LE BUREAU 610
Procureur. Jaimerais appeler Mme Ding au banc des témoins.
Procureur. dans quel bureau travaillait votre mari en Chine ?
Mme Ding: Il travaillait dans la Bureau « 610 »
Procureur : Pouvez-vous nous rappeler ce quest en fait le Bureau 610.
Mme Ding : Cest un bureau qui a été créé pour mettre fin au Falun Gong. Il est présent dans tout le pays.
Procureur : Quel rôle votre mari avait-il dans le Bureau « 610 » ?
Mme Ding : Il était nommé chef du Bureau 610 de la Province du Heilongjiang.
Procureur : Quest ce que votre mari faisait en tant que chef du Bureau 610 de la Province du Heilongjiang ?
Mme Ding : Il exécutait les ordres du Bureau « 610 » central
Procureur : Des ordres dans quel domaine ?
Mme Ming :: Le Falun Gong.
Procureur : Pouvez-vous préciser ?
Mme Ding : Je ne comprends pas.
Procureur : Quels ordres exécutait-il concernant le Falun Gong ?
Mme Ding : Tout les ordres qui étaient donnés par ses supérieurs.
Procureur : Quelle était la nature de ces ordres? (pause) Mme Ding?
(pause plus affirmée)
A-t-il arrêté des pratiquants de Falun Gong ? (pause)
Mme Ding : Oui.
Procureur : A-t-il condamné des pratiquants de Falun Gong à des peines de travaux forcés ?
Mme Ding : Oui
Procureur. : A-t-il battu des pratiquants de Falun Gong ?
Mme Ding : Non.
Procureur. : A-t-il ordonné quon batte des pratiquants de Falun Gong ?
Mme Ding : Je ne sais pas les ordres quil a donné.
Procureur. : A-t-il ordonné que des pratiquants de Falun Gong soient nourris de force.
Mme Ding : Je ne sais pas.
Procureur. : A-t-il dit à ses officiers que les morts des pratiquants de Falun Gong seraient comptées comme des suicides ?
Mme Ding : Je ne sais pas.
Procureur. : A-t-il ordonné à ses hommes de choquer des pratiquants de Falun Gong avec de multiples bâtons électriques ?
Mme Ding : Je ne sais pas.
Procureur. : A-t-il ordonné que des pratiquantes soient jetées en prison avec des prisonniers hommes ?
(Mme Ding et le mandataire de la défense parlent en même temps)
Mme Ding : Je ne sais pas!
Mandataire de la défense: Objection votre honneur !
Juge : Objection retenue.
Procureur. : (immédiatement) Est-il vrai que les ordres étaient donnés pour diffamer les pratiquants de Falun Gong, leur couper toutes ressources financières et les détruire physiquement ?
Mme Ding : Ces ordres ne sont pas venus de mon mari.
Procureur. : Doù ces ordres sont-ils venus ? Qui a exécuté ces ordres ?
(courte pause) Votre mari était le chef du bureau 610 de la Province du Heilongjiang. Nexécutait-il pas les ordres quon lui donnait ?
Mme Ding : (pause) Il navait pas le choix.
Procureur. : Pas le choix ? Mme Ding, il y toujours le choix.
Mme Ding : Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Si vous compreniez lhistoire de la Chine, si vous compreniez la nature du Parti Communiste alors vous comprendriez Il ny a pas de chose comme un « choix » en Chine. Quand Mao a lancé la Révolution Culturelle, il a détenu et torturé le président de la Chine. Quand Deng Xiaoping a ouvert le feu sur les étudiants de la Place Tienanmen et que le chef du Parti Communiste a perdu son pouvoir, qui avait le choix ? Jiang Zemin contrôle larmée. Qui a le choix ? Ce nest pas seulement le Falun Gong qui a été persécuté. Jai été persécutée, aussi, tout comme ma famille et chaque personne en Chine.
Procureur. : Etes-vous en train de dire que Jiang Zemin est la personne responsable de la persécution du Falun Gong ?
Mme Ding . : Oui.
Juge: Etant donné ce que vous avez décrit jusquici, il est correct de dire que le Bureau « 610 » a été lagent principal pour imposer et mettre à exécution la volonté de Jiang de détruire le Falun Gong. Et que Jiang a donné à ce système un pouvoir au dessus des lois et au dessus de toute sorte de procédure.
Mme Ding: Oui, votre honneur.
Harcèlement Outre Mer
Procureur. : Jaimerais maintenant appeler Terrance Williams au banc des témoins. M. Williams, que faites vous dans la vie ?
M Williams: Je suis maire de Martinville dans le Texas.
Procureur. : Lannée dernière vous avez signé une proclamation soutenant la pratique du Falun Gong et condamnant la persécution. Pourriez vous nous en parler ?
