Le Congrès des États-Unis a tenu une audition intitulée "Enquêter sur la menace chinoise, IIème partie : Abus des droits humains, Torture et Disparitions "à Capitol Hill le 25 juillet 2012. Le pratiquant de Falun Gong M. Li Hai était une des quatre personnes à témoigner à l’audition du Comité des Affaires étrangères de la Chambre. Il a raconté son expérience personnelle d’être torturé physiquement et psychologiquement, et a appelé les Etats-Unis et la communauté internationale à ouvertement condamner la persécution du Falun Gong et le crime du Parti communiste chinois de récolter des organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant.
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| Le pratiquant de Falun Gong Li Hai (au milieu) expose la persécution du Falun Gong par le PCC le 25 juillet 2012, devant le Comité des Affaires étrangères de la chambre. |
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| Le Comité des Affaires étrangères de la Chambre tient une audition intitulée “ Enquêter sur la menace chinoise, IIème partie : Abus des droits humains, Torture et Disparitions .” |
Un témoin du Comité, M. Li Hai, anciennement membre du Parti communiste chinois et ancien Membre du Département des Traités et du Droit , Ministère des Affaires étrangères, République populaire de Chine, a pris part pendant plusieurs années aux délégations représentant la RPC dans différentes négociations unilatérales et multilatérales.
Après que le Parti communiste ait commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, Li a été détenu quatre fois, la plus longue ayant duré sept ans. Il a souffert la torture et l’expérience cauchemardesque de la «
Li Hai a témoigné que la persécution du Falun Gong échoue, avec de plus en plus de gens en Chine se levant contre le PCC. Il a dit qu’environ 80% des pratiquants de Falun Gong qui ont été " convertis "durant l’emprisonnement ont fini par reprendre leur cultivation dans le Falun Gong après avoir été libérés. À un moment de son témoignage, M. Li a remis comme exemple une copie d’un document venant de Chine et signé des empreintes de pouce d’individus du village de Donganfeng, dans la province du Hebei.
Dans cette pétition, 700 villageois demandaient que le PCC libère leur co-villageois, un pratiquant de Falun Gong appelé Li Lankui. Ils ont soumis cette pétition après s’être spontanément rassemblés et avoir formé un mur humain, empêchant les fonctionnaires du régime de détenir Li Lankui le 1er juin. Le 7 juin, les autorités sont revenues et ont enlevé Li Lankui quand il n’y avait personne aux alentours.
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| Les signatures et les empreintes de pouce de 700 personnes ayant spontanément demandé au PCC de libérer le pratiquant de Falun Gong Li Lankui. |
L’audition devant le Comité des Affaires étrangères de la Chambre était programmée le jour suivant la conclusion du 7ème Dialogue des droits Humains Chine-États-Unis. L’audition était présidée par la Représentante Ileana Ros-Lehtinen (R-FLA), Présidente du Comité des Affaires étrangères de la Chambre.
Li Hai a dit durant son témoignage : "Si nous voulons vraiment libérer la Chine, nous devons libérer le Falun Gong," et a appelé les États-Unis à publiquement condamner la persécution. Li a dit que la condamnation publique par la communauté internationale est ce dont le PCC a le plus peur. Il a également demandé au Congrès de "presser le Département d’État de dévoiler tout information qu’il obtenait de Wang [Lijun], allusion aux reportages des médias disant que Wang pourrait avoir fourni des informations à propos du prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant.
Interrogé sur la question du prélèvement d’organes après le forum, le Représentant Chris Smith (R-NJ) a dit : "Le prélèvement d'organes est énorme. C’est difficile d’obtenir de l’information d’une société fermée, mais nous savons que cela a lieu, et je pense que nous devons y donner une réponse beaucoup plus forte.” Il a ajouté “Le Falun Gong a fait un travail admirable en dénonçant cette pratique méprisable de type Nazi de prendre les organes de personnes pour les greffer sur d’autres et manifestement tuer le donneur dans la plupart des cas dans le processus.”
Jared Genser, avocat des droits humains et fondateur de Freedom Now, Bhuchung K. Tsering de la Campagne international pour le Tibet, et Rebiya Kadeer, la célèbre activiste de la démocratie Uyghur, ont également apporté leurs témoignages sur la façon dont le PCC foule aux pieds les droits humains de différents groupes ethniques en Chine.
Version chinoise :
http://www.yuanming.net/articles/201207/111314.html
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