Altérations de l’expression génétique par la « cultivation » du Falun Dafa (Futures Sciences et Cultures-2002)

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo
Lili Feng, Professeur MD d’immunologie, Baylor College of Medicine, Houston, Texas, USA

L’influence du mental (appelé aussi 'esprit' ou 'conscience') sur le corps physique est un champs ouvert a l'investigation en médecine moderne. Récemment, de plus en plus de preuves viennent démontrer que l’esprit peut de plusieurs façons agir sur le corps physique et le transformer, particulièrement par le système immunitaire et le système endocrine. Cependant, aucun effort n'a été fait pour essayer de comprendre l'influence de l’esprit sur les gènes. Il existe trois raisons à cela : premièrement, la science moderne peine a définir et a quantifier l’esprit ; deuxièmement, elle se concentre sur les aspects biologiques du corps humain ; troisièmement, il n’existait pas de groupe de personnes avec des recherches spirituelles aussi homogènes .


Récemment, les accomplissements du projet du génome humain et l’application étendue des techniques de micro collection d’ADN (DNA micro-array) ont rendu possible la recherche dans ce domaine. Les pratiquants de la méthode Falun Dafa conviendraient aux finalités d'une telle recherche. Le fait qu’ils cultivent l’assimilation aux principes de « Zhen-Shan-Ren » (Vérité-Bienveillance-Patience) et qu’ils ne pratiquent pas « une deuxième voie de cultivation » font de ce groupe des sujets de choix pour cette étude. Nous avons obtenu des résultats qui différaient visiblement des valeurs normales en examinant l’expression génétique dans les neutrophiles des pratiquants de Dafa ,à savoir: une amélioration du système immunitaire, une diminution des rythmes métaboliques des cellules, et une diminution visible des processus de dégradation des protéines. La découverte la plus intéressante est que nombre de ces changements fonctionnent ''dans les deux sens''. Avant de pousser plus avant l'explication de ces mécanismes, nous parlerons du développement et des limites de la science moderne, puis nous reviendrons aux résultats de notre expérience.

Les effets de l’esprit : une terre vierge que la science n'a pas exploré

L’esprit et la matière ont été séparés « officiellement » au XVIIe siècle. René Descartes* (1596-1650) philosophe et mathématicien et l'un des fondateurs de la science moderne croyait que l’univers était composé de deux substances différentes, l’esprit et la matière (ce qu'on appelle le dualisme). Il ne pensait pas que la science puisse étudier l’esprit, ainsi qu'il l'écrivit à son ami le célèbre Galilée (1564-1642) : « L’esprit est trop difficile à cerner scientifiquement. Etant un scientifique, étudie la matière et laisse l’esprit à la religion ». Par le passé, la religion était très puissante et opprimait la science. Puis la science s'est développée et est entrée dans son époque glorieuse, et la religion fut complètement battue. Même le Pape (Paul II) a reconnu que la théorie de l'évolution de Darwin était « plus qu’une simple théorie» en Octobre 1996. Il semble que la religion, à laquelle revenait la responsabilité du développement de l’esprit et de la conscience se soit désormais convertie á la science, qui ne s'applique qu’à la compréhension de la matière.

Le fondement de la science moderne c’est «ne croire qu'après avoir vu ». Chaque implication d'un facteur spirituel met tout le monde mal à l’aise.' Les facteurs spirituels sont trop compliqués. Comment pouvons-nous les étudier ? On ne peut pas les voir et on ne peut pas les toucher, et nous n’avons pas l’équipement qui est capable de les mesurer'. Par exemple, nous nous sommes sentis plutôt impuissants quand certaines personnes nous ont dit ; « On ne peut pas échanger la conscience contre de l’argent, donc ça ne nous intéresse pas. […Personne ne peut définir ni quantifier des états mentaux ou spirituels. Par exemple, un grain de beauté ne pourrait pas représenter une unité de bonheur; la joie n’a pas d'état de concentration ;on ne pourrait pas représenter une unité de tristesse par un gramme ou une autre unité de même qu' on ne peut pas décrire un degré de haine ; des décibels ne pourraient pas montrer une somme de douleur, etc. L'absence d'une méthode pour mesurer ces choses, montre clairement que les scientifiques modernes ont choisit de négliger les facteurs spirituels ou mentaux. Cependant, les êtres humains vivent l'influence et les conséquences de ces états émotionnels positifs ou négatifs.

