CIEF- Une pratiquante de Falun Gong paralysée suite aux tortures subies dans un camp de travaux forcés en Chine

Une pratiquante de Falun Gong paralysée suite aux tortures qu’elle a subies dans un camp de travaux forcés en Chine

LONDRES (EFGIC) – Après deux mois passés dans le Camp de Travaux Forcés de Shijiazhuang dans la province de Hebei, cette femme rayonnante et pleine de vie est devenue un véritable squelette ambulant.

Madame Li Huiqi a 35 ans, elle travaillait à l’usine de peinture de Shijiazhuang dans la province de Hebei. Le 2 décembre 2001 la police du quartier de Weiming à Shijiazhuang l’a placée en détention arbitraire parce qu’elle pratique le Falun Gong. Le 2 février 2002 après avoir été détenue illégalement au Premier Centre de Détention de Shijiazhuang pendant deux mois, on l’a envoyée un an à la Deuxième Division de la Quatrième Brigade du Camp de travaux forcés.

Au camp de Shijiazhuang, les responsables du bureau 610 (voir : 610 Office) et la police du camp ont torturé Madame Li au point qu’elle soit sur le point de mourir.

Durant sa détention la santé de Madame Li s’est rapidement détériorée. Mais le camp a continué de refuser de la libérer.

Durant sa détention la famille de Madame Li est venue au camp à plusieurs reprises pour demander à la voir. Cependant la policière Qi Xiaoxia de la Deuxième Division de la Quatrième Brigade du camp leur a dit « les pratiquants de Falun Gong n’ont pas le droit aux visites ». Il n’y a pas de jour de visite pour le Falun Gong ! »

Des sources sures ont révélé que le camp a aussi extorqué de l’argent à la famille de Li.

Le 8 avril 2002, à cause des tortures qu’elle avait subies, le camp a envoyé Madame Li à l’hôpital du Peuple de la Province de Hebei pour la réanimer. Madame Li était rachitique. La plupart de ses organes vitaux étaient atteints. Son pouls était à peine perceptible et on a dû la mettre sous appareil respiratoire.

L’état de Madame Li est resté inquiétant et elle a été transférée au Troisième Hôpital de la Province de Hebei le 30 mai 2002. Son état ne s’est pas amélioré et elle a dû être placée en réanimation plusieurs fois.

La famille a dit qu’elle avait commencé à préparer les funérailles à trois reprises au moins.

Pendant qu’elle était à l’hôpital, la police du camp surveillait Madame Li jour et nuit, apparemment de peur qu’elle ne révèle les tortures qu’elle avait subies au camp. La police a aussi arrêté les pratiquants de Falun Gong qui sont venus lui rendre visite.

Une des sources de la Province de Hebei a dit qu’ils ont « recouru à tous les moyens possibles pour empêcher que ce qu’elle avait vécu ne soit révélé »

Le matin du 12 décembre 2002, Li Yong, un des directeurs du camp de travaux forcés, chef de la quatrième division ainsi que le policier Zhou Yilin sont venus à l’hôpital. Sous prétexte que Madame Li avait « purgé sa peine » au camp, ils ont dit qu’elle pouvait être relâchée, ce qui signifiait que le camp ne lui fournirait plus d’aide médicale. Maintenant que Madame Li était paralysée, ils se déchargeaient de leur responsabilité sur sa famille

Madame Li souffre actuellement d’infection urinaire, de pneumonie et de spasmes violents. Elle ne peut plus survivre sans aide respiratoire. Sa sœur aînée prend soin d’elle et reste à ses côtés en permanence.

Le Centre d’Information Européen du Falun Gong a pu documenter 581 cas de morts depuis le début de la persécution du Falun Gong en Chine en 1999. Des dirigeants chinois rapportent cependant que le nombre de morts dépasse largement les 1600 alors que les experts estiment que le chiffre est plus élevé encore.
Des centaines de milliers sont détenus et plus de 100 000 ont été condamnés arbitrairement aux camps de travaux forcés.

POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, VEUILLEZ CONTACTER LE CENTRE D’INFORMATION EUROPEEN DU FALUN GONG – Peter Jauhal 44 (0) 7739 172 452. Autres contacts :
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