SAN FRANCISCO—Principal architecte et Co-propriétaire de Shah Kawasaki Architects, Harish Shah, a assisté à la première de deux représentations de la Compagnie Shen Yun Performing Arts de New-York le samedi 7 janvier au War Memorial Opera House, dans le cadre de leurs 6 jours et 7 représentations à San Francisco. Après la matinée, M. Shah a partagé ses impressions du spectacle.
“Si vous vous laissez vraiment absorber, ce que j’ai essayé de faire plusieurs fois, alors vous n’allez pas rester un simple observateur. J’ai participé et transcendé en devenant partie de la représentation. Immédiatement, l’énergie a commencé à se déplacer dans mon dos. J’ai senti cela et c’était bien réel, ça n’est pas créé. Je veux dire il y a là quelque chose de magique parce que je ne peux pas expliquer pourquoi il en est ainsi,” a-t-il dit.
Les spectacles de Shen Yun présentent une toile de fond numérique unique utilisée comme un décor virtuel tout au long du spectacle. M. Shah a senti qu’il avait une connexion universelle avec la représentation de cet après-midi à travers cette toile de fond et il a pensé que la toile de fond ajoutait un élément participatif au spectacle.
Selon M. Shaw, ce grand écran au sein des programmes montrait une nature : le ciel, des montagnes, et des paysages. " Cela m’a donné une impression de l’échelle de l’être humain s’agissant de sa participation à la nature, et combien elle est minuscule," a-t-il dit.
“Les éléments d’essence et d’existence divines ne se voient pas dans nos quotidiens moment après moment, mais ils participent à nos vies. Dépeindre ces éléments à travers les arts de la scène d’une façon à deux dimensions était beau. Les personnages divins sortent de l’écran, et la façon dont ils sont dépeints, la façon dont ils prennent vie sur scène, montre, tout au long du spectacle, la connectivité entre les deux,” a-t-il dit.
Il a senti que cet aspect était toujours présent dans les interprétations, que ce soit quelqu’un marchant ou dansant, il y avait toujours un aspect universel des éléments, qui vous montrait que l’existence humaine—bien que vraiment connectée à l’univers, est, d’une certaine façon, minuscule.
Le livret du programme de Shen Yun déclare que le spectacle traite de la grâce, la compassion et la beauté sublime de royaumes célestes qui sont montrés à travers les expressions les plus subtiles de ses danseurs.
L’impression qu’a M. Shah de la culture chinoise, telle que reflétée à travers les arts est qu’elle ajoute davantage foi à la nature, les êtres humains faisant partie de la nature, et que nous devons tenir nos existences en harmonie avec la nature, d’une manière ou d’une autre. "C’est reconnu [ici]", a-t-il dit. " Ce n’est pas ignoré."
Il a trouvé que les mouvements de la danse, tout en étant collaboratifs et collectifs, étaient aussi rapides dans leur exécution bien que très techniques. " Chaque interprète individuel fait partie du groupe et est intensément impliqué dans ses mouvements ; le faisant sincèrement pour créer une chorégraphie collective, " a-t-il dit. " J’ai vraiment adoré les couleurs des costumes, les mouvements de la danse, et le jeu des tissus. Ils étaient si déterminés. "
M. Shah a trouvé que les numéros de danse doivent avoir été chorégraphiés avec la musique, et que vous ne pouvez pas les séparer. "Ils sont tous des segments : les gens jouant de la musique, la tonalité de leur musique, le flux montant et descendant de la musique va vraiment bien avec les mouvements des danseurs. Ce pourrait être la raison pour laquelle le public entier en ce moment même, comme je le vois, est vraiment captivé—la performance a vraiment fasciné le groupe, comme si le groupe n’était qu’une seule personne, " a-t-il dit. Il a senti que l’attention du public était une sorte de " synchronisation du public et de la scène. "
“J’ai littéralement senti que ma colonne vertébrale créait de l’énergie, se déplaçant de haut en bas de mon corps alors que j’écoutais la musique," a-t-il dit.