Il y a peu de temps que les scientifiques ont fini de répertorier et classifier les séquences du génome des êtres humains et de quelques autres créatures. Les séquences du génome humain et de celui des gorilles sont à 99% identiques. Le grand nombre de séquences similaires chez les humains et les autres animaux (notamment les souris), est étonnant. Les humains ont seulement trois fois plus de gènes qu’un Drosophile (13,600). Dix pour cent des gènes humains sont fortement apparentés avec les gènes de élégance C, Drosophile C [1,2]. Il y a aussi beaucoup de similarités entre les gènes d’un être humain et ceux des bactéries [3-5]. La chose la plus surprenante est comment des dizaines de milliers de gènes similaires forment le noyau fondateur de la structure à la fois de l’humain et de la souris. Les humains et les souris partagent étonnement des systèmes biologiques similaires , y compris le système des neurones. Nombre de ces molécules sont interchangeables [6]. Il semble que ces découvertes soutiennent la théorie de l’évolution de Darwin, qui a éliminé la particularité de la biologie humaine dans la nature et par conséquent, a rendu possible l’utilisation d’ animaux comme substituts aux humains dans les expériences. Mais à y réfléchir attentivement, quelle est exactement la différence entre les humains et élégance C, Drosophile et la souris?

Un être humain n’est pas seulement un corps de chair, ou un animal avec une forme humaine. La plus grande différence entre les humains et les animaux est une différence spirituelle et mentale. Ainsi, la souris ne ressentira pas de culpabilité si elle a volé de la nourriture, et un cochon ne ressentira pas de douleur à cause d’un mariage malheureux. Même le singe, qui est si proche des humains, ne se sentira pas gêné si on le voit nu. Seuls les humains possèdent une conscience appartenant à des domaines plus élevés. Bien évidement, l’homme ayant un corps physique, fait aussi l'expérience de la douleur et des maladies physiques, comme s'il se casse le bras, perd ses dents, ou subit les conséquences de déficiences génétiques, il subit la naissance, la vieillesse, la maladie, et la mort. Physiquement, les humains et les animaux ne diffèrent pas beaucoup. Cependant, les chercheurs se rendent compte de plus en plus que les maladies sont liées aux facteurs mentaux et spirituels. Même la vitesse de pénétration d’une maladie génétique causée par une déficience génétique est en corrélation avec les facteurs spirituels et mentaux.

Plus simplement dit, l’essai d’un nouveau médicament dans la médecine moderne commence par des expériences in vitro avec les cellules de culture et des expériences in vivo avec les animaux : d’abord avec les souris, ensuite avec les animaux plus grands comme les singes, et finalement avec les humains. La plupart des médicaments sont produits de cette façon. Les médicaments ainsi conçus ne peuvent agir que sur le corps physique,tant il est vrai que la science n'a jamais pris en considération les facteurs spirituels. Même si le test final est fait sur le corps humain, c'est en le considérant toujours seulement comme un morceau de chair vivant composé de molécules et sans âme, ou seulement comme un corps similaire à ceux des animaux.

On trouve partout les problèmes causés par la fonction purement matérialiste des médicaments. Les médecins s’aperçoivent souvent que l'utilisation de mêmes médicaments dans le traitement de malades qui ont des attitudes différentes envers la vie peut produire des résultats très différents. L’issue peut aussi être différente quand un malade est traité par le même médicament mais dans des conditions personnelles différentes. L’effet et la toxicité d’un médicament particulier peuvent varier quand le malade l’a pris dans des états mentaux différents. C’est parce que dans des états mentaux différents, le corps réagit différemment aux traitements médicamenteux, et la capacité du foie et des reins à traiter et éliminer les médicaments peut varier aussi. Il est concevable que la toxicité d’un médicament administré à une personne optimiste puisse diminuer, tandis que pour une personne déprimée, il peut être très nuisible [7]. Dans la vie quotidienne, on peut facilement vérifier la différence des réactions corporelles à l'ingestion d'une substance étrangère comme l'alcool ou à des nourritures particulières. Ces questions semblent au delà de la science car elle ne se donne pas les moyens d'y répondre.

