mes courses ont eu lieu en une journée. J'ai gagné la seconde et la troisième place de la plupart des courses. J'ai été champion du 800 mètres. Les gens de toutes les disciplines sportives criaient mon nom. Mon supérieur m'a dit, "Xiaoyan, tu es si excellent!" J'ai dit, "Laissez-moi vous dire – c'est parce que je pratique le Falun Gong! Falun Gong m'a aidé à me débarrasser de mes maladies aussi je me sens plein d'énergie." Mon supérieur a dit, "Pratiquez le bien."

Crimes en plein jour

En 1999, le groupe de Jiang a utilisé le système entier de propagande afin de calomnier et de diffamer le Falun Gong. Ces gens n'ont donné aux pratiquants de Dafa aucune liberté de pratiquer. Ils ont privé les pratiquants de leurs droits humains fondamentaux, du droit de travailler, de vivre, et ils ont forcé les employés du gouvernement qui étaient pratiquants du Falun Gong à écrire des soi-disant "déclarations de garantie" et à signer des accords afin qu'ils renoncent à leur pratique de Dafa.

Le 27 septembre 1999, mon supérieur me parla pour la deuxième fois et essaya de me dissuader d'aller faire appel à Beijing. Je me souviens du secrétaire politique Liu me disant, "Le gouvernement n'autorise pas des employés civils à pratiquer le Falun Gong. Tous doivent signer des accords et écrire des déclarations de garantie." Je répondis, "Même si je suis mis à pied, licencié, envoyé en prison ou tué, je pratiquerai toujours Dafa et n'y renoncerai jamais."

Quand j'achetais mon billet de train, je vis que toute la gare et la salle d'attente étaient remplies de policiers portant des matraques. Après être monté dans le train, six ou sept pratiquants de Dafa de mon compartiment étaient jetés hors du train. Certains policiers insultèrent Maître juste après être monté dans le train. Plusieurs pratiquants essayèrent de leur parler et furent emmenés. Certains pratiquants refusèrent d'insulter Maître et Dafa comme la police le demandait, et en conséquence ils furent emmenés. La police vint alors vers moi et demanda pour ma lettre de recommandation et ma carte d'identité, j'ai dit, "Je ne les ai pas avec moi." La police demanda, "Vous n'avez aucun témoins?" J'ai dit, "La loi Chinoise ne dit pas que je dois emporter en voyage une lettre de recommandation, une carte d'identité ou quelqu'un qui me connaît." Après un moment, un autre policier arriva et me demanda d'insulter Maître. J'ai dit, "Je n'insulte jamais. Pourquoi vous, un officier de police, demandez-vous aux gens d'insulter?" Un moment après, deux policiers du train vinrent vers moi et essayèrent de prendre mon billet en disant qu'ils voulaient le vérifier. Je résistais fermement et leur tentative échoua.

J'arrivais finalement à Beijing. Tous les hôtels à Beijing affichaient des annonces où on lisait, "Les pratiquants du Falun Gong ne sont pas autorisés". Le 1er octobre vers 2 heures du matin, je marchais vers la Place Tienanmen. Le 1er octobre est un Jour Férié, et beaucoup de gens regardaient la cérémonie du lever de drapeau. Vers 8h30 du matin, la foule s'agita et je vis un groupe de touristes étrangers criant "Falun Gong" tout en agitant des petits drapeaux. Je m'approchais de la foule et entendis un jeune homme qui criait, "Chaque personne au bon coeur, chaque Chinois consciencieux devrait les soutenir…" Avant qu'il ait pu terminé, cinq ou six policiers le frappèrent par terre et du sang jaillit de ses yeux, de son nez et de sa bouche. Le jeune homme se débattit pour retirer sa veste et exposer dessous un T-shirt jaune où on lisait, "Vérité-Compassion-Tolérance". Je vis qu'il était un pratiquant de Dafa, aussi je courus et dis à la police, "Ne le frappez pas, il est une bonne personne." Un policier en civil me hurla, "Nous exécutons un ordre public, partez!" J'ai dit, "Je suis aussi un officier de police. La police devrait réprimer le mal et soutenir le bien. Vous ne devriez pas battre les gens ainsi!" A ce moment-là, je portais aussi des vêtements civils, et je protégeais le pratiquant de Dafa avec mon corps. La police traîna alors le pratiquant par ses pieds jusqu'au centre de la Place, laissant une traînée de sang sur le sol qui venait de la tête du pratiquant. J'essayais de protéger le pratiquant mais ne pouvant rivaliser avec les six policiers, je fus projeté par terre. La foule s'était alors dispersée et ils ne restaient plus que les pratiquants de Dafa et les policiers. La plupart des pratiquants furent battus à terre. Je pouvais toujours entendre "Falun Dafa est grand" et "Falun Dafa est la voie juste!" parmi les insultes des policiers et les cris des pratiquants.

A ce moment je vis trois cordons de police encerclant la Place Tienanmen. Le cordon le plus extérieur était constitué de policiers, celui du milieu était constitué de la police militaire, et le plus intérieur était constitué de la police anti-émeute en complet matériel anti-émeute coiffés de casques en acier et portant des gourdins en bois. Il n'y a que Jiang qui pouvait abuser de son pouvoir de cette manière pour réprimer le peuple.

