Durant la visite de Jiang aux Etats-Unis en octobre 2002, des pratiquants de Falun Gong et leur famille ont déposé une plainte contre lui pour génocide et autres crimes auprès de la Cour du District Nord de l'Illinois. Le 13 janvier 2003, à midi, une audience (« scheduling conference » et « notice of motion ») s'est tenue dans cette cour, où étaient représentés la cour et l'avocat des plaignants. Grâce aux efforts et aux soutiens des pratiquants de Dafa, la conférence s'est bien déroulée. La date limite fixée pour que l'avocate des plaignants réponde aux questions posées lors de l'audience préliminaire du 13 janvier 2003 est le 15 avril 2003. Lundi 14 avril, la veille de l'échéance, l'avocate des plaignants, Terri Marsh, fera les dépositions et mènera les interrogatoires auprès du conseil local de Chicago.
Jiang et le " Bureau 610 " sont accusés de génocide et d'avoir attenté aux droits individuels d'un certain nombre de personnes aux Etats-Unis. Dans le cadre de la campagne de répression contre le Falun Gong, la partie défense est allée jusqu'à persécuter et intimider des pratiquants de Falun Gong ici aux Etats-Unis, ce qui viole l'arrêt " 42, U.S.C. 1985 ".
Les pratiquants de Falun Gong ont commencé à émettre des pensées droites au sujet du procès et vont continuer jusqu'au 15 avril.
D'après l'avocat des plaignants, le but du procès est, à travers le système juridique américain, de rappeler à la communauté internationale qu'un génocide est en train d'avoir lieu en Chine, et aussi d'encourager plus de gens à participer pour mettre fin à cette persécution. Ce procès est une " Class Action " ; la défense est constituée par Jiang Zemin, ancien président de la Chine, qui s'est retiré en mars 2003 et le " Bureau 610 ". Les plaignants sont des personnes qui ont souffert de tortures inhumaines aux mains des subordonnés de Jiang et des responsables du " Bureau 610 ". Ces personnes ont souffert parce quils croient en ces principes de Vérité - Bonté - Patience. Du côté des plaignants il y a aussi les personnes qui sont inscrites sur la liste de Jiang parce qu'elles pratiquent le Falun Gong.
Le " bureau 610 " est une organisation qui a été créée par Jiang et qui s'est spécialisée dans la persécution et les tortures violentes contre les pratiquants de Falun Gong qui refusent de renier leurs convictions en " Vérité - Bonté - Patience ".
Après le début de persécution le 20 juillet 1999, la clique de Jiang a recouru à la politique qui consistait à " diffamer leur réputation, les ruiner financièrement, les détruire physiquement, " et à utiliser de manière systématique les médias, y compris les chaînes de télévision, les radios et les journaux, pour produire de grandes quantités de propagande mensongère et agressive à l'égard du Falun Gong. Dans tout le pays, les organismes gouvernementaux sont en train de ruiner les gens et de les intimider par le chantage pour qu'ils " expriment leur opinion " sur le Falun Gong et participent ainsi à cette persécution. La clique de Jiang continue sa campagne de propagande à grande échelle pour inciter à la peur et à la haine vis à vis du Falun Gong en Chine et au sein de la communauté internationale. Durant ces trois ans de persécution, des circulaires en interne ont stipulé aux policiers, aux systèmes judiciaires ainsi quaux hauts fonctionnaires chinois les idées suivantes, qui sont maintenant de notoriété publique : " aucune loi ne régule le traitement réservé aux pratiquants de Falun Gong, " et " la mort des pratiquants de Falun Gong suite aux blessures et aux coups n'est rien, et sera considérée comme un suicide ; la dépouille sera incinérée sur place. "
Afin d'éradiquer le Falun Gong et les pratiquants de Falun Gong, le régime de Jiang, avec la poigne de fer qui caractérise une dictature, a forcé le Parti, les militaires et les politiques, la police, les entreprises d'Etat, les médias, les écoles, les institutions de recherche, les comités de quartier et même les entreprises à capitaux étrangers, les a forcés à prendre part à la persécution.
Le résultat de cette persécution, ce sont d'innombrables familles brisées. Des pratiquants ont été forcés de quitter leur domicile pour échapper aux arrestations arbitraires, et de nombreux pratiquants ont été envoyés arbitrairement dans des centres de détention, des hôpitaux psychiatriques, des camps de travaux forcés et des prisons, où ils sont durement torturés, physiquement et mentalement, et soumis aux travaux forcés. Les pratiquants sont souvent réduits à des conditions de vie misérables.
Le régime de Jiang recourt à toutes les méthodes possibles pour forcer les pratiquants à renoncer à leurs convictions. Ils ont insisté sur l'importance de " réformer " les pratiquants de Falun Gong, mentalement, en envoyant les pratiquants les plus déterminés en séances de lavages de cerveau. Leur but de soi-disant les " réformer " et danéantir leur croyance.