L'univocité du développement des médicaments dans une optique complètement matérialiste ne constitue probablement qu’un problème mineur. Ce qui est plus problématique est que les gens s’habituent à compter seulement sur les avancements scientifiques et l’amélioration de la qualité des médicaments. Cette dépendance des facteurs externes ne perturbe pas seulement l’autorégulation biologique interne, mais elle se solde aussi par une conséquence plus terrible et souvent oubliée : nous renonçons à notre propre spiritualité. Cela explique pourquoi il existe un domaine de recherche comme celui du clonage humain. La manifestation extrême de cette voie est que petit ç petit les gens ne se font plus confiance à eux même et à leur propres capacités naturelles spécifiques d’être humain. Les humains différent des autres animaux parce que nous avons des esprits et des âmes humains et non seulement des corps humains.

En réalité ,s'il suit son développement naturel, un organisme, établit constamment un système qui est le plus autorégulé et le plus auto optimisé possible. C'est ainsi que le système immunitaire du corps humain lui confère la capacité de distinguer entre lui-même et les substances étrangères. L’équilibre entre l’apoptosis (maintient d'une une cellule) et sa prolifération régule l’intégrité de l’organisme. Le mécanisme d’auto développement et d’autoréparation de l'organisme est l'ultime réussite de la nature. S'il en était autrement, il n’y aurait pas un développement et une régulation normale des espèces; Ces mécanismes opèrent à grande échelle, non à l'échelle du particulier.

On dit souvent : « Calmez-vous, reposez-vous et nourrissez-vous pour regagner votre santé », cela veut dire : Laissez faire la nature et attendez que votre corps récupère tout seul. L'activité de chaque cellule détermine celle de nombreuses molécules et cellules. La plupart des molécules et cellules sont des épées à double tranchant .Par exemple, un des facteurs de transcription le plus important qui s’appelle NF-kappa B et qui contrôle la synthèse des facteurs de croissance, joue un rôle en tuant des microorganismes. Mais en même temps, il s'endommage lui-même [8-11]. Par conséquent, les régulations du niveau moléculaire ne peuvent éviter les effets secondaires négatifs. Mais la médecine moderne ne fonctionne qu'à ce niveau, donc elle cause à la fois des profits et des dégâts. Tandis que les régulations spirituelles agissent à un niveau plus élevé, la cible de leur action n’est pas un gène particulier, mais le maintien d'un équilibre entre les facteurs positifs et négatifs.

Les pratiquants de Falun Dafa sont des pionniers d’une science universelle
A présent de plus en plus des gens reconnaissent l’influence de l’esprit sur le corps. Le soutien financier des Instituts Nationaux de Santé (INS) dans ce domaine augmente chaque année. En 1999, l’université de Pittsburgh a reçu 10 millions de dollars pour étudier l’interaction entre l’esprit et le corps. Récemment l’INS a aussi financé un programme pour guérir les malades atteints du SIDA par « la thérapie de la prière ». Ils ont aussi affecté une partie des fonds à la recherche sur l’effet placebo. En plus, les bourses de recherche pour la médecine alternative augmentent chaque année. Cette recherche met l’accent sur les changements psychologiques des malades. Bien que les chercheurs aient obtenu des résultats positifs, avec leurs états d’esprit étroits, ils n’ont pas encore fait une percée importante.

La science a progressé lentement dans le domaine de l’esprit parce qu’elle ne peut ni quantifier ni définir l’esprit. Comme les scientifiques ne peuvent pas comprendre clairement comment fonctionne l’esprit, leurs applications dans cette recherche reste limitée à la conscience subjective, incluant les émotions et les humeurs. En revanche, tandis que la moralité de la société diminue, la frontière entre bien et mal se brouille. En 1992, M. Li Hongzhi a introduit le Falun Dafa au public. M. Li a dit : « l’homme possède un corps matériel, mais il n’en est qu’une partie, l’autre partie se compose de son tempérament, de sa nature propre, de son caractère et de son Yuanshen (Esprit Originel) formant ainsi l’homme intégral, indépendant et doué d’individualité. Il en est de même en ce qui concerne notre Univers constitué des galaxies et d’autre systèmes stellaires, de vies et d’eau, de tous les êtres et de toutes les choses, bref tout ce qui en représente l’existence matérielle ; mais parallèlement, il contient le même attribut, « Zhen-Shan-Ren » (Zhuan Falun, Première Leçon). Quand l’esprit de quelqu’un s'assimile à la nature de l’univers, Zhen-Shan-Ren (Vérité-Bienveillance-Patience), on peut éprouver la vraie valeur de la vie et être témoin de la vérité de l’univers. Zhen-Shan-Ren a touché la corde sensible des coeurs de plus de 100 millions de personnes. Ces 100 millions de personnes ont fait un pas sur la voie consistant à s’harmoniser à la nature de l’univers, Zhen-Shan-Ren. Pourtant, quand une société devient si matérialiste, il devient difficile de purifier son mental.

