Une pétition contre le prélèvement forcé d’organes en Chine franchit une nouvelle étape

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Le 22 septembre 2013, rue Calimala dans le centre historique de Florence (Italie), un bénévole de Doctors against Forced Organ Harvesting (DAFOH) informe les passants de la pétition demandant à la République Populaire de Chine de mettre fin au prélèvement forcé d'organes sur des prisonniers de conscience. Des actions ont été organisées le 1er octobre pour informer du progrès de la signature de la pétition.


Tandis que la République populaire de Chine se propose de siéger au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, une pétition devrait attirer l’attention de chaque diplomate sur des faits importants. Initiée par Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH), un groupe de pression de médecins, la pétition appelle les Nations Unies à demander à la Chine d’arrêter complètement le prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers de conscience.

Plusieurs seraient même surpris d’apprendre que le régime chinois est accusé de tels actes, cependant un nombre grandissant de preuves montre que ce pillage a lieu depuis environ l’an 2000. L'attention internationale a conduit à certains changements dans le système chinois de transplantations, y compris des promesses de réforme, mais DAFOH ne croit pas aux informations disant que ces activités criminelles ont été arrêtées. D’autant plus que les autorités communistes chinoises continuent à nier tout méfait.

Des acteurs simulent les formes de torture utilisées sur les pratiquants de Falun Gong en Chine, tandis que des manifestants tiennent des pancartes lors de la conférence de presse en soutien à la résolution 281 de la Chambre des représentants des États-Unis, organisée le 5 septembre 2013 à la mairie de San Francisco. (Epoch Times)


À ce jour, le groupe de médecins a collecté près de 450.000 signatures dans 32 pays. Ils ont saisi l’occasion du 1er octobre, date de la fondation de la République populaire de Chine, pour informer du progrès de la pétition. Theresa Chu, conseiller juridique de DAFOH pour la région Asie-Pacifique, s’est exprimée lors d'une manifestation organisée à cette occasion à Hong Kong. L’idée est de continuer à collecter les signatures pour les soumettre le 10 décembre aux Nations Unies.


Disponible sur le site Internet du groupe, la pétition précise que les signataires sont «alarmés par les preuves de prélèvement forcé d'organes sur des pratiquants de Falun Gong détenus en Chine». La pétition décrit cela comme «une forme extrêmement maléfique de persécution contre la paisible discipline spirituelle».


Le 1er novembre 2012, en face de l'ambassade chinoise à Jakarta, un bénévole pratiquant le Falun Gong montre à une passante la pétition demandant à la République populaire de Chine d’arrêter les prélèvements d'organes sur des prisonniers de conscience. (DAFOH)


Le Haut Commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies est invité à demander à la République Populaire de Chine de «cesser immédiatement» le prélèvement forcé d'organes forcés, d'ouvrir une enquête et de poursuivre les responsables et de demander au Parti communiste chinois d’arrêter sa campagne contre les pratiquants de Falun Gong en général. Le Falun Gong est une discipline spirituelle qui est persécutée en Chine depuis 1999.


Selon Damon Noto, le porte-parole de DAFOH, une telle demande ne pourrait pas être pleinement satisfaite étant donné que la fin de la campagne contre le Falun Gong conduirait à la nécessité de tenir les hauts dirigeants du Parti responsables de crimes contre l'humanité. Cependant, la pression internationale a déjà dans le passé poussé la Chine aux changements.


«Même si nous ne pouvons pas arrêter le prélèvement forcé d'organes, nous pouvons les voir s'ouvrir davantage et faire diminuer cette pratique. Le but est de faire pression sur la Chine sous de nombreux angles : les Nations unies, la communauté internationale des greffes et la communauté médicale dans l'espoir que la pression de toutes ces forces amènera certains changements», souligne Note.


Des citoyens allemands signent une pétition contre les prélèvements d'organes forcés en Chine. (DAFOH)


En 2008, le Comité des Nations unies contre la torture, a demandé à la Chine de présenter «une explication complète concernant la source des transplantations d'organes», d’ouvrir une enquête, et de «prendre des mesures appropriées pour s’assurer que les responsables de telles violations soient poursuivis en justice et punis.»


Sous la pression de plus en plus forte, le régime chinois est passé de nier complètement l’utilisation des organes des prisonniers exécutés, à admettre que plus de 90% d’organes provenaient de cette source. Récemment, un responsable médical chinois a admis que pendant des années les organes ont été prélevés sans consentement.


Version anglaise:
A Petition Against Organ Harvesting in China Reaches a Milestone

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