Au signal, la police frappa les têtes des pratiquants avec les gourdins de bois et ils terrassèrent chaque pratiquant avec un seul coup. Certains pratiquants criaient, "Falun Dafa est grand"; d'autres faisaient les exercices de Dafa; plusieurs pratiquants déployaient des banderoles, mais ils s'évanouissaient à cause des coups et tombaient. La police les traînait alors par les pieds vers le centre de la Place. A ce moment-là j'étais au centre de la place et vis un policier coinçant une pratiquante qui criait, "Falun Dafa est grand." Il frappa violemment la tête de la pratiquante jusqu'à ce que du sang coule de son visage et que ses globes oculaires sortent de leur orbite. La pratiquante criait et tenait ses globes dans sa main, cependant la police continuait de l'insulter et de la traîner vers le centre. Je vis que le milieu de la place était rempli de tas de pratiquants. La police jetait les pratiquants sur le sol comme si c'était des sacs de pommes de terre.

Ils jetèrent un pratiquant sur un tas et frappèrent une pratiquante qui tenait son bébé contre sa poitrine et un petit garçon de quatre ans qui s'accrochait à elle et pleurait. Le bébé tomba et fut roulé dans le tas. La pratiquante et moi-même cherchâmes frénétiquement le bébé, et quand nous le sortîmes, ses yeux étaient fermés et il ne faisait aucun bruit. La pratiquante serra le bébé sur sa poitrine.

La police entassa les pratiquants dans deux camions militaires avec des toits en toile et les emmenèrent. Je compris soudainement la réalité brutale et criait, "Ne laissez pas les criminels les emmener! Protégez les pratiquants blessés!" Un policier me brandit une matraque électrique et dit, "Vous! A genoux!" J'ai dit, "Pourquoi devrais-je m'agenouiller si je n'ai commis aucun crime? Vous êtes les criminels!" Je montrais du doigt le policier et il fut furieux. Il abaissa sa matraque et alla vers d'autres pratiquants.

Nous nous tinrent les mains avec d'autres pratiquants et encerclèrent les pratiquants blessés. A ce moment-là, "Falun Dafa est grand" et "Falun Dafa est la voie juste" retentissaient entre ciel et terre. Nous séparâmes les policiers des pratiquants blessés et ils frappèrent violemment nos dos et nos jambes, mais nous refusâmes de lâcher nos mains, même quand nous fûmes frappés au sol.

Un étranger prit beaucoup de photos, mais un groupe de policiers courut et attrapa sa caméra, sortit la pellicule et emmena l'étranger. Beaucoup de bus arrivèrent, remplis de policiers militaires. Nous fûmes jetés de force dans ces bus et nous fûmes emmenés dans la banlieue de Beijing. Quand les bus s'arrêtèrent afin de payer le péage, j'entendis quelqu'un dire "19 bus."

Tout cet incident violent dura 40 minutes. Nous fûmes emmenés dans un hangar vide où les hommes et les femmes furent séparés. J'entendis un policier dire qu'il y avait plus de 2,600 pratiquants et plus de 2,800 pratiquantes. Vers 11 heures du soir, les pratiquants de Dafa étaient toujours arrêtés et envoyés là, et beaucoup de pratiquantes avaient leurs enfants. Beaucoup de pratiquants étaient arrivés en famille. Chaque fois qu'un pratiquant arrivait, nous nous levions et applaudissions pour l'encourager. Dans la soirée nous fûmes séparés pour interrogatoire. Nous fûmes alors renvoyés dans nos villes respectives. Les pratiquants déterminés furent expédiés dans des camps de travaux forcés.

Parce que je ne voulais pas impliquer ma famille et mes supérieurs, je refusais fermement de donner mon nom et mon identité et plus tard j'entamais une grève de la faim de sept jours à Beijing. Le jour suivant vers 11 heures du soir, la police m'emmena à un centre de détention dans la banlieue de Beijing. Je ne fus pas autorisé à manger ou à dormir durant deux jours, aussi je commençais une grève de la faim. Ils me mirent dans une cage en métal et ordonnèrent aux détenus de me fouiller. Ils trouvèrent ma carte d'identité et constatèrent que j'étais un policier, aussi ils me demandèrent de ne pas révéler ma vraie identité et m'appelèrent le pratiquant de Dafa N° 13. Parce que je fis une grève de la faim, la police ordonna aux détenus de me surveiller. Le jour, on m'ordonnait de laver par terre et de travailler. Ils prenaient des tours afin de m'interroger. La nuit, j'étais forcé de travailler comme gardien. Habituellement un tour de garde dure deux heures, mais je travaillais de trois à cinq heures.

J'ai toujours fermement cru en Dafa et en Maître et j'ai surmonté les difficultés de la grève de la faim et expérimenté la magnifique puissance du Falun Dafa.

Au septième jour, je fus envoyé au Centre de Détention N° 1 dans la Ville de Jilin et enfermé dans la même pièce que des tuberculeux qui vomissaient du sang. Les gardiens ne nous autorisèrent pas à ouvrir la fenêtre ou la porte pendant sept jours, cependant ils pulvérisaient les couloirs où les gardiens marchaient, avec des désinfectants trois fois par jour.

Grâce à la ferme croyance dans les principes de la Loi de Maître, j'ai vaincu une attaque de Tuberculose et ai expérimenté la magnifique puissance du Falun Dafa, mais aussi la bassesse des tortionnaires. Au septième jour de ma détention, les gardiens disaient qu'ils allaient me renvoyer chez moi, alors qu'en fait ils m'emmenèrent secrètement au Camp de Travail de Heizuizi dans la Ville de Changchun pour deux ans de travaux forcés.

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