Le magazine Nature a publié un article sur la recherche économique qui conclue que les gens sont de moins en moins capables de patience. Dans les expériences avec les animaux, on a montré que les animaux ne s’occupent que de gains individuels et immédiats et quelques fois pour ne pas savoir se projeter dans le temps,ils sacrifient les grands profits d’un individu ou de leur groupe entier pour un profit individuel immédiat. Actuellement, de plus en plus de personnes agissent d’une façon similaire à celle des animaux, et ils ont déjà infligé beaucoup de dégâts à la société et aux êtres humains. En fait, cela est une conséquence inévitable du fait que les gens poursuivent avec excès les gains matériels en négligeant la spiritualité. Les humains et les animaux différent très peu pour ce qui est de l’aspect de la structure moléculaire. Si on ignore la spiritualité, cela amènera certainement les conduites sociales à ressembler de plus en plus à celles des animaux.

L’assimilation à « Zhen-Shan-Ren » est évidemment incompatible avec les conduites sociales animales susmentionnées. Avec leurs propres expériences, les pratiquants ont dénoncé les préjugés de la science moderne, surtout pendant les trois dernières années de leur persécution brutale en Chine. L’esprit humain a une exigence qui est « Zhen-Shan-Ren », la nature de l’univers. L’esprit et la matière ne sont pas distincts. Les pratiquants de Dafa pratiquent les exercices (physiques) de Falun Dafa et cultivent aussi leurs coeurs (esprit). Ils ont atteint le niveau de « l’harmonie entre le ciel et l’homme » pendant le processus d’assimilation à l’esprit cosmique. Guidés par Zhuan Falun (le texte principal du Falun Dafa, écrit par M. Li Hongzhi), les pratiquants de Falun Dafa ont examiné comment le processus d’assimilation aux principes cosmiques de Zhen-Shan-Ren a un impact sur le corps humain, sur la vie, comme aussi sur la société humaine. Ils sont les pionniers de la science universelle. Dans les paragraphes qui suivent, nous discuterons certaines des caractéristiques supranormales des cellules des pratiquants de Dafa et donnerons une explication possible de ces mécanismes biologiques.

Les pratiquants de Falun Dafa forment un groupe protecteur

La qualité de la santé d’un groupe de personnes dépend de la résistance totale du groupe. En d'autres termes, plus grand est le nombre de personnes qui peuvent résister à une maladie spécifique, moindre est la chance qu’il y ait une épidémie. En termes de reponse aux microbes et virus il existe un groupe spécifique de gens qui s’appelle « les transporteurs ». Les transporteurs n’ont pas souffert de la maladie eux-mêmes, mais ils ne peuvent pas purger les microorganismes qui causent la maladie non plus. Donc, ils les passent aux autres. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, un de ces transporteur fameux a été nommée Mary typhoïde. Mary Mallon était un transporteur de typhoïde. Elle n’a pas souffert de la maladie mais elle ne pouvait pas tuer les bactéries dans son corps elle-même. Elle était cuisinière et beaucoup de gens qui ont mangé ses plats ont étés infectés.

