Nous savons maintenant que le SRAS s’est propagé dans toute la Chine. Jiang Zemin a voulu jeter un voile sur sa tyrannie durant le 16e Congrès du Peuple ainsi que deux conférences importantes, le Congrès National du Peuple et la Conférence de Consultation Politique, qui ont eu lieu l’an dernier. Il a donc caché l’existence de l’épidémie qui s’était déclarée. Le Directeur du Département de la Santé a ensuite été limogé pour avoir caché la réalité sur le SRAS. Mais c’était juste un bouc émissaire à qui on avait ordonné de mentir au public. Heureusement pour les autres pays, Dr Jiang, un médecin de l’Hôpital de la République du Peuple, a révélé la vraie situation et gagné le respect et la reconnaissance de beaucoup de gens en Chine et à l’étranger pour les avoir aidés à échapper à ce fléau qui était masqué par les mensonges et la trahison du gouvernement chinois.
Le citoyen américain Dr Charles Li voulait dénoncer un fléau encore plus grand en Chine, qui a aussi été masqué par le régime de Jiang : la persécution, la torture et le meurtre de citoyens chinois qui suivent les principes de Vérité, de Bonté et de Patience. Ce « fléau politique » mortel et contagieux n’est pas moins une menace que ne l’est le virus du SRAS. Les policiers, tueurs à gage du régime de Jiang, ont déjà tué 720 des pratiquants de Falun Gong en Chine et sauvagement torturé et persécuté d’innombrables autres pratiquants. Pourtant aucun de ces policiers n’a été puni et aucune de ces atrocités n’a été rapportée par les médias de Chine. Au contraire, les médias subventionnés par des citoyens mais contrôlés de force par le dictateur, ont sans pitié présenté les tortures et la persécution comme une « influence salutaire de rééducation. » On récompense les criminels et on encourage le crime. Les policiers du régime de Jiang persécutent cruellement les pratiquants de Falun Gong et sont sans scrupules aussi en s’en prenant à d’autres innocents en Chine ; n’importe qui peut devenir la victime de leurs atrocités. Etre injuste envers une personne, c’est être injuste envers tout le monde.
Récemment on a appris qu’un étudiant nommé Sun avait été battu à mort par la police parce qu’il avait un problème temporaire de permis de résident. C’est parce que Sun était étudiant, que l’on a révélé sur Internet ce qui lui est arrivé. Mais on est en droit de se demander combien de travailleurs ont été brutalement torturés à mort par la police à cause de leur problème de permis de résident et dont la nouvelle n’a pas été publiée. On a aussi appris qu’une étudiante du nom de Liu a été détenue par le Bureau de la Sécurité Nationale parce qu’elle avait publié quelques articles très modérés de « Liberty Group » sur Internet. On n’a plus de nouvelles d’elle depuis. On a aussi entendu parler de ce webmaster, du nom de Wang, qui a été condamné à 5 ans de prison parce qu’il avait publié quelques articles critiquant le dictateur sanguinaire sur son site. Durant sa détention il a souffert des humiliations cuisantes et de graves sévices aux mains des gardiens. Il y a beaucoup d’exemples de ce genre. Sous la dictature de Jiang, le fléau de la tyrannie a débouché sur la persécution sans scrupules dans toute la Chine, et personne ne sait combien d’innocents sont morts ni combien de personnes ont été privées de leur liberté et de leurs droits les plus élémentaires.
Ce que Dr Charles Li voulait faire, c’est mettre à jour les crimes du régime de Jiang. Habituellement, les démons se cachent et ont peur de la lumière du soleil. Dénoncer leurs crimes est la manière la plus efficace d’y mettre fin. Si les faits sur la persécution des pratiquants de Falun Gong sont dénoncés à grande échelle en Chine, on va pouvoir revendiquer leurs droits et ceux du peuple chinois. Tous les Chinois pourraient en bénéficier.
3 juin 2003
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