Avant d’entrer dans la politique, Zhou Yongkang (né en 1942), a travaillé pendant presque 30 ans dans l’industrie pétrolière. Il est de notoriété publique qu’après la mort de sa première femme dans un accident de voiture, le mariage de Zhou Yongkang avec la nièce du Président Jiang Zemin, lui a permis d’atteindre de hautes fonctions au sein du Parti communiste chinois. En 1998, promu ministre des «Terres et des Ressources», Zhou quitte son poste de leader de la Compagnie nationale chinoise de Pétrole. Un an plus tard, il sera à la tête de la Province du Sichuan.
En 1999, le président de l’époque, Jiang Zemin s’engage à éradiquer le Falun Gong en trois mois, à l’aide d’une campagne nationale. Étant un «proche» et un compagnon de confiance de la tête du régime, Zhou assume certains rôles clés dans la persécution du Falun Gong (ou Falun Dafa).
Leader du Parti dans la province du Sichuan, Zhou a promis des récompenses financières pour quiconque – issus des prisons, camps de travaux forcés ou bureaux de la sécurité publique - participant activement à la torture et au lavage de cerveau des pratiquants de Falun Dafa, selon le site du Falun Gong «Clearwisdom». Avec au bas mot, 217 pratiquants de Falun Gong morts dues à la torture ou à différents abus, le Sichuan est la province concentrant le plus de violations des Droits de l’Homme liées à la persécution du Falun Gong.
Selon le site Clearwisdom, des documents officiels du bureau 610 – l’organe du Parti créé par Jiang Zemin pour l’éradication des pratiquants de Falun Gong – prouvent qu’en tant que directeur du Comité des Affaires politiques et législatives, Zhou Yongkang (de 2007 jusqu’à aujourd’hui) et Luo Gan (de 1998 à 2007) donnèrent, tous deux, la permission à la police de «pratiquer des traitements médicaux tout en altérant, si nécessaire, la santé des pratiquants de Falun Gong». Au moins 11 pratiquants de Falun Gong sont connus pour avoir succombé à des injections mortelles, après absorption médicamenteuse forcée, endommageant les principaux centres nerveux. Durant son voyage aux États-Unis, Zhou a été poursuivi pour crimes contre l’humanité.
Avec sa participation active dans la persécution orchestrée par Jiang Zemin, Zhou a été promu, en décembre 2002, ministre du Département de la Sécurité publique bien qu’il n’ait aucune expérience dans ce domaine. Lorsqu’en novembre 2001, Zhou fut nommé assistant directeur du Bureau 610 principal, il développa sa stratégie opérée au Sichuan à l’échelle nationale, selon l’Organisation mondiale pour l’Investigation de la Persécution du Falun Gong.
En même temps, Zhou est passé successivement par plusieurs organes centraux du régime. En tant que membre du Politburo et du secrétariat du Comité central du Parti, Zhou a été impliqué dans des décisions relatives au personnel pour le Parti mais aussi pour le pays.
En 2007, Zhou est promu à la tête du Comité des Affaires politiques et législatives du Parti communiste chinois, sous la surveillance de toutes les autorités de mise en application incluant, les agences de renseignement, du maintien de l’ordre, de la sécurité, de la détention, judiciaire et du parquet. De par son statut, les tâches de Zhou furent multiples. Zhou s’est occupé en partie de faire taire les protestations des parents d'enfants qui ont été emprisonnés sous les ruines de bâtiments scolaires mal construits dans le séisme de 2008, d’envoyer des troupes militaires au Tibet après des rapports aient attesté la protestation de moines par auto immolation, et de rétribuer à l’étranger, des étudiants chinois pour le travail de renseignement.
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.