Depuis que j’ai commencé à pratiquer Falun Dafa il y a environ 3 ans aller à Washington cet été, fut mon premier voyage à l'étranger. Dès qu'un autre pratiquant mentionna Washington, je sentis dans mon coeur que je devais aller valider le Fa là bas, aussi ai-je suivi mon coeur dans la rectification de la Loi.
Plus tard, j'ai eu de grands doutes sur le fait d’y aller ou pas, car ayant échoué à certains examens à l'université je devais les repasser en été. Ne pas les repasser signifiait que je devais abandonner définitivement les cours. J’avais du mal à m’habituer à la vie universitaire et je trouvais difficile la cultivation et la validation de la Loi. J'étais tout à fait indécis au sujet de beaucoup de choses et il m’était très difficile de prendre des décisions.
Mes parents ajoutèrent à mes doutes en disant que je devais travailler dur chaque jour pour mon rattrapage. Mes parents portent grande attention à la réputation et à l'image. Dans la plupart des villes Britanniques, les communautés chinoises sont très liées et si quelqu'un sait quelque chose aujourd'hui, le lendemain toute la communauté est au courant. Ainsi quand le Falun Gong était persécuté en 1999 et les forces anciennes étaient fortes, ils étaient très fâchés de voir que je continuais la pratique. Mon père était embarrassé par ma pratique, car il travaillait dans un restaurant chinois, et si le reste du personnel apprenait que je pratiquais il l’aurait traité différemment. Ma mère et mon père essayaient de m'empêcher de sortir pour faire les exercices, mais ils me criaient dessus seulement quand j’allais participer à des activités de Dafa. Ma mère disait même que sa vie était devenu un cauchemar à cause de ça. Ils répétaient souvent la propagande des journaux chinois. Quand je leur demandais ce qu'ils pensaient de Dafa ou pourquoi soudain ils pensaient que c’était mauvais, mon père qui était le type même du père chinois ne disait rien alors que ma mère ne me laissait pas placer un mot. Ils devenaient méchants et irrationnels. Je pleurais souvent puis je m'asseyais pour réfléchir. En ce temps là il y avait quelques activités au centre de ville et je n’y allais pas à cause de mes attachements émotionnels. A ce moment, c'était une grande épreuve pour moi. Après, j'essayais toutes les méthodes possibles pour les faire changer d’avis, je raisonnais ou discutais avec eux. En fin de compte après avoir parlé à certains pratiquants autour de moi, j'arrêtais d’essayer de prouver quoi que ce soit à mes parents. Le maître dit dans le « Cœur Naturellement Clair », " Vie et mort ne sont pas des vantardises, Capable de faire ou incapable de faire on verra la vraie image " et plus tard je pu aller aux activités. C'est seulement un peu plus tard que je réalisais qu'une partie de leur comportement était du à cause du souci qu’ils se faisaient pour moi, mais parfois quand leurs paroles étaient extrêmement dures, c’était vraiment l'interférence des forces perverses.
Chaque fois que j'essayais d’aller aux activités nocturnes, ils disaient les mêmes choses ou lançaient des choses ridicules comme, " ne va au parc, parce qu'il va venter et un arbre pourrait tomber. " Parfois les choses qu'ils disaient étaient vraiment blessantes. Mon père disait, " si tu sors, tu n’es plus mon fils " ou " si tu pars, ne reviens pas. " Je mûrissais au fur et à mesure et j’arrivais à faire la différence entre mes attachements et les forces perverses et entre ce qui était raisonnable ou irrationnel. C'était vraiment une période difficile à de vivre.
