Préface: "Partout où le parti pointe, c’est là où nous combattons, " et un archer qui ne manque jamais sa cible
En Chine Continentale, dans les années cinquante, il y avait un slogan politique bien connu : "Partout où le Parti pointe, c’est là que nous combattons. " Après la "Révolution Culturelle", la société toute entière a perdu confiance dans le Parti. Un génie anonyme a changé ce slogan en " Partout où le Parti combat, c’est là que nous pointons. "
Il y a aussi une autre histoire au sujet d’un archer qui, à chaque fois qu’il tirait une flèche, était capable de toucher le centre de la cible. Un spectateur lui a demandé quel était son secret. Il a répondu, "Tirer la flèche d’abord. Ensuite tracer la cible. "
Dans la Chine Continentale, dirigée par un dictateur, la multitude de campagnes politiques de répression, par exemple "La Grande Révolution Culturelle", "La répression des contre-révolutionnaires" , "le mouvement contre les trois démons", "le mouvements contre les cinq démons ", le mouvement "anti-droitier", le 4 juin 1989, le massacre de centaines de protestataires sur la place Tiananmen, et aujourd’hui la persécution du Falun Gong—aucun de ces mouvements ou de ces campagnes n’ont eu de base légale. Le plus haut corps exécutif du gouvernement, le Congrès national du pPeuple, et les agences d’application des lois, de haut en bas, ne sont que des manifestations de la volonté personnelle du dictateur, alors le Parti peut lancer ses flèches d’abord puis viser l’œil du taureau. Des discussions pour savoir si le Falun Gong est "légal" ou "illégal" n’ont tout bonnement aucun sens.
Néanmoins, cette fois-ci c’est différent. Avec la situation mondiale actuelle et le climat politique en Chine, de manière à embellir l’appellation officielle "réforme et politique d’ouverture" et le thème médiatisé de "diriger le pays sous l’autorité de la loi", de manière à trouver des excuses et une base pour la répression du Falun Gong, et de mentir aux médias du monde entier avec le slogan "autorité de la loi", le persécuteur a exploité la machine de propagande d’état toute entière. Au lieu d’utiliser les Gardes Rouge et les granges des fermiers comme c’était le cas durant la Révolution Culturelle, le persécuteur utilise maintenant les policiers, les prisons, les camps de travaux forcés, les centres de lavages de cerveaux, les bâtons électriques et la cruauté pour emprisonner et torturer plusieurs centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong à long terme sans aucune procédure légale qui soit. Plus d’un millier de personnes sont mortes à cause de la persécution. D’innombrables personnes ont souffert de maladies mentales dues aux sévères tortures.
D’innombrables personnes ont été forcées à quitter leur maison et de se déplacer d’un endroit à l’ autre pour ne pas être capturées et échapper à la torture. Plus de cent millions de pratiquants de Falun Gong et quelques centaines de millions de membres de famille des pratiquants ont vécu sous la pression et la peur pendant des années. Les institutions à différents niveaux du Parti et du gouvernement, les bureaux de la sécurité publique, les tribunaux, la Procuratorate [un système légal unique en Chine traitant avec les employés du gouvernement et les membres du Parti], les prisons, les centres de détention, les camps de travaux forcés, et même les prisonniers ou les détenus dans les centres de détention et les camps de travaux forcés ont tous été forcés de prendre part à la persécution et de devenir des complices qu’ils le veuillent ou non, commettant des crimes de tous niveaux de dépravation. Un quart des ressources de la nation ont été utilisées pour permettre à cette persécution longue et massive de perdurer. Cela a donc apporté des catastrophes sans précédent pour la nation et pour son peuple.
En d’autres termes, bien que cette persécution soit totalement et absolument illégale, le persécuteur a tenté de montrer une façade d’ "autorité de la loi" et de "légalité". Outre constamment sortir de nouveaux "fondements légaux" et "lois" pour justifier la persécution, l’architecte de la persécution a aussi menti au monde entier à propos de sa légalité. Par conséquent, l’auteur n’a pas d’autre choix que d’expliquer patiemment l’illégalité absolue et totale de cette persécution basée sur les lois qui existaient en Chine avant que la persécution ne commence.