M Williams: Oui, monsieur. Lété dernier, jai reçu un appel dans mon bureau me proposant de recevoir un couple de jeunes femmes et un homme qui passaient par notre ville. Je les ai invités dans mon bureau, et ils commencèrent à me parler de la nature de leur pratique spirituelle et des terribles histoires de gens persécutés parce quil pratiquaient cette méthode.
Ils me regardaient dans les yeux quand ils parlaient et jai ressenti quils étaient bons et honnêtes. Ils avaient une façon gentille de sexprimer, alors je leur ai demandé comment je pouvais les aider. Ils ont dit quil était bon que des élus, ici aux Etats Unis, montrent publiquement leur soutien, et ils mont demandé si je signerais une proclamation. Jétais plus quheureux de pouvoir faire cela.
Alors ils partirent, je leur ai souhaité bon courage, et leur ai dit de me laisser savoir sil y avait quoi que ce soit que je pouvais faire pour eux.
Procureur. : Que sest-il passé après cela ?
M Williams : Deux semaines après que la proclamation soit envoyée, jai reçu un dossier par mail. Il était rempli de matériaux hideux attaquant la pratique pour laquelle javais signé la proclamation aussi bien que les gens pratiquant cette méthode.
Procureur. : Quelle est cette pratique ?
M Williams: Cest la pratique du Falun Gong.
Procureur. : Quoi dautre dans le dossier ?
M Williams: Bien, comme si les matériaux nétaient pas suffisamment offensants, il y avait en plus une lettre du Secrétaire du Consulat Chinois qui me demandait timidement dannuler la proclamation.
Je ne suis pas facilement impressionné, mais je peux vous dire que cela ma fait froid dans le dos. Ici aux Etats Unis quun gouvernement étranger ait laudace de me dire, en tant quélu, ce que je pouvais et ne pouvais pas faire. Je me suis demandé ce qui leur permettait de croire quils pouvaient se permettre un tel culot, sur le sol américain. Jai envoyé une lettre de réponse à lhomme du consulat et lui ai dit quindépendamment de la façon dont il pouvait fonctionner là doù il venait, ici aux Etats Unis, nous prenons notre liberté au sérieux. Jai dit que les ordures quils mavait envoyées nétaient pas bienvenues et sil voulait que lon discute, il pouvait me rendre visite que nous parlions en face à face ; Il ne répondit pas à mon invitation.
Procureur. : Plus de questions votre honneur. Merci M. Williams.
M. Wiliams: De rien.
Juge: Défense?
Défense: Pas de question votre honneur.
Procureur. : Est-ce que lun dentre vous pourrait commencer et nous dire ce que vous connaissez de la persécution du Falun Gong aux Etats Unis.
Lun des trois savance et commence à parler.
Leeshai: Nous savons que Jiang Zemin et son organisation 610 ont un réseau despions aux Etats Unis. Nous savons cela à cause de lun dentre eux, un certain M. Liao, qui la avoué. Nous avons sa confession écrite, lévidence de ses crimes cahiers et autres enregistrements, et des dépositions de témoins. Parce que jai servi en tant quavocat légal dans des procès récents, jai ici une copie certifiée des parties probantes de ses cahiers.
Juge: Huissier, sil vous plait faites les marquer comme pièces à conviction numéro 2 et mettez les en évidence. [lhuissier exécute la demande]
Procureur. : Pourriez vous résumer les contenus de ces cahiers pour nous ,
Leeshai: Ils racontent comment M Liao a reçu 3500 dollars dun « employé » du consulat Chinois pour avoir récolté de linformation sur les pratiquants de Falun Gong. M Liao a été aussi vu en train de voler des notes sur des personnes de contact du Falun Gong.
Procureur. : Est-ce que M. Liao admet quil a travaillé pour le prévenu ?
Leeshai : Il a admis avoir travaillé pour quelques agents Chinois qui avaient des liens étroits avec le Bureau « 610 » de Jiang Zemin.
Il y a eu des cas similaires à San Francisco, Chicago, et New York où des agents chinois nont pas seulement harcelé mais assailli des pratiquants de Falun Gong. Quelques hommes ont déjà été poursuivis et condamnés pour leurs crimes. Parce que les assaillants ne ciblaient pas des individus mais des pratiquants tels que les représentants dun large groupe dune foi ou croyance particulière, je pense quon peut sans doute les nommer crimes de haine. Même pire, ils semblent être des crimes de haine commis par des agents dun gouvernement étranger ici, sur le sol américain.
Juge: Etes vous en train de dire que vous croyez que les difficultés que les pratiquants de Falun Gong ont rencontrées ici aux Etats Unis, sont juste une extension de la persécution en Chine ?
Leeshai: Oui, votre honneur.
Juge: Des questions en plus pour votre témoignage ?
Procureur. : Non, merci. Plus dautres questions.
Mandataire de la Défense : Je nai pas de questions pour le moment.
(le reste du script sera publié sur le site de Clearharmony dans les prochains jours)
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