France – marquer 13 ans de résistance pacifique à la persécution du Falun Gong devant l'Ambassade de Chine à Paris

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Le 20 juillet, les pratiquants de Falun Gong français se sont retrouvés à 10h devant l’ambassade de Chine, afin d’honorer la mémoire de leurs compagnons de pratique morts sous 13 ans de persécution inhumaine. Ils ont exposé Le coût humain, financier et la tragédie morale de la persécution à l’encontre du Falun Gong que le chef du Parti communiste, Jiang Zemin, a lancée le 20 Juillet 1999, et encouragé davantage d'occidentaux, qui jouissent du confort et de la liberté, à soutenir le courage du peuple chinois, de plus en plus nombreux à s’élever contre la persécution et à affirmer ouvertement que les valeurs d’Authenticité, Compassion et Tolérance méritent d'être défendues.


Le président de l’Association Falun Dafa rappelle le contexte de la persécution du Falun Gong en Chine depuis 13 ans


Alain Tong, président de l'Association Falun Dafa a annoncé plusieurs messages de personnalités qui n'étaient pas à Paris mais avaient tenu à temoigner leur sympathie et leur soutien, parmis lesquelles Jack Lang, ancien ministre de la Culture et de l’Éducation et Jean-Marc Brûlé, conseiller régional d’Ile-de-France et secrétaire adjoint de Europe Écologie Les Verts.


Puis il a rappelé que le Falun Gong avait été présenté par l'ambassade de Chine à Paris en 1995, 4 ans avant que la persécution ne soit officiellement lancée en Chine en juillet 1999. Evoquant une Chine faite de centres de détention de fortune, de camps de travail et de cellules d'isolement remplis de centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong, Monsieur Tong a souligné comment la persécution du Falun Gong était l'élément clé derrière les luttes de pouvoir actuelles au sein du Parti, et comment la faction de Jiang Zemin et de Bo Xilai avait les mains tâchées de sang et luttait pour échapper à la perspective de leur future condamnation par la justice internationale.


Pratique des exercices devant l’ambassade le 20 juillet (Capture d'écran NTD)


La méditation assise du Falun Gong


Wang Zhe, un jeune pratiquant chinois raconte son expérience de persécution en Chine


Wang Zhe, un jeune pratiquant chinois persécuté en Chine récemment arrivé en France, où il est inscrit comme demandeur d'asile, a raconté son expérience traumatisante de persécution en Chine après avoir participé à la manifestation pacifique qui a eu lieu devant les bâtiments du gouvernement le 25 avril 1999 : jour où Jiang Zemin a décidé l'éradication du Falun Gong. Pour avoir manifesté sur la Place Tiananmen, il a été emprisonné illégalement et torturé pendant trois ans.


Il a été relâché, parce que la police avait peur qu’il ne meurt en prison. Devenu paraplégique et mourant, il a demandé à un autre pratiquant de Falun Gong de le prendre en photo, comme preuves des tortures ayant induit sa mort.Toutefois, Wang Zhe, était déterminé, si jamais il survivait à ces sévices et réussissait à quitter la Chine, il témoignerait au monde des horreurs de la persécution du Falun Gong par le PCC. Après une intervention chirurgicale miraculeuse et trois ans de récupération physique, Wang Zhe a pu enfin retravailler et accumuler les fonds pour quitter la Chine.


Des représentants de différentes associations de droits de l’homme sont venus prendre la parole aux côtés du Falun Gong tout au long de la manifestation.

Ariane Grésillon, d’Ensemble contre la peine de mort témoigne d’ un engagement commun avec les pratiquants de Falun Gong pour les droits humains fondamentaux

Ariane Grésillon, d’Ensemble contre la peine de mort a souligné l’engagement commun contre les crimes politiques en Chine et rappelé le combat de son association pour interdire l’exposition en France de Our Body en septembre 2010, lorsque la provenance des corps exposés s’était avérée suspecte, et que divers témoignages de prélèvement forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong avaient commencé à faire surface depuis 2006.


Benjamin Ismail, responsable du bureau Asie-Pacifique de Reporters sans frontières


Benjamin Ismail, responsable du bureau Asie-Pacifique de Reporters sans frontières, a fait remarquer dans son intervention que "Les autorités chinoises ont réalisé qu’elles ne pouvaient plus contrôler l’information en amont comme c’était le cas auparavant. Celle-ci sort dans les médias malgré les tentatives du gouvernement de la contrôler ... "ajoutant "Maintenant, ils doivent jouer sur la désinformation pour maintenir leur propagande".


Wu Jiang, président du Parti Démocratique chinois à Paris, a dénoncé le sort de la population chinoise livrée aux mains de "dirigeants dépravés". Il a déclaré: "Nous appelons à mener Jiang Zemin, Zhou Younkang, Bo Xilai (principaux responsables de la persécution) au tribunal historique parce qu’ils ont commis des crimes historiques."


De nombreux passants apprenaient les faits concernant la persécution en Chine pour la première fois


De nombreux passants apprenaient les faits concernant la persécution en Chine pour la première fois, touchés ils ont exprimé leur soutien, et sont repartis avec des documents pour s’informer davantage et faire passer le message.


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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