Pour revenir à l’été, j‘appelais ma mère au téléphone et lui expliquais que j’allais en Amérique pour valider le Fa, malgré le rattrapage que je devais passer. Elle ne voulait pas que j’y aille et essaya de me persuader de renoncer. A ce moment, attiré par le bruit, mon père descendit les escaliers et se joignit à la conversation. Cette période est certainement différente de celle de 1999, comme le maître nous l’a indiqué les forces perverses vivent leurs derniers jours, mais il y a toujours de faibles interférences. Depuis beaucoup choses se sont passées : mes parents ont commencé par accepter le Falun Gong et ont commencé à aimer les exercices, comme je sortais de plus en plus, mais également parce que certain média chinois ont révélé la vérité et ont eu un fort impact sur la communauté chinoise locale. C’était vraiment bon que mes parents puissent lire dans un journal que le Falun Gong est bon, au lieu de voir les déchets habituels de propagande.
Mes parents n'appréciaient pas trop mon départ pour Washington. Ils ont profité de cette occasion pour me faire sentir coupable d’y aller, car je n'aurais pas accompli mes devoirs à la maison, mon esprit était donc perturbé. Ainsi, l’idée d’aller à Washington n'était pas vraiment très claire dans ma tête. Cependant, la situation se renversa quand j’y arrivais. Il y avait tellement d'activités à faire et tellement de pratiquants venus du monde entier, c’était vraiment époustouflant et je me suis senti très heureux d'être là-bas. Rester avec d'autres pratiquants et échanger continuellement avec eux m’a vraiment aidé à élargir ma pensée et à regarder en moi face à mes difficultés concernant la validation de la Loi et dans ma cultivation.
A Washington, je me sentais vraiment libre, car je n'avais rien d’autre à faire qu’à valider le Fa et rencontrer d'autres pratiquants. Quand mon père essayait de m'empêcher d’y aller il disait " Pourquoi vas-tu à Washington? C'est une ville politique, rien ne se passe là bas. Ce n’est pas comme si tu allais rencontrer quelqu’un d’important " A ces mots, je sus que Maître viendrait à la conférence et il est venu. C‘était vraiment émouvant de le voir parler et en même temps c’était comme si on lisait une conférence dans de Zhuan Falun. En voyant Maître à Washington, je senti son grand sens de la responsabilité et sa compassion, je compris qu'il s'occupait vraiment de nous et qu’il nous chérissait vraiment tous. Je me sentais vraiment serein et je m’ouvrais à une compréhension. Je savais déjà que le fait de voir Maître ne résoudrait pas comme par magie mes problèmes ou mes inquiétudes, mais je ne m’attendais pas à me sentir en paix avec eux, de sentir que les problèmes étaient toujours là mais qu’ils ne me gênaient plus. Ce n’est pas facile à expliquer, mais se sentir intérieurement serein alors que tout s’agite à l’extérieur, c’est comme si les mots « problème » et « inquiétude » étaient des concepts développés au fil des temps et que pour vraiment s’en débarrasser, la solution n’était pas de les résoudre pas à pas dans le monde externe, mais plutôt d’être tout simplement soi-même et laissait aller ses attachements. Avant de me calmer, le fait d’avoir accompli beaucoup d’activités locales avec mes anciens camarades de classes, qui étaient eux aussi des pratiquants, le fait de nous être aidés mutuellement, me rendait très sentimental. J’aurais aimé être avec eux aux différents activités, parfois j’y étais, mais quand je ne les voyais pas je les cherchais. Dans mon cœur je craignais de me retrouver seul, une crainte vraiment d'être face à moi-même, faisant les choses que je suis capable de faire et de prendre la responsabilité de mes propres actes.
Quand les principales activités de Dafa finirent, le soleil se transforma en pluie et la nuit en orage. Quelques pratiquants retournèrent chez eux, parmi les gens qui sont restés certains décidèrent d’aller visiter le pays d’autres sont allés à l’ambassade. Je décidais d’aller à New York pour mon dernier jour en Amérique. Je ne sais pas pourquoi, mais avant les principales activités je parlais à un pratiquant et lui demandais dans quelles régions il avait déjà été, quand il mentionna New York j’eu un pincement au mon cœur. Ainsi, de bonne heure, j’allais réserver un billet, la femme au comptoir, voyant mon T-Shirt jaune lumineux dit, " Wow, qu’est ce le Falun Gong? J'ai vu bon nombre d'entre vous au Centre Commercial, mais je n'ai pas eu le temps de me renseigner. " Je lui dis la vérité et lui donnais quelques brochures; elle me donna un billet au tarif le moins cher possible vu qu’il était très cher. Comme je n’avais aucune idée sur le pourquoi je devais y aller je retournais à l'hôtel. Quand j'y suis arrivé, quelques pratiquants avec lesquels je restais avaient eu quelques approvisionnements en matériaux de Dafa ce jour là, aussi quand ils surent que j’allais à New York ils me donnèrent une pile de brochures à distribuer au quartier de Chinatown.