Néanmoins, si beaucoup de personnes ont une résistance forte, ils fourniront la protection au groupe entier. Nous avons comparé l’expression de 12,000 leucocyte gènes dans les personnes saines qui ne pratiquent pas avec ceux des pratiquants en utilisant la technique de micro collection d’A.N.D (DNA microarray) [16]. Nous avons trouvé que plus de 300 gènes avaient évolué d’une manière perceptible par l'élévation ou l'abaissement de leur nombre. Parmi les gènes dont l'évolution impliquait la multiplication, il y avait ceux reliés a l’immunité, tels le facteur anti-microorganisme :Defensin [17-19], interféron [20] et I-309 [21-23], utilisé en défense contre l’HIV. En plus, la capacité des globules blanc à phagociter les bactéries s’est améliorée aussi. L’accroissement de la résistance peut aider à purger les microorganismes nuisibles, et empêcher ainsi leur propagation ce qui est bénéfique a ceux qui côtoient l'individu. Ce qui peut être l' explication médicale de : « quand une personne cultive, toute la famille en bénéficie ».

Cependant, le système immunitaire est une épée a double tranchant ; une augmentation excessive ne tuera pas seulement les microorganismes nuisibles, mais les cellules normales aussi. On a trouvé un autre changement étonnant dans le corps des pratiquants de Dafa. L’expression de quelques gènes, comme Bcl2 et Bcl-xL, qui peuvent empêcher la mort cellulaire lors d'une stimulation d’inflammation, a diminué sévèrement [24-26]. Cela assure une mort rapide pour les cellules inflammatoires après que celles-ci aient tué les bactéries pour adoucir les dégâts de l’inflammation dans le corps. Ce système qui fait « profiter soi et les autres » est la meilleure régulation que nous connaissions.
Comme nous le savons tous, de plus en plus de microorganismes commencent à résister aux médicaments. Beaucoup d’antibiotiques ne fonctionnent plus et ne sont plus utilisées. Cela peut être attribué en partie à l’abus des antibiotiques. L’augmentation de l’immunité des pratiquants de Dafa peut empêcher le besoin d’utiliser les antibiotiques. Les principes de cultivation de Dafa font du bien à la santé de la personne. et, dans une perspective sociale et médicale, forme un outil de protection idéal pour un groupe de gens .

Le « trou noir » dans les globules blancs des pratiquants de Falun Dafa a diminué

Les trous noirs servent de « tombeaux cosmiques » dont le rôle est l'élimination des corps célestes en phase de vieillissement terminale. Ce sont eux qui sont responsables de la fonction de nettoyage dans l'univers .Le corps humain possède aussi un système d'élimination des déchets. Les cellules ressemblent à un petit univers. Mais où est le système qui s’occupe de l’évacuation des déchets ?

Le métabolisme détermine la vitesse de la synthèse et de la dégénération de la protéine cellulaire. Dans chaque cycle de la cellule, les protéines doivent être renouvelées. Dans une cellule humaine saine, 50% des protéines qui étaient sythensées anormalement sont dégénérées dans un processus complexe qui s’appelle la proteasome. Chaque cellule normale peut semble t'il produire jusqu'a un tiers de ses protéines de façon anormale, mal pliées, ou endommagées . Dans des conditions pathologiques, ce pourcentage peut être même plus élevé.

Le nom entier de ce système de dégénération des protéines est le système dépendant de dégénération des protéines: Ubiquitin (UPP) [28-29]. Trois enzymes principaux du système : E1, E2, et E3 se partagent la responsabilité de la dégénération de beaucoup de protéines importantes de la cellule, comme celles des protéines qui s’occupent de la maîtrise du cycle cellulaire, de la division et différentiation de la cellule, du développement des réponses au stress, du développement morphologique du système des neurones, de l ‘abaissement des récepteurs de la membrane et des chaînes ioniques, de la synthèse des organelles cytoplasmiques, de la réparation de l' ADN, et du règlement des réponses immunologiques à l’inflammation. Pendant les dernières années, on a trouvé de plus en plus de maladies apparentées au fonctionnement défectueux de ce système telles les maladies génétiques, les maladies récessives dans le système des neurones, les troubles métaboliques, le cancer, l’atrophie musculaire, le diabète, l’hypertension, la septicémie, les maladies auto-immunes, l’inflammation, et quelques troubles associés à la vieillesse [2, 29-32]. Dans la plupart des cas, ces maladies sont soulignées par l’activité augmentée du système de la dégénération et une vitesse métabolique plus élevée que la vitesse normale. D'un point de vue physiologique et pathologique, ce système sert de trou noir de la cellule.