La vraie nature de la persécution et son illégalité inhérente: utiliser des tactiques de despote et manipuler le système judiciaire pour proscrire ce que le dictateur décide comme étant une pensée incorrecte
Tout d’abord, j’aimerais parler au sujet du vrai but de la persécution.
Le vrai but de la persécution est de détruire la pratique, le courant de pensée et le système de croyance du Falun Gong et de ses pratiquants.
Les moyens utilisés pour détruire la pratique, le courant de pensée et le système de croyance ont été d’abord, de confisquer et de détruire les livres du Falun Gong, et les matériaux audio et vidéo, puis d’activer la machine de propagande pour inonder le pays tout entier de diffamations et de calomnies au sujet du Falun Gong et de son fondateur. Ce n’est pas simplement que les gens sont privés de la vérité du Falun Gong ; il sont aussi devenus haineux envers le Falun Gong à cause de la calomnie des médias. De manière à réaliser ce but et en tentant de complètement détruire la réputation du Falun Gong et des pratiquants, le persécuteur a recouru à la mise en scène de " l’immolation de Tienanmen", choquant les gens du monde entier, et inventant une série de cas tragiques de "suicide " et "meurtres " la responsabilité en étant faussement attribuée au Falun Gong.
En termes comparatifs, la “mission” pour détruire les pratiquants de Falun Gong a été beaucoup plus difficile, car il y a seulement deux manières de le faire. L’une était de "transformer " les pratiquants les empêchant de croire en Falun Gong en accord avec l’"étiquetage" et l’"interdiction" du Falun Gong par les persécuteurs. La seconde était d’éliminer physiquement les pratiquants dont la pensée ne pourrait pas être transformée. Cela inclut deux aspects : " les torturés à morts seront comptés comme des suicides", et des périodes d’emprisonnements longues et illimitées.
Ainsi, la vraie nature de la persécution est-elle d’utiliser la force et les "lois" comme outils pour changer les pensées des gens.
Quiconque ayant un peu de compréhension de la loi sait que la loi peut seulement traiter les comportements des gens et les conséquences de ces comportements. Les lois ne sont pas là pour contrôler la pensée des gens. Jiang Zemin a abusé des lois dans ses tentatives de contrôler la pensée des gens, tentant de contrôler les problèmes qui ne sont pas du tout du domaine de la loi. L’abus par Jiang du système légal montre comment la persécution fut illégale depuis le tout début.
Jiang a exproprié le Pouvoir de la Nation toute entière pour satisfaire sa volonté personnelle d’exécuter la persécution
Un incident largement rapporté et exagéré par les médias officiels chinois comme étant le "siège de Zhongnanhai " se produisit le 25 avril 1999, quand dix mille pratiquants de Falun Gong firent calmement appel au gouvernement. A cette époque, le Secrétaire général du Parti communiste d’alors, Jiang Zemin, écrivit au Comité permanent du Bureau politique, et à d’autres fonctionnaires du gouvernement : "Si le Parti ne peut pas se débarrasser du Falun Gong, il sera la risée du monde entier. " Ce document a été transmis comme document interne, et répercuté à tous les niveaux du gouvernement. Le 7 juillet 1999, Jiang a prononcé un discours à la réunion du Bureau Politique, affirmant que l’appel de Zhongnanhai du 25 avril était l’incident le plus sérieux depuis la crise politique de 1989. Le 13 juin 1999, le contenu de son discours a été diffusé secrètement, et à l’intérieur du Parti Communiste. Le 19 juillet, lors d’une rencontre de haut niveau, Jiang a annoncé la politique de répression et de persécution du Falun Gong. Le matin suivant, la campagne officielle d’action unifiée et d’arrestations à grande échelle des "assistants" de Falun Gong et de confiscation de leurs biens personnels a commencé. Le rideau s’est levé sur une persécution sanglante ayant pour cible plus de cent millions de pratiquants de Falun Gong.
