The Epoch Times Poursuite criminelle intentée en Espagne accusant l’ancien Président chinois et son assistant haut placé, de génocide et de torture

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The Epoch Times / 20 octobre


PHOTO CAPTION – L’avocat Carlos Iglesias a donné une conférence de presse peu après avoir intenté le procès avec la Cour Nationale d’Espagne accusant l’ancien dirigeant chinois et un assistant haut placé de génocide, torture, 5 des plaignants assistaient aussi à la conférence de presse.

MADRID – Mercredi 15, 15 plaignants des Etats-Unis, d’Australie, de Belgique et d’Espagne ont intenté un process criminel avec la Cour Nationale d’Espagne accusant l’ancien dirigeant chinois, Jiang Zemin et le membre du Politnburo du Parti Communiste, Luo Gan, de mener un génocide et torturer les pratiquants de Falun Gong.

La plainte allègue que Jiang Zemin a ordonné d’”éradiquer” le Falun Gong en 1999, et a été la figure centrale en dirigeant et supervisant un génocide – tel que défini par la Convention sur le Génocide des Nations Unies – contre la foi traditionnelle chinoise.

La plainte allègue aussi que Luo Gan a encouragé et exécuté le génocide en tant que vice-directeur du “Bureau 610”, une agence établie par Jiang et dotée de pouvoirs extra-constitutionnels pour “éradiquer” le Falun Gong par des sessions de lavage de cerveau organisées, la torture et le meurtre.

Selon l’avocat des plaignants, M. Carlos Iglesias, un juge a été assigné au procès bien qu’il n’y ait pas de limite de temps pour une décision quant à si le cas sera accepté par la Cour.

A la différence des nombreux récents procès intentés par des pratiquants de Falun Gong en Europe, les statuts invoqués par la plainte espagnole contre Jiang et Luo sont des lois nationales plutôt que des Conventions des Nations Unies. La plainte se base sur la loi Organique d’Espagne, qui autorise la juridiction universelle des tribunaux espagnols à traiter des plaintes pour crimes sérieux tels que le génocide, même si les crimes allégués n’ont pas été commis en Espagne.

Le procès espagnol contre Jiang et Luo est le 16ème procès international de ceux qui ont été intentés dans 16 pays ces deux dernières années contre de haut-fonctionnaires chinois ou corps gouvernementaux pour leurs rôles dans la persécution du Falun Gong.


C’est le 3ème procès international visant Jiang Zemin et le 8ème qui vise Luo Gan et/ou le “Bureau 610” qu’il supervise.
Two of these lawsuits filed in the United States have already seen judgments in favor of Falun Gong, while several others have been dismissed reportedly due to severe diplomatic pressure from the Chinese regime.
Deux de ces procès ont été intentés aux Etats-Unis et ont déjà vu des jugements en faveur du Falun Gong tandis que plusieurs autres ont été démis du rapporte-t-on à de sérieuses pressions diplomatiques du régime chinois.

La Haute Cour d’Espagne où le procès contre Jiang et Luo a été intenté a gagné une notoriété en 1998 en acceptant un cas similaire intenté contre l’ancien dictateur chilien Augosto Pinochet, pour lequel la Cour a alors évoqué la Convention Européenne sur l’Extradition dans une tentative de faire extrader Pinochet du Royaume Uni vers l’Espagne pour y être jugé.

A propos de la corrélation entre la poursuite contre Jiang et Lui, et la poursuite contre Pinochet, M. Iglesias a dit, « Nous utilisons beaucoup des mêmes arguments qui ont été utilisés contre Pinochet, et puisqu’un tel cas ne pourrait jamais être amené devant une cour en Chine, la juridiction universelle de notre loi et le précédent légal en Espagne indique que cette cour a toutes les raisons d’accepter de juger ce cas. »


Une tentative d’intenter un procès contre Jiang Zemin en Chine a eu lieu en août 2000, à l’initiative de M. Wang Jie de Beijing et M. Chu O-ming de Hong Kong. Les hommes cependant, ont été arrêtés par les autorités chinoises et il n’y a pas eu de réponse à la plainte de la part du régime chinois. M. Chu a été condamné à cinq ans de prison, tandis que M. Wang – selon un rapport du 24 août 2003 des Presses Associées – a été relâché sur serment médical à causes des graves dommages qu’il a souffert durant sa détention.

“Les Conventions des Nations Unies sont claires sur cette question,” ajoute M. Iglesias. « Si la justice ne peut pas être servie dans des pays où les crimes allégués de génocide et de torture se produisent, il est de la responsabilité de la communauté internationale de s’engager. En Espagne, nous avons des lois qui peuvent accepter et juger de tels cas, et c’est exactement ce que nous avons l’intention de faire. »

http://english.epochtimes.com/news/3-10-20/11323.html

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