La danse intitulée Le Choix, a particulièrement frappé M. Shah. "La situation en Chine qu’ils montrent dans cette danse, où un garçon et une fille sortent du collège et qu’ils sont forcés par une mauvaise énergie noire— une énergie sombre et violente—à choisir. La façon dont le monde céleste participe, flottant à travers l’écran … pour moi cela demande une performance très complexe pour le rendre possible," a-t-il dit. "Donc la personne qui a visualisé ceci devait en avoir visualisé la " simultanéité " afin de l’introduire dans un tableau. "
Il s’est senti connecté au spectacle. "J’ai senti que ce n’était pas juste un spectacle ; il a une signification. Shen Yun met tant de signification dans les tableaux que je peux établir un lien avec la signification. Durant mes activités quotidiennes, je peux ne pas être conscient de cela mais à présent je suis en train d’en faire l’expérience absolument à chaque instant," a-t-il dit.
M.Shah a trouvé que les numéros étaient très disciplinés, et artistiquement bien pensés, mais en même temps très contemplatifs. "Chaque aspect individuel, personne individuelle, dansant là, était vraiment dans les mouvements comme s’ils n’étaient pas conscients de la prochaine personne dansant parce qu’ils sont tous tellement dedans. Donc il y a une science qui, j’en ai l’impression, est reflétée ici, qui est une science holistique—une manière holistique de considérer la vie, " a-t-il dit.
La chanson “Quel est le sens de la vie” a aussi frappé M. Shah. "Qu’elle déverrouillerait la mémoire— c'est ce qui arrive, a-t-il remarqué. " Lorsque vous lisez cette ligne, elle vous donne une notion phénoménale que c’est à l’intérieur de vous. C’est juste que cela doit déverrouiller votre mémoire. Ça ne vient pas de l’extérieur. Peut-être avez-vous oublié, donc cela doit déverrouiller … je me suis connecté à cela, oh oui, vraiment, " s’est-il exclamé.
“Donc cela se propage de soi-même, ce n’est pas comme si on essayait de prendre l’énergie de l’extérieur. Cette conscience a été attrapée dans la mémoire et elle va se déverrouiller d’elle-même à travers la mémoire. Donc, celui qui a écrit ces lignes, qui qu’il soit, doit en avoir fait l’expérience, " a-t-il dit.
M. Shah a trouvé qu’il y avait de la poésie dans le spectacle, la poésie de la danse, et que les mouvements de la nature n’étaient pas brutaux. "Même avec l’énergie sombre décrite dans les [différentes] danse[s], les mouvements des danseurs étaient si doux, en aucune façon saccadés. La colère est montrée, toutes ces humeurs sont montrées, mais elles ne sont pas abruptes dans leurs mouvements, elles vous montrent juste, " a-t-il dit.
“Vous voyez un numéro, il s’achève, et puis vous êtes si fasciné par un autre que vous oubliez ce que vous avez vu avant. Le pouvoir de chaque numéro est tel que … le spectacle vous maintient dans le présent, bien que de bien des façons ils essaient de vous raconter une histoire."
Et pour M. Shah, cette histoire semble être ceci : "Pour moi venir ici et voir le spectacle me rappelle que cela tourne autour de moi. C’est la première fois que je viens voir un spectacle depuis vingt ans, et tout à coup je découvre qu’il y a ici tant de signification.
Reportage Abraham Thompson et Paul Wilson-Young
les propos de M. Harish Shah ont été traduits de l'anglais
La Compagnie Shen Yun de New-York se produira à Costa Mesa puis à Los Angeles, à partir du 11 ajanvier. Shen Yun Performing Arts compte trois compagnies en tournée qui se produisent simultanément à travers le monde.
Pour davantage d'informations, veuillez visiter ShenYunPerformingArts.org.
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