Les méthodes de torture des policiers décrites dans les témoignages sont : les battre à coups de matraques électriques, le " Banc du Tigre* ", les donjons remplis d'eau, la privation de sommeil sur de longues durées, marquer au fer rouge, brûler, soumettre les gens à des conditions difficiles telles que la chaleur et le froid extrêmes, les travaux forcés, les piques de bambou plantées dans les doigts, les coups dans les parties intimes, les avortements forcés, pendre les pratiquants pendant de longues périodes de temps, les jeter dans des cages et autres formes de torture. De plus, le régime de Jiang a envoyé de nombreux pratiquants en bonne santé dans des hôpitaux psychiatriques, où on leur injecte des drogues psychotropes qui détruisent leur système nerveux. La plupart de ces méthodes sont appliquées aux femmes, aux personnes âgées et aux enfants.
Ce faisant, le régime de Jiang a épuisé d'énormes ressources en argent et en main d'uvre, et n'a reculé devant aucune dépense pour maintenir le blocus de l'information à la fois à l'intérieur et vers l'extérieur de la Chine. Pendant quil fait tout pour empêcher quon ne révèle l'information sur la persécution, le régime de Jiang déploie une vitrine mensongère sur les droits de l'homme pour tromper les gens. Le régime a intensifié ses efforts pour discréditer, arrêter, torturer et emprisonner les pratiquants de Falun Gong qui ont courageusement révélé et publié la vérité sur la persécution.
D'après la Convention contre le Génocide, le génocide inclut, mais ne se limite pas, aux actes suivants commis pour détruire, l'ensemble ou une partie, d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux tels que : tuer les membres du groupe ; causer des torts graves, physiques ou mentaux, aux membres du groupe ; infliger intentionnellement au groupe des conditions de vie destinées à le détruire physiquement en partie ou dans son ensemble ; imposer des mesures destinées à empêcher les naissances au sein du groupe ; transférer de force des membres du groupe dans un autre groupe. " Personne, ni même les chefs d'Etat, nest à labri de cette loi s'il a commis ces actes qui constituent un génocide.
Le 20 mars 2003, l'Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong (WOIPFG) a fait une déclaration auprès du parlement canadien pour révéler au gouvernement canadien et aux médias que le régime de Jiang a dépensé un quart des ressources financières du pays pour persécuter le Falun Gong, " ces fonds proviennent des investissements étrangers qui ont été détournés et de lépargne des citoyens chinois, ainsi que des amendes arbitraires imposées aux pratiquants de Falun Gong et à leurs familles et entreprises. Une grande partie des fonds a été allouée à travers toute la Chine à la sécurité publique, à la sécurité nationale, au " Bureau 610 " criminel et au département des affaires étrangères. La campagne de diffamation incessante et le blocus de l'information ont gravement drainé les ressources financières du pays. D'énormes investissements ont été mobilisés pour attaquer le Falun Gong à l'étranger. Ceci constitue une pression énorme sur les gens à travers toute la Chine et cause de graves conséquences sur le développement économique de la nation. "
Cette déclaration cite aussi une liste dexemples qui montrent que Jiang et sa clique ont dépensé beaucoup de moyens pour agrandir les camps de travaux forcés, construire des centres de lavage de cerveaux et encouragent les gens à participer à la persécution contre le Falun Gong. Des rapports parus en décembre 2001 font état que Jiang a versé un capital de 4.2 milliards de yuans pour construire des centres de lavages de cerveau destinés à « réformer » les pratiquants de Falun Gong. Le directeur du tristement célèbre camp de travaux forcés de Masanjia, Su Jing, a reçu un capital de 50 000 yuans, et le directeur adjoint Shao du même camp, a reçu un capital de 30 000 yuans. Dans beaucoup de régions, les récompenses pour faire arrêter un pratiquant de Falun Gong vont de milliers à des dizaines de milliers de yuans. Le 4 juillet 2001, la Société de Diffusion Australienne a rapporté que « près de la moitié des personnes détenues dans les camps de travaux forcés en Chine sont des pratiquants de Falun Gong. » Afin de pouvoir placer en détention le nombre croissant de pratiquants de Falun Gong qui vont faire appel, des fonds importants ont été utilisés pour agrandir ces camps. Par exemple, le coût total pour réimplanter le camp de travaux forcés de la ville de Yangquan dans la province du Shanxi était de 19.37 millions de yuans.
Jiang et sa clique ont aussi dépensés de grosses sommes dargent pour attaquer les pratiquants de Falun Gong à létranger. Afin dempêcher les pratiquants de Falun Gong de révéler la vérité, on a envoyé de nombreux agents chinois dans le monde entier pour les espionner, interférer avec eux, les diffamer et collecter des informations pour constituer une liste noire. Beaucoup dargent a aussi été dépensé pour contrôler les médias chinois à létranger et attaquer le Falun Gong par leur biais. Dans les Ambassades et les Consulats chinois ont été organisées des expositions pour diffamer le Falun Gong, et ceci dans au moins 15 pays.
*Le Banc du Tigre : on force les pratiquants à rester assis sur une planche de métal denviron 20 cm haute, avec les genoux liés. Leurs mains sont liées derrière le dos ou parfois placées sur leurs genoux. On les force à rester assis le dos droit et à regarder devant eux. On ne leur permet pas de tourner la tête, de fermer leurs yeux, de parler ou de bouger. On demande à plusieurs prisonniers à la fois de surveiller les pratiquants et les forcer à rester assis sur le banc sans bouger. Souvent on place un objet dur sous les mollets du pratiquant ou aux chevilles pour rendre la souffrance encore plus insupportable.(illustration cliquez ici)
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