Je suis une paysanne ordinaire vivant en Chine. A la mi-septembre 2001, j’ai entendu que des gens du commissariat de police local et du gouvernement de la ville faisaient intrusion dans les maisons de pratiquants de Falun Dafa pour les arrêter sans autorisation. Deux pratiquantes ont été brutalement battues pour avoir refusé de coopérer avec les persécuteurs. Le nez d’une pratiquante de 18 ans saignait après avoir été battu, et elle perdait encore du sang plusieurs jours après l’agression.
A ce moment là, j’ai compris que la persécution contre les pratiquants de Falun Dafa revenait à persécuter directement Dafa. Je suis donc allée au Bureau du Gouvernement de la ville leur expliquer les faits à propos du Falun Dafa, leur demandant de relâcher les pratiquants détenus et d’arrêter de persécuter les deux jeunes pratiquantes. Ils ont appelé immédiatement une douzaine de jeunes hommes pour me battre brutalement. J’ai crié, "Falun Dafa est la Loi juste (1). Falun Dafa apprend aux gens à être bons et à avoir un sens moral. Ne soyez pas trompés par les mensonges." Ils m’ont battue et m’ont donné des coups de pieds, m’ont frappé impitoyablement avec leurs genoux et leurs coudes pendant plus de 10 minutes. Après cela, mon corps entier était gonflé et douloureux, et j’ai saigné pendant plusieurs jours.
Je continuais à leur dire la vérité, même après qu’ils m’avaient battu. Le Secrétaire du Parti de la banlieue, Li, hurla, "Si tu continues à défendre le Falun Gong, nous te battrons encore plus. Je lui dis, "Est-ce le travail du Gouvernement de persécuter les bonnes gens ?"
Ils attachèrent mes mains et me prirent de force en photos. J’ai refusé de coopérer alors ils m’envoyèrent dans un centre de détention pour 15 jours. Sur le chemin du Centre de Détention j’ai clarifié la vérité au conducteur qui m’avait battu sans merci peu de temps auparavant.
Après avoir été détenue au Centre de Détention pendant 15 jours, j’ai été renvoyée au gouvernement de la ville et illégalement emprisonnée là-bas pour sept jours de plus.
Lors du premier soir passé au gouvernement de la ville, plusieurs gardes ont projeté de maltraiter sexuellement des pratiquantes. J’ai détecté leur intention horrible à l’avance. Autour de minuit, quand ils ont ouvert notre porte, j’ai immédiatement crié, "Qu’est-ce que vous faites ici?" Ils ont fini par partir dehors furtivement sans rien faire. Ils ont voulu nous faire un lavage de cerveau en nous mettant beaucoup de pression obligeant les pratiquants à lire les matériaux qui insultaient le Falun Dafa, et écrire "une lettre de repentir" et une "garantie" d’arrêter la pratique. Nous avons résisté fermement à la persécution. Comme nous avons refusé de coopérer, Ils nous ont menacées et ont cessé de nous donner à manger pendant 2 jours afin de nous forcer à écrire « la lettre de repentir ». Plus tard, nous avons fait une grève de la faim de 3 jours. Pendant cette période j’ai suivi le conseil du Maître et réalisé que nous partirions d’ici bientôt. Le jour où le chef du commissariat de police nous demanda de partir, j’ai dit clairement, "Je ne partirai pas d’ici avant que vous me promettiez que vous n’insulterez plus le Falun Dafa, et n’irez plus dans les maisons des pratiquants de Falun Dafa dans le futur pour les arrêter." Le chef de la sécurité publique du village me promit qu’ils ne le feraient plus. Le jour même, ils nous relâchèrent.
(1)“Loi”, “Voie” ou “Principes”
version chinoise à :
http://www.minghui.cc/mh/articles/2003/2/17/44691.html
version anglaise à
www.clearharmony.net/articles/189912/10689.html
Publié le lundi 3 mars 2003.