Le reportage de “l’Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong » révèle les mensonges du gouvernement chinois

– Les médias officiels du gouvernement violent sérieusement les principes élémentaires du reportage et de la profession
 
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Reportage du 19 Août (de Boston du 16 Août). Un groupe appelé la «Commission d’Investigation sur l’Auto-immolation de Tiananmen » sous l’égide de l’Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong (WOIPFG) a fait une importante découverte à travers leur rapport public d’analyse et d’enquête sur l’incident de l’auto-immolation de Tiananmen. Ils ont publié la deuxième partie de ce rapport d’enquête concernant cet incident. On peut trouver le rapport complet sur http://www.upholdjustice.org/. Le rapport révèle au moins 14 contradictions et des conspirations flagrantes ainsi que des comptes de faux témoignages cités par le rapport du gouvernement. Les principaux immolateurs, Wang Jindong, Xue Hongjun et plusieurs autres, ont manifestement fourni de faux témoignages durant les interviews. Un rapport d’enquête des médias du 23 Janvier 2001 sur l’incident de l’auto-immolation de Tiananmen a révélé que tous ces reportages en Chine continentale provenaient des médias d’état, incluant Xinhua Net, People Net, CCTV, Focal Point Interview et Guangming Daily. Les reportages d’autres médias en Chine étaient des réimpressions de reportages faits par ces médias d’état.


Une étude de ces quatre médias a montré qu’ils étaient en contradiction les uns avec les autres à propos des faits élémentaires et des circonstances concernant les principaux immolateurs. Ils diffèrent tellement que leur authenticité est vraiment contestable. Ces contradictions incluent quatre énoncés différents tel que l’année où Wang Jindong et sa famille ont commencé à pratiquer le Falun Gong, qui varie de 1996, 1997 à 1999. Un des énoncés prétend que trois membres de la famille de Wang Xindong ont commencé à pratiquer ensemble ; un autre prétend que He Haihua, la femme de Wang Jindong, a commencé à pratiquer deux ans après Wang ; un autre encore proclamé que Xue Hongjun pratiquait depuis plus d’un an, et d’autres inexactitudes. Wang Jindong ne connaît même pas la terminologie élémentaire du Falun Gong. Par exemple, il nomme à tort la posture du cinquième exercice du Falun Gong, « double croix », ainsi que « la grande croix ».

Il y a une autre contradiction évidente concernant Wang. Au regard de ce qu’il a décrit du processus d’auto-immolation, quand est-ce que Wang Jindong cria les slogans ? Quand il était debout ou assis ? L’agence Xinhua News proclame qu’il a crié quand il était debout ; la vidéo du CCTV montre qu’il criait alors qu’il était assis sur le sol, cependant le second reportage de l’agence Xinhua News proclame qu’il criait « au milieu des flammes ». Tous ces reportages se contredisent les uns les autres. Manifestement, dans leurs reportages apparaissaient des actes de mise en scène et des machinations pré-fabriquées. D’autres questions confirment ces doutes tel que pourquoi les cheveux de Wang Jindong—la partie la plus inflammable du corps d’une personne—n’ont pas pris feu durant l’auto-immolation. Où étaient les « fortes flammes » sur le corps de Wang ? Comment l’essence est-elle arrivée sur le corps de Wang ? D’où venait la bouteille de Sprite placée entre les jambes de Wang, et si elle était remplie d’essence comme on a prétendu, pourquoi n’a-t-elle pas pris feu ? Quels slogans Wang a-t-il crié ? Que faisaient Wang et les autres immolateurs ce matin-là ? Les réponses données étaient fort incertaines.

Ces reportages contradictoires violent sérieusement les principes élémentaires du reportage média et de l’éthique professionnelle. Le premier reportage sur l’auto-immolation par l’agence Xinhua News décrivait l’incident en détail, mais le nom d’aucun journaliste ne figurait sur le reportage. Plus contestable est le fait que la grosse somme de descriptions détaillées n’était pas basée sur les rapports de témoins oculaires, ce qui nous fait nous demander si un journaliste était effectivement sur les lieux de l’auto-immolation, ou si le reportage a été concocté dans les bureaux du journal, loin de la scène elle-même. Le gouvernement chinois appuie sur le fait que seuls les médias étrangers étaient présents sur les lieux de l’auto-immolation. Ce qui est plus étrange encore est que le reportage initial de l’auto-immolation et l’enregistrement qui pouvait être vu en direct ont été effacé du site officiel de Xinhua Net. WOIPFG a réussi à obtenir les réimpressions des reportages de Xinhua Net grâce à la publication des autres médias.

En se basant sur ces découvertes, WOIPFG a établi une liste secondaire de gens pour enquêter et interviewer sur l’incident de l’auto-immolation de la place Tiananmen. L’accent sera mis sur les journalistes des neufs reportages susmentionnés et sur les personnes responsables de la publication des quatre médias. L’organisation a publié son premier rapport le 16 Mai, que l’on peut trouver sur http://www.upholdjustice.org/English.2/new_evidence.htm. Cette dernière enquête comporte une technologie d’identification avancée afin d’identifier la vois de Wang Jindong, qui a fait trois différentes apparitions sur le programme de Focal Point Interview. Les enquêteurs sont arrivés à la conclusion que Wang Jindong, qui a commis l’acte d’auto-immolation, n’est pas la même personne qui était détenue dans le camp de travail. Ils ont également trouvé de grandes inexactitudes à travers des preuves directes collectées à l’hôpital Jishuitan, où les immolateurs étaient soignés. Cette enquête ne confirme pas seulement les mensonges manifestes perpétrés par le gouvernement et les fausses preuves dans ce cas ; cela révèle aussi plus profondément que le gouvernement chinois participe directement et encourage la violation de l’éthique élémentaire journalistique. Les reportages des médias doivent être corrects, exacts et objectifs ; ils ne peuvent être fabriqués et ne peuvent contenir des diffamations incitant à la haine. L’agence Xinhua News et les trois autres médias d’état ont de sérieux problèmes en terme de crédibilité et d’éthique professionnelle. Au lieu de « média », ils feraient mieux de porter le nom de « bouche du Parti ». Ils sont des pions que Jiang Zemin a utilisé pour persécuter le Falun Gong.

Comme le respecté journaliste Danny Schechter, éditeur exécutif de MediaChannel.org a souligné dans son article, « Les feux de ces temps : Immolation ou Supercherie à Beijing ? » nous devons prendre en compte son commentaire, « A la lumière de l’important battage médiatique que ce « suicide de masse » a reçu, il n’est pas trop tard pour enquêter véritablement, non seulement sur ce qui s’est passé mais de quelle manière et pourquoi nous nous sommes tous fait avoir »


(http://www.mediachannel.org/views/dissector/falungong2.shtml)

Version chinoise a l'adresse
http://www.minghui.org/mh/articles/2003/8/19/55785.html

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