Nous avons trouvé que dans les globules blancs des pratiquants le taux d'une série d'enzymes importants du système est spectaculairement abaissée .Les 12 enzymes, y compris E2 et E3, pourraient donc être abaissés 24 fois en moyenne. Nous croyons que cet abaissement n’est pas primaire, mais secondaire. L’abaissement de l'expressions de quelques autres gènes qui font partie des protéines de l’A.N.D,de l’A.N.R, le métabolisme des protéines, et le processus d’oxydation cellulaire suggèrent que la cause d’abaissement est la diminution de la quantité des produits métaboliques (déchets). Les expériences avec les animaux suggèrent aussi que quand la vitesse métabolique diminue, l’expression du système protéinique dans le foie diminue aussi. Cela soutient aussi l’idée qu’une vitesse métabolique baissée peut amener à une diminution de l’UPP [33,34].

Actuellement l'utilisation des inhibiteurs protéiniques trouve une applications clinique dans le traitement du cancer. Les chercheurs ont obtenu quelques résultats positifs [35] sans toxicité avérée .Cela démontre l'efficacité clinique de ce système qui entraînant néanmoins la régulation de beaucoup d'autres molécules importantes, ne permet cependant pas d'éviter tout effet secondaire.

Nous croyons que, dans des conditions pathologiques, dues soit à une capacité insuffisante d'évacuer les déchets soit à une déficience génétique dans le système protéinique la meilleure façon de réparer la situation n'est pas de cibler nécessairement le système en lui même mais à un niveau plus élevé, de réduire la production des déchets. Même dans des conditions saines, une vitesse métabolique relativement basse fait du bien a l'organisme. Par exemple, les animaux dont les vitesses métaboliques sont basses ont moins de chances de contracter des maladies, un plus faible taux de mortalité et une résistance plus forte aux maladies. Il n’est pas difficile de comprendre qu’il est nuisible d’inhiber le trou noir pour réduire le traitement des déchets. Pour faire une comparaison simple: si une usine a trop de déchets, faudrait-il essayer réduire les déchets ou seulement l'appareil qui traite les déchets ? Si nous considérons le système de la dégradation des protéines comme un trou noir, nous croyons qu’il est inchangeable, et qu’il a la capacité de s’ajuster automatiquement.

Selon des études récentes, les trous noirs de notre Voie Lactée semblent être très occupés, exactement comme leurs doubles dans nos cellules. Ils sont remplis de corps célestes moribonds. Devons nous aussi essayer de les réparer? Il est probable qu’aucun fabriquant de médicaments n’essayera de produire un composé pour guérir la condition pathologique du trou noir dans notre galaxie. Cependant, selon le principe de « l’harmonie entre le ciel et l’homme », si nous pouvons réparer le trou noir de l’humanité, alors le trou noir dans notre galaxie s’améliorera aussi en correspondance.

Ainsi, nous pouvons non seulement changer les trous noirs en nous assimilant aux principes Zhen-Shan-Ren, mais aussi amener le corps humain, les créatures vivantes et l’univers entier à un état harmonieux Cette harmonie dépend de l'assimilation du coeur humain à Zhen-Shan-Ren. Les changements de l’expression génétique et l’activité cellulaire se trouvant chez les pratiquants de Dafa suggèrent que les changements se produisent au niveau moléculaire et cellulaire quand l’homme communique avec l’univers. Nous croyons que dans le futur proche nous aurons plus de résultats à partager avec vous. L’assimilation à Zhen-Shan-Ren corrigera le coeur humain et rafraîchira tout.
Article from The First Future Science and Culture Congress)
Translated on April 27, 2002 from http://www.zhengjian.org/zj/articles/2002/3/22/13908.html
Traduit de l’anglais 20 avril 2003

Références :

*Descartes était un mathématicien et philosophe français. C’était Descartes qui a formulé l’axiome : « Cogito ergo sum », « Je pense ; donc, je suis ». Les deux travaux principaux de Descartes sont Discours de la méthode (1637) et Le Principe de la philosophie (1644).