Cette persécution, qui gaspille le temps et l’argent des gens, est face à un dilemme délicat, qui est dommageable pour le persécuteur autant que pour les autres. Ce n’était ni la décision du Parti tout entier, ni une décision approuvée par une procédure gouvernementale légale. Mais c’était totalement la volonté personnelle de Jiang, contre l’avis des autres. Parmi les sept membres du Comité permanent du Politubo d’alors (lieu du pouvoir dans le régime de la chine communiste), Jiang était le seul à vouloir la persécution du Falun Gong.
Peut être qu’il est difficile pour les occidentaux de comprendre comment la volonté d’une personne a pu surpasser le gouvernement et le Parti. Considérons un moment la " réforme et l’ouverture politique" chinoise qui a débuté il y a une vingtaine d’année. Cela donne l’illusion que la Chine a connu de grandes améliorations et a graduellement essayé d’être en synchronisation avec la communauté internationale.
L’apparence superficielle de prospérité de "la réforme et l’ouverture politique" peut être, pour la majeure partie, attribuée aux consommateurs potentiels de l’immense population chinoise, qui a été créée par l’imagination des investisseurs étrangers. Mais tel n’est pas le sujet de cet article. Ce que l’auteur veut aborder ici, est qu’en surface, la Chine, après " la réforme et l’ouverture politique", peut avoir ouvert son économie et ses marchés à un certain degré, mais la nature dictatoriale du système politique n’a pas changé d’un iota. Jugeant le fait que Jiang a dirigé le pays en tant que Secrétaire général du Parti, en tant que Président de la nation, et Président de la Commission centrale militaire, le phénomène des trois positions majeures du pouvoir aux mains d’une seule personne a été en effet le premier dans l’histoire du Parti Communiste Chinois.
Dans un pays avec quelques milliers d’années d’histoire féodale, où le système légal et la démocratie n’ont jamais été réalisés, il est possible pour un dictateur avec le pouvoir politique et militaire d’agir au dessus du Parti et au dessus du gouvernement. Donc il est capable d’utiliser les ressources de la nation toute entière à sa guise. Dans l’ère féodale, un empereur avait toujours de la révérence pour "le ciel" [Dieu] et avait toujours la discipline morale de donner son trône à ses descendants. Le résultat de la dictature autocratique communiste préconisant "la révolution violente", "gagner le pouvoir politique par le moyen des armes et des fusils", et "la joie de se battre contre le ciel est sans limite ; la joie de se battre contre la terre est sans limite ; la joie de se battre contre le peuple est sans limite", est une totale absence de restriction du système et de la moralité.
Comme les officiels du plus bas niveau du gouvernement sont désireux d’accroître leurs intérêts politiques; comme les officiels du gouvernement et de l’application des lois craignent le pouvoir aux mains des autres et espèrent maintenir leurs droits personnels acquis ; et comme le public a toujours eu peur d’un autre massacre tel que celui de la protestation du 4 juin à Tienanmen et qu’il accepte tacitement que le pouvoir est la vérité, Jiang Zemin, avec le pouvoir politique et militaire entre ses mains, a manipulé la machine de propagande du pays tout entier et a abusé de son pouvoir pour créer cette répression sanglante.
De nombreux Occidentaux ont demandé, “Pourquoi la Chine persécute-t-elle le Falun Gong ? Les gens dans les pays démocratiques ne peuvent imaginer tout ce qui s’est joué dans cette persécution du Falun Gong. Comment le mouvement "anti-droitier " a-t-il pu apparaître ? Et le "grand bond en avant" et la " Grande Révolution culturelle " ? Après que ces brutales campagnes politiques se soient achevées, les Chinois ont réalisé à quel point elles étaient ridicules. Mains elles sont néanmoins apparues. Telle est l’histoire des Communistes Chinois : Un dirigeant du Parti a la possibilité, à n’importe quel moment, sans aucune justification, d’usurper la structure et les ressources du pays tout entier pour commencer une lutte politique, de haut en bas, contre le chef d’un pays, un civil ordinaire, ou un groupe de personnes.
Traduit de l’anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200308/14512.html
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