Un mari traumatisé meurt, son épouse est arrêtée et torturée

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Six policiers du Poste de police de Chongwenmen dans le district de Dongcheng à Pékin ont fait irruption dans la maison de la pratiquante de Falun Gong Mme Zhang Shufen le 31 août 2015. Ils ont tout retourné et l'ont arrêtée.


Le mari de Mme Zhang était mort seulement 18 jours avant - après que la police ait harcelé le couple. Mme Zhang a été détenue pendant neuf heures au Poste de police avant d'être transférée au centre de détention du district de Dongcheng, où elle a été détenue pendant un mois.


Mme Zhang raconte les épreuves du couple et les siennes dans ses propres mots.


Le mari effrayé meurt

Mon mari, M. Feng Mengzhi, a été impliqué dans un accident de voiture il y a 22 ans alors qu’il n’avait que 38 ans. Il a failli y perdre la vie. Heureusement, il était encore capable de s’assumer lui-même par la suite.
J’ai été envoyé au camp de travaux forcés pour femmes de Pékin en 2008 pour deux ans parce que je suis une pratiquante de Falun Gong. Mon mari est resté seul et a eu un accident vasculaire cérébral.


Quand je suis rentrée à la maison en mars 2010, il a eu un autre accident vasculaire cérébral et n’a plus pu se prendre en charge. Je continuais à prendre grand soin de lui. Il me soutenait beaucoup dans ma pratique de Falun Gong. Il en a également bénéficié, et son état s’est amélioré aussi.


Quand les pratiquants ont commencé à engager des poursuites contre Jiang Zemin, mon mari voulait participer parce qu'il avait personnellement souffert en conséquence de la persécution lorsque j’avais été arrêtée et détenue. Cependant il est mort subitement avant d’avoir pu le faire.


Environ cinq policiers de l’annexe du Poste de police de Chongwenmen ont frappé à notre porte vers 11h00 le 12 août 2015. Ils prétendaient venir examiner ma plainte pénale contre Jiang. J’ai refusé d'ouvrir la porte.


L'un d'eux a dit: "Mon nom est Wang Peng. Nous avons besoin que vous nous donniez certaines informations ensuite nous partirons. "Je craignais que mon mari soit effrayé si je les laissais entrer. Je leur ai dit qu'il n'y avait rien de mal à pratiquer le Falun Gong et à poursuivre Jiang, et que je pouvais aller au commissariat plus tard pour en parler. J’ai refusé d'ouvrir la porte, et ils sont finalement partis.


Mon mari a entendu tout ce qui se passait et il était totalement bouleversé. Le lendemain, il a soudainement eu des difficultés à respirer et il est mort cet après-midi-là. Il n’avait que 60 ans.


Couper l’électricité pour me tromper

L'électricité s’est coupée tout d'un coup à 16h00 le 31 août 2015. Cela était très étrange, parce que le compteur électrique clignotait toujours. Quand j’ai décidé de le vérifier et ai ouvert ma porte, deux policiers se tenaient là. Ils avaient fait cela afin que j’ouvre la porte et qu’ils puissent m’arrêter.


Un des policiers était Wang Peng. Ils ont commencé à fouiller ma maison et ont emmené mes livres de Dafa, cartes téléphoniques, lecteurs de bandes, etc. Ils ont appelé quatre policiers de plus, m’ont arrêtée, et m'ont emmenée au Poste de police de Chongwenmen à environ 17h00.


La persécution que j’ai endurée

On m'a emmenée au centre de détention du district de Dongcheng à 01h30.


Ils m'ont forcée à subir un examen physique. J’aie été détenue au centre de détention du district de Dongcheng à environ 03h30 le 1er septembre 2015.


Le 1er septembre, deux policiers m’ont interrogée au sujet de mon dépôt de plainte contre Jiang Zemin. Je leur ai clarifié la vérité.


Le 3 septembre, environ quatre gardes ont dit aux autres détenues de me faire mettre l’uniforme du centre de détention, parce que je l'avais refusé en premier lieu. Elles m’ont ligotée et me l’ont fait enfiler. J’ai commencé une grève de la faim à midi et j’ai retiré l'uniforme.


Le 5 septembre, j’ai été transférée dans la cinquième salle de prison. Les gardes sur place m'ont ordonné de porter l'uniforme à nouveau. Je les ai ignorés et j’ai continué à faire les exercices.


Le 8 septembre, les gardes ont décidé de m’humilier en utilisant une méthode de torture appelée « enchaîner un chien. » Ils ont menotté mes mains derrière une de mes jambes pour que je ne puisse pas tenir debout. Je ne pouvais même pas me retourner pour dormir. Je devais marcher comme un chien pour utiliser les toilettes. Alors j’aie commencé une grève de la faim pour protester.


À compter du 10 septembre, la police m'a gavé. Deux d'entre eux m'ont menottée et ont maintenu mes jambes immobiles. L'un d'eux appuyé très fort sur ma tête de sorte que je ne puisse pas bouger. Ils ont fourré un tube en plastique dans ma narine. Cela faisait vraiment mal.


Reconstitution de torture: gavage

Dans la matinée du 11 septembre, ils ont essayé de me gaver de nouveau, mais en vain. Ils m’ont retiré les menottes et m’ont laissée manger. Le chef du centre de détention m'a demandé: "Allez-vous pratiquer à nouveau lorsque vous rentrerez chez vous?" J’ai dit: "Oui!"


Dans l'après-midi du 12 septembre, un garde a dit à quatre ou cinq détenues de me mettre l’uniforme. Elles ont essayé de m’enchaîner comme un chien à nouveau, et j’aie commencé une grève de la faim pour protester. Elles ont tenté de me gaver à nouveau, mais en vain. J’ai continué à parler de Dafa avec elles.
Le 18 et 19 septembre, Li Jun, l'instructeur politique, m'a enchaînée comme un chien à nouveau.


Le 20 septembre, Li Jun et d'autres m’ont gavé et m’ont fait m’asseoir sur une chaise de fer. Huit ou neuf d'entre elles ont participé au gavage. J’aie crié «Falun Dafa est bon» et j’aie chanté des chansons de Dafa. Li Jun m’a fourré une serviette dans la bouche.


Le 22 septembre, j’aie refusé de mettre l’uniforme du centre et leur aie clarifié la vérité. Elles m’ont ramenée à la cellule, où j’aie clarifié la vérité aux détenues et les aie encouragées à se retirer du Parti communiste chinois (PCC) et ses organisations affiliées. La plupart d'entre elles ont été d’accord pour e démissionner.


Le 30 septembre, je suis rentrée chez moi.


Version chinoise :
丈夫被惊吓离世-妻子被关押折磨

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.