Regard sur le SRAS de la perspective de la médecine et de la sociologie: La vraie histoire du SRAS

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo
Le Centre International de l'Information de la bibliothèque publique du Queens à New York tient une conférence sur SRAS

La propagation du SRAS à Beijing est devenue le centre d’attention du monde. De nombreux personnels médicaux ont attrapé la maladie. Samedi 26 avril, le Centre International d’Information de la bibliothèque publique de Queens a tenu une conférence spéciale sur le SRAS. Dr. Xu Jianchao, le chercheur associé de l'Ecole Médicale de l'Université de Yale, M. Hu Ping l’analyste politique et Shi Shan, un journaliste de Free Radio Asia ont été invités à parler du SRAS du point de vue de la médecine et de la sociologie.


        

Parler du SRAS d’un point de vue médical.




En introduction Dr Xu Jianchao a fait une introduction détaillée sur le SRAS, sa cause, les différents moyens de propagation, le diagnostic, le traitement et la prévention. Il a précisé que le SRAS s’était propagé de Guangdong en novembre dernier. Les scientifiques médicaux ont découvert qu’il était provoqué par un virus dont la période d’incubation allait de 2 à 7 jours. Actuellement on sait que le virus se transmet par un contact direct avec des personnes ayant la maladie ou en contact direct avec du matériel infecté ainsi que par la dispersion de grosses gouttelettes respiratoires. Le milieu médical reconnaît que d’autres formes de propagation existent

Le Parti a une responsabilité indéniable dans la propagation du SRAS

Shi Shan dit que quand il a essayé de recueillir des informations, il a découvert que le gouvernement chinois cachait des informations sur l’épidémie. Il estime que le gouvernement chinois a une responsabilité indéniable dans la propagation du SRAS.

Shi Shan a précisé que selon des articles de media, le 16 novembre dernier, le premier malade du SRAS est venu se soigner dans un hôpital de Heyuan dans la province de Guangdong. Dans les dix premiers jours de décembre, 7 membres du personnel médical étaient infectés et leur cas signalés aux autorités de la province de Guangdong. Pourtant, le 3 janvier de cette année le journal local a écrit qu’il n’y avait aucune infection à Heyuan mais seulement une grippe provoquée par le changement de saison. Au milieu de janvier plusieurs personnels médicaux de l’Institut médical de Zhongshan étaient infectés. Les gens commencèrent à se rendrent compte de la diffusion de l’épidémie par email et par téléphone portable. Ils commencèrent à acheter de grandes quantités de médicaments supposés avoir un effet préventif.

Mi-février le Département de la Santé de la Province de Guangdong confirma l’existence du SRAS. Les médias d’outre-mer commencèrent à suivre l’affaire et à écrire des articles. Cependant les journaux de Guangdong cessèrent subitement d’écrire sur le SRAS. C’était pendant le Nouvel An Chinois. Plusieurs ouvriers de Guangdong rentrèrent chez eux pour célébrer le Nouvel An et enmenèrent le virus dans différents endroits du pays. Les experts de l’Institut de Recherche sur les Virus de la Province de Guangdong dirent aux médias que le virus n’était pas du tout sous contrôle mais qu’ils avaient reçu l’ordre de ne pas en parler.

En mars, l’OMS demanda à Beijing la possibilité d’étudier l’épidémie. Beijing refusa. L’OMS déclara que Guangdong était une région épidémique. Beijing accepta soi-disant l’étude de l’OMS mais adopta un moyen de transferts de malades pour dissimuler la situation. Bien que Beijing ait annoncé maintenant que le SRAS était une épidémie et ait demandé l’annonce réelle des cas, les nouvelles étaient données par les gouvernements et non par le public En outre , ces nouvelles n’ont pas été largement diffusées au public mais retenues à l’intérieur du parti en tant que documents internes.

Shi Shan pense qu’à l’arrivée du SRAS, le gouvernement chinois ne se préoccupa pas des moyens de contrôler la maladie mais se préoccupa plutôt de la stabilité politique et de la croissance économique au détriment de la vie des gens.