New York est un endroit beaucoup plus animé que Washington et j’eu des ennuis en arrivant. Les gens n’étaient pas aussi agréable qu'à Washington, mais un couple amical m’aida à trouver mon chemin jusqu’au métro allant à Chinatown. Une fois arrivé à Chinatown, je commençais à visiter, et j’errai dans une mauvaise direction quand je tombais sur deux pratiquants anglais, l’un d’eux était avec moi à Washington. Ils me dirent qu'ils étaient censés partir pour le R-U la veille, mais dû à l'orage leur vol était reporté au jour suivant aussi ont-ils décidé de faire du tourisme.
Au lieu de faire du tourisme nous décidâmes de distribuer des brochures à Chinatown. L'interférence de la perversité était très forte. Dès qu’on a commencé à marcher vers Chinatown la pluie commença à tomber et les brochures commencèrent à se mouiller, aussi nous envoyâmes des pensées droites. Cela me rappela la pluie soudaine qui est tombé à Washington pendant le rassemblement. Distribuer Des brochures à New York était vraiment difficile. Les gens continuaient à marcher et ne s’arrêtaient pas pour vous écouter comme à Washington. Seulement après que nous ayons envoyé des pensées droites et laissé nos attachements de coté, les choses commencèrent à s’arranger et nous pûmes distribuer toutes les brochures. Ensuite, nous sommes allâmes à un buffet chinois, où un des pratiquant décida de donner une brochure à un groupe de chinois attablé à côté de nous. Ils ont répondu qu'ils étaient également des pratiquants, et qu’ils avaient besoin de monde pour une faire une démonstration devant l’Hôtel de Ville parce que la plupart des pratiquants de Dafa étaient retournés au travail après la conférence.
Quand nous étions devant l'Hôtel de ville, nous commençâmes à pratiquer les exercices, pendant que quelques autres pratiquants essayaient de se rassembler pour obtenir le soutien du maire pour la libération de Charles Li. Puis, au milieu de la démonstration nous entendîmes deux coups de feu et le coin où nous étions fut envahi par des policiers. Environ une trentaine voitures de police arrivèrent avec des ambulances, une force d’intervention etc. Il s'est avéré que quelqu’un avait tiré sur un conseiller municipal qui se dirigeait vers l’hôtel de ville. Nous dûmes dégager nos bannières et nos matériaux, etc. et ce fut la fin de l'activité du jour. Il y eut de fortes interférences ce jour là et cela montrait que c'étaient les dernières tentatives désespérées des forces anciennes.
Dans le processus de la cultivation, les exigences deviennent de plus en plus hautes, et nous sentons la douleur en éliminons de plus en plus de karma. Maître nous raconte dans la conférence 9 l’histoire qui eut lieu dans une entreprise où tout le monde cherchait un appartement, mais celui qui en avait le plus besoin était un pratiquant. Il le céda à quelqu’un qui le voulait et dit, " …nous ne cherchons pas ce qu’un être ordinaire cherche, ce que nous possédons c’est quelque chose qu’un homme ordinaire ne peut avoir même s’il le voulait. La vraie façon de régler les problèmes est de céder à la demande de quelqu’un sans chercher à gagner un nouvel appartement ou autres choses. Je suis vraiment heureux d'être ici et espère « aller jusqu’au bout de ma cultivation ", comme le dit le Maître.
Merci de m’avoir écouté
Traduit de l'anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200308/14740.html
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