Tout le monde sait que la Chine continentale bloque strictement les nouvelles des médias. Un récent exemple, c’est qu’environ 500 000 personnes se sont jointes au défilé du 1er juillet à Hong Kong pour protester contre l’Article 23 [partie d’une législation proposée à Hong Kong qui violerait massivement les droits de l’homme fondamentaux], mais, que les médias en Chine n’en ont pas mentionné un seul mot. Considérant l’activité de ce jour-là, ils ont seulement rapporté les célébrations du retour de Hong Kong à la Chine par le groupe de l’aile gauche. Ce vaste blocage des nouvelles a fait que parmi 1.3 milliards de gens en Chine Continentale bien peu ont entendu parler de ce défilé, une nouvelle qui pourtant a ébranlé le monde entier.
Autre exemple typique du blocage des nouvelles ces récentes années, la persécution du Falun Gong par le régime de Jiang. Durant la persécution, une des stratégies clés que le régime de Jiang a utilisée est : d’un côté, bloquer complètement la vérité à propos de la persécution ainsi que la popularité du Falun Gong en dehors de Chine, de l’autre, dans cet environnement confiné, utiliser tous les médias pour monter une campagne de haine à l’échelle de la nation, tout comme celle utilisée durant la Révolution Culturelle. Le peuple chinois a été forcé à n’avoir envers le Falun Gong qu’une unique attitude, et dans ce processus, le Falun Gong n’a eu aucune opportunité de s’exprimer librement.
Ces quatre dernières années, à l’intérieur de la Chine des dizaine de milliers de pratiquants ont été enlevés, envoyés dans les camps de travail, violés, torturés à mort, mentalement maltraités. Ces cas ont été confirmés par les organisations des droits de l’homme et les gouvernements dans de nombreux pays du monde. Pourtant, de nombreux chinois ne les croient pas. Ils connaissent pourtant la gravité de cette persécution par des proches, des amis, des collègues ou des voisins. Beaucoup qui ne connaissent pas la vérité pensent que le gouvernement a fait la juste chose, et en conséquence conçoivent de la haine pour le Falun Gong. Il est possible qu’ils ne le réalisent pas, pourtant leurs actions ne font qu’aggraver les choses, comme on jetterait des pierres à quelqu’un tombé dans un puits. Pour ceux qui connaissent la vérité, même s’ils n’ont rien dit, beaucoup ont été restreints dans leurs mauvaises actions. L’évidence a montré que plus les gens comprennent la vérité, moins les persécuteurs osent être téméraires. De cette manière, les pratiquants de Falun Gong, qui ont été soumis à des tortures de toutes sortes peuvent trouver un certain soulagement.
Sans autre alternative, les pratiquants de Falun Gong ont choisi une façon qui ne cause de tort à personne, mais qui peut les aider à propager la vérité sur une grande échelle. C’est l’interception des signaux TV. Leur but est simple : permettre à plus de chinois d’apprendre la vérité, ce qui à son tour empêchera les gens d’aider les tyrans à commettre des méfaits, soit directement ou indirectement. Intercepter les signaux satellites est une tentative de briser le blocus des médias en Chine.
Si l’Article 23 était raisonnable, si le gouvernement Tung pouvait administrer justement Hong Kong, 500 000 personnes auraient elles eu besoin de descendre dans les rues pour protester ? De la même manière, si les gens en Chine avaient la liberté de l’information et que le pays protégeait les droits de l’homme légalement, aurait il été nécessaire de briser le blocus par l’interception ?
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