Importance de La Liberté de Presse de la perspective du SARS

L’analyste politique renommé, Mr Hu Ping précisa que récemment le gouvernent chinois a changé sa stratégie en publiant des informations sur l’épidémie. Mais ce retournement de situation n’est pas du à un changement profond mais plutôt du à la pression extérieure. Si à Hong Kong des étrangers n’avaient pas été infectés, s’il n’y avait pas eu de pression de la part des médias étrangers et de l’OMS, et si tous les malades n’étaient que des chinois, il est difficile d’imaginer ce qui se serait produit.

Bien que le gouvernement chinois ait changé d’attitude, les données qu’il a publiées n’étaient pas crédibles, parce qu’il était la seule voie d’information. Récemment, le gouvernement chinois a essayé d’arrêter ceux qui propageaient des « mensonges » sur Internet. Mais ce qui avait été considéré comme mensonges auparavant fut vérifié par la suite comme étant la vérité. Le Ministre de la Santé, Zhang Wenkang était le véritable menteur..
Hu Ping estimait que seule une société ouverte pouvait être immunisée des mensonges. Suite à l’accident du 11 septembre, nous pouvons voir que quand une société ouverte se trouve face à une crise, le peuple soutient son gouvernement et démontre une capacité naturelle à résister aux mensonges . Les gens coopèrent, agissent rationnellement et ouvrent leur cœur. Les volontaires se réunissent et travaillent sur le terrain sans qui y ait besoin de l’intervention du gouvernement. On peut se demander pourquoi les Etats-Unis n’ont pas été blâmés par la propagation du SIDA ; tout le monde blâme la Chine pour la propagation du SRAS parce que le gouvernement chinois a caché des informations et qu’il n’y a pas de liberté de presse en Chine. L’image de la Chine a été considérablement ternie au niveau international à cause de la dissimulation des faits sur l’épidémie du SRAS. Sa crédibilité est en plein déclin.

Hu Ping citait les mots d’un économiste “ Les hommes ne mourront pas de faim à moins que des humains forcent d’autres humains à mourir de faim. » Lors de ses recherches cet économiste a découvert que de grandes famines désastreuses se sont produites seulement dans les endroits où il n’y a pas de liberté de presse. Hu Ping a conclu en disant « Les gens peuvent ne pas venir à bout d’une calamité naturelle, mais nous devrions pouvoir venir à bout de tout désastre crée par l’homme ».

On suspecte le gouvernement de falsifier des certificats de décès officiels




Le beau-frère d’une personne est mort à l’Institut Medical de Zhongshan dans la province de Guangdong. Sur le certificat de décès délivré par l’hôpital il est écrit « mort d’hémorragie cérébrale ». Pourtant l’hôpital avait invoqué comme raison « l’infection » pour interdire la visite des membres de sa famille. Cette personne a soupçonné que son beau-frère était mort du SRAS mais la vraie raison a été délibérément dissimulée par le gouvernement chinois. Plusieurs membres du personnel du Consulat Chinois à New York assistaient au séminaire.
Récemment un article est apparu sur Internet disant que le virus du SRAS venait d’un virus biochimique venant d’Amérique et de la Russie. Les experts en biochimie et en médecine en ont ri en disant que la plupart des gens ont peu de connaissance sur la haute technologie et certains prennent ces dires comme ayant une base scientifique. Comme beaucoup de gens en chine ont attrapé la maladie, les chinois ont commencé à blâmer l’Amérique et la Russie.

Un spécialiste américain sur la Chine, Mr Shi Cangshan dit « A chaque fois que le Parti Communiste Chinois rencontre des difficultés, il fabriquera des mensonges pour détourner l’attention du peuple et pour déplacer la responsabilité sur quelqu’un d’autre et inciter à la haine. Pendant la guerre d’Irak, le gouvernement chinois a utilisé les medias gérés par l’Etat pour inciter la population à se méprendre sur l’Amérique et à haïr l’Amérique. Aujourd’hui la propagation du SRAS a amené le Parti et la population à pratiquement périr. Ils complotent pour transférer leur responsabilité et rejeter le blâme sur l’Amérique ou sur d’autres pays afin d’échapper à leur responsabilité. Shi Cangshan a dit « 100% des medias chinois sont contrôlés par le Parti. 80% des medias chinois outre-mer sont soit contrôlés par le parti ou l’ont comme actionnaire, parfois avec des investissements directs ou par l’achat d’actions. Actuellement quelques fameux medias de Taiwan ont aussi le Parti comme actionnaire. Il est vraiment facile pour le Parti de propager des mensonges.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.