1. Venter, J.C., M.D. Adams, E.W. Myers, P.W. Li, R.J. Mural, G.G. Sutton, H.O. Smith, M. Yandell, C.A. Evans, R.A. Holt, J.D. Gocayne, P. Amanatides, R.M. Ballew, D.H. Huson, J.R. Wortman, Q. Zhang, C.D. Kodira, X.H. Zheng, L. Chen, M. Skupski, G. Subramanian, P.D. Thomas, J. Zhang, G.L. Gabor Miklos, C. Nelson, S. Broder, A.G. Clark, J. Nadeau, V.A. McKusick, N. Zinder, A.J. Levine, R.J. Roberts, M. Simon, C. Slayman, M. Hunkapiller, R. Bolanos, A. Delcher, I. Dew, D. Fasulo, M. Flanigan, L. Florea, A. Halpern, S. Hannenhalli, S. Kravitz, S. Levy, C. Mobarry, K. Reinert, K. Remington, J. Abu-Threideh, E. Beasley, K. Biddick, V. Bonazzi, R. Brandon, M. Cargill, I. Chandramouliswaran, R. Charlab, K. Chaturvedi, Z. Deng, V. Di Francesco, P. Dunn, K. Eilbeck, C. Evangelista, A.E. Gabrielian, W. Gan, W. Ge, F. Gong, Z. Gu, P. Guan, T.J. Heiman, M.E. Higgins, R.R. Ji, Z. Ke, K.A. Ketchum, Z. Lai, Y. Lei, Z. Li, J. Li, Y. Liang, X. Lin, F. Lu, G.V. Merkulov, N. Milshina, H.M. Moore, A.K. Naik, V.A. Narayan, B. Neelam, D. Nusskern, D.B. Rusch, S. Salzberg, W. Shao, B. Shue, J. Sun, Z. Wang, A. Wang, X. Wang, J. Wang, M. Wei, R. Wides, C. Xiao, C. Yan, et al. 2001. The sequence of the human genome. Science 291, no. 5507:1304.
2. Claverie, J.M. 2001. Gène number. What if there are only 30,000 human gènes? Science 291, no. 5507:1255.
3. Roelofs, J., and P.J. Van Haastert. 2001. Gènes lost during evolution. Nature 411, no. 6841:1013.
4. Salzberg, S.L., O. White, J. Peterson, and J.A. Eisen. 2001. Microbial gènes in the human genome: lateral transfer or gène loss? Science 292, no. 5523:1903.
5. Stanhope, M.J., A. Lupas, M.J. Italia, K.K. Koretke, C. Volker, and J.R. Brown. 2001. Phylogènetic analyses do not support horizontal gène transfers from bacteria to vertebrates. Nature 411, no. 6840:940.
6. Paabo, S. 2001. Genomics and society. The human genome and our view of ourselves. Science 291, no. 5507:1219.
7.Kiecolt-Glaser, J.K., L. McGuire, T.F. Robles, and R. Glaser. 2002. EMOTIONS, MORBIDITY, AND MORTALITY: New Perspectives from Psychoneuroimmunology. Annu Rev Psychol 53:83.
8.Karin, M. 1991. Signal transduction and gène control. Curr Opin Cell Biol 3, no. 3:467.
9. Didonato, J.A., F. Saatcioglu, and M. Karin. 1996. Molecular mechanisms of immunosuppression and anti-inflammatory activities by glucocorticoids. Am J Respir Crit Care Med 154, no. 2 Pt 2:S11.
10. Barnes, P.J., and M. Karin. 1997. Nuclear factor-kappaB: a pivotal transcription factor in chronic inflammatory diseases. N Engl J Med 336, no. 15:1066.
11.Karin, M. 1998. The NF-kappa B activation pathway: its regulation and role in inflammation and cell survival. Cancer J Sci Am 4, no. Suppl 1:S92.
12.http://www.upmc.edu/newsbureau/wpic/mindbody.htm.
13.http://www.seanet.com/~vettf/AIDS.htm.
14.Fehr, E. 2002. The economics of impatience. Nature 415, no. 6869:269.
15.Marr, J.S. 1999. Typhoid Mary. Lancet 353, no. 9165:1714.
16.Li, Q., Y. Xia, G.E. Garcia, Q. Chen, P. Li, G.M. Romo, J.A. Lopez, R.J. Johnson, and L. Feng. 2002. Genome-wide profiles of gène expression in neutrophils from Falun Gong practitioners and normal healthy controls. First World Congress of Future Science and Culture.
17.Hughes, A.L. 1999. Evolutionary diversification of the mammalian defensins. Cell Mol Life Sci 56, no. 1-2:94.
