Jai été arrêtée dans laprès midi du 30 octobre 2002 à la porte de luniversité par deux policiers en civil, qui nont présenté aucun document legal. Je leur ai demandé : « Qui êtes vous ? Pourquoi me traitez vous ainsi ? » Les deux policiers nont rien dit mais ont continué à me battre si méchamment que ma vision sest brouillée et déformée. Jai été emmenée de force à lhôtel de Hongxing. Plus tard ce jour là jai appris que plusieurs autres pratiquants avaient aussi été illégalement appréhendés.
La police me maintenait menottée à une chaise vingt-quatre heures par jour. Ils changeaient continuellement les gens qui minterrogeaient et me torturaient. Même alors que javais mes règles, ils ne mont pas laissée tranquille. Jai tant souffert que jatteignais la limite de ce que je pouvais endurer. Jai protesté contre leurs actions illégales en faisant une grève de la faim, mais ils ont inséré une mixture dans mon estomac à laide dun tube. Dix jours plus tard, ils ont laissé le tube dans mon estomac, sans le retirer. Une fois, la police ma menotté les mains derrière le dos attachée à la chaise. Ils ont fait passer un tube à travers une narine jusquà mon estomac. Lautre narine était recouverte dadhésif. Je ne pouvais respirer que par la bouche et javais continuellement la nausée. Même ainsi les policiers qui me surveillaient (qui appartenaient au Premier Département de la Sécurité Publique) ont continué à minterroger, et lun dentre eux a dit ; « Veux tu dormir ? Tu ne pourras jamais dormir si tu ne parles pas de cette question aujourdhui. » Jai fermé les yeux sans dire un mot, alors le policier ma frappée le front de sa main. Je souffrais tout le temps assise sur la chaise. Lorsque deux policiers sont allés dormir, jai réussi à retirer le long tube dans mon estomac avec mes deux pieds. Dans mes efforts les menottes se resserraient de plus en plus et le jour suivant javais les deux mains enflées. Par la suite ils ont amené des collaborateurs [Danciens pratiquants de Falun Gong qui se sont retournés contre Dafa sous le lavage de cerveau et la torture du camp de travail forcé pour femmes et leur ont demandées de me donner à tout de rôle des sessions de lavage de cervau de façon continue. Sous la pression continuelle, la menace et les tortures mentales, ma volonté sest peu à peu effondrée, et jai signé une « garantie ». Ce nétait pas ma véritable intention, jy ai été absolument forcée. Pendant soixante dix jours et nuits, jai été menottée à une chaise, privée de sommeil et soumise à la pression.
Aujourdhui, je rétracte formellement toutes les déclarations trahissant Dafa que jai été forcée de faire. Je nie solennellement les accusations quils mont forcée à admettre.
Pour autant que je sache, les policiers cherchent des pratiquants à persécuter en jalonnant des endroits où ils pensent que les pratiquants peuvent être, surveillant les téléphones, suivant les pratiquants, etc. Un homme de patrouille ma dit quil y a des caméras près de chaque intersection le long des routes. Après que les policiers aient arrêté des pratiquants de Dafa, ils les emmènent dans un hôtel où ils les détiennent. Il y a un pratiquant avec quatre policiers dans chaque chambre. Les quatre policiers comprennent un du Premier Département de la Sécurité Publique, un de la Sous Sécurité Publique, ou de la Sous-station de Police, et deux sont des patrouilleurs de service.
Les personnes directement impliquées dans la persécution sont : Ding Tao du Premier Département de la Sécurité Publique, Cheng Song, Luo Jian, LIang Wenming, Jiang Yi (femme), Shi (nom de famille), Zhang (nom de famille) et Wang (nom de famille).
Version chinoise disponible à
http://www.minghui.org/mh/articles/2003/7/11/53818.html
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