18.Chertov, O., D. Yang, O.M. Howard, and J.J. Oppenheim. 2000. Leukocyte granule proteins mobilize innate host defenses and adaptive immune responses. Immunol Rev 177:68.
19.Fellermann, K., and E.F. Stange. 2001. Defensins -- innate immunity at the epithelial frontier. Eur J Gastroenterol Hepatol 13, no. 7:771.
20.Samuel, C.E. 2001. Antiviral actions of interferons. Clin Microbiol Rev 14, no. 4:778.
21.Rucker, J., A.L. Edinger, M. Sharron, M. Samson, B. Lee, J.F. Berson, Y. Yi, B. Margulies, R.G. Collman, B.J. Doranz, M. Parmentier, and R.W. Doms. 1997. Utilization of chemokine receptors, orphan receptors, and herpesvirus-encoded receptors by diverse human and simian immunodeficiency viruses. J Virol 71, no. 12:8999.
22.Horuk, R., J. Hesselgesser, Y. Zhou, D. Faulds, M. Halks-Miller, S. Harvey, D. Taub, M. Samson, M. Parmentier, J. Rucker, B.J. Doranz, and R.W. Doms. 1998. The CC chemokine I-309 inhibits CCR8-dependent infection by diverse HIV-1 strains. J Biol Chem 273, no. 1:386.
23.Lee, S., H.L. Tiffany, L. King, P.M. Murphy, H. Golding, and M.B. Zaitseva. 2000. CCR8 on human thymocytes functions as a human immunodeficiency virus type 1 coreceptor. J Virol 74, no. 15:6946.
24.Huang, Z. 2000. Bcl-2 family proteins as targets for anticancer drug design. Oncogène 19, no. 56:6627.
25.Gallaher, B.W., R. Hille, K. Raile, and W. Kiess. 2001. Apoptosis: live or die--hard work either way! Horm Metab Res 33, no. 9:511.
26.Adams, J.M., and S. Cory. 2001. Life-or-death decisions by the Bcl-2 protein family. Trends Biochem Sci 26, no. 1:61.
27.Yewdell, J.W. 2001. Not such a dismal science: the economics of protein synthesis, folding, degradation and antigen processing. Trends Cell Biol 11, no. 7:294.
28.Hershko, A., and A. Ciechanover. 1998. The ubiquitin system. Annu Rev Biochem 67:425.
29.Ciechanover, A., and A.L. Schwartz. 2002. Ubiquitin-mediated degradation of cellular proteins in health and disease. Hepatology 35, no. 1:3.
30.Vu, P.K., and K.M. Sakamoto. 2000. Ubiquitin-mediated proteolysis and human disease. Mol Gènet Metab 71, no. 1-2:261.
31.Adams, J. 2001. Proteasome inhibition in cancer: development of PS-341. Semin Oncol 28, no. 6:613.
32.Shah, S.A., M.W. Potter, and M.P. Callery. 2001. Ubiquitin proteasome pathway: implications and advances in cancer therapy. Surg Oncol 10, no. 1-2:43.
33.Mura, C.V., X. Gong, A. Taylor, R. Villalobos-Molina, and M.M. Scrofano. 1996. Effects of calorie restriction and aging on the expression of antioxidant enzymes and ubiquitin in the liver of Emory mice. Mech Ageing Dev 91, no. 2:115.
34.Scrofano, M.M., F. Shang, T.R. Nowell, Jr., X. Gong, D.E. Smith, M. Kelliher, J. Dunning, C.V. Mura, and A. Taylor. 1998. Calorie restriction, stress and the ubiquitin-dependent pathway in mouse livers. Mech Ageing Dev 105, no. 3:273.
35.Garber, K. 2002. Cancer research. Taking garbage in, tossing cancer out? Science 295, no. 5555:612.
36.Melia, F. 2001. X-rays from the edge of infinity. Nature 413, no. 6851:25.
37.Wang, Q.D., E.V. Gotthelf, and C.C. Lang. 2002. A faint discrete source origin for the highly ionized iron emission from the Galactic Centre region. Nature 415, no. 6868:148.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.