L’accomplissement d’un amour profond à travers une mission divine (suite et fin)

Entretien avecYuan Qu, un tenor de Shen Yun
 
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Suite de la première partie (http://fr.clearharmony.net/articles/201112/59184.html)


Pénétrer dans un nouveau monde

Le “O Sole Mio” de Pavarotti n’a plus cessé de résonner aux oreilles de Qu Yuan. Pour éviter les brimades des communistes chinois, il s’est tourné vers ses patients : "Je veux chanter, connaissez-vous quelqu’un qui veuille me prendre comme chanteur ?" Grâce à l’un d’eux, Qu Yuan a finalement réussi à quitter son poste de médecin pour vivre pleinement son amour de la musique.

Il est allé auditionner pour la Troupe d’Arts de Chambo à l’est du Tibet et a été admis. Il a par la suite été accepté par le Conservatoire de musique de Chine où il a étudié l’opéra pendant cinq ans. Puis il a étudié pour un master de chant à l’Institut de recherche de musique vocale de Pékin. Il a obtenu son diplôme et est devenu soliste à plein temps pour l’Orchestre national de Chine, un institut de musique populaire chinoise tenu par l’état.

Mais sa carrière de chanteur dans la Chine communiste ne pouvait assouvir l’amour de Yuan Qu pour la musique. Après cinq ans avec l’Orchestre national de Chine, Qu Yuan était frustré. Il voulait chanter l’opéra, une forme d’art que le Parti n’approuvait pas.

“Tu es Tibétain, tu devrais chanter des chansons populaires tibétaines. Laisses-tomber cette tocade pour le bel canto et l’opéra italien ! " lui disaient les communistes chinois qui contrôlaient et contrôlent encore tous les arts et les organisations culturelles en Chine.

Pour Qu Yuan, les arts de la scène en Chine ne sont rien d’autre que des outils de propagande pour le régime. Les artistes qui ne se conforment pas à ses exigences n’y ont ni avenir ni moyens de subsister .

Qu Yuan s’est rebellé : “Je chanterai l’opéra et le bel canto quand bien même je devrais crever de faim.”

Il continua à chercher des opportunités et avec l’aide d’un ami Tibétain au Royaume Uni, Akong Tulku Rinpoche, qui s’était enfui en Inde après la répression du soulèvement de Lhassa par l'armée communiste chinoise en 1959, Qu Yuan quitta finalement la Chine pour participer au 34ème Concours international de Chant Francisco Viñas à Barcelone, en Espagne.

Son timbre riche, sa belle voix, et son phrasé chaleureux éblouirent le jury. Après le concours et sur la recommandation du jury, il fut immédiatement admis au Conservatoire supérieur de Liceo et par la suite étudia avec les plus grands ténors d’Europe.

À partir de 2003, il devint un habitué des concerts dans l’Arène de Vérone, en Italie, un des plus renommés anciens amphithéâtres romains accueillant des représentations d’opéra de grande envergure, lieu à la rermarquable acoustique et pouvant accueillir jusqu'à 15 000 spectateurs. Qu Yuan y avait l'impression d'être chez lui, c'était un peu comme s'il chantait dans les vastes espaces du plateau tibétain entouré par les Himalaya disait-il, trouvant plaisir à tout ce qui pouvait lui rappeler son pays natal.


Une personne compatissante

L’épouse de Qu Yuan, Paula Wilson, le décrit comme une personne compatissante : “Il s’est occupé de ma grand-mère tant qu’il a pu avant qu’il ne parte en tournée avec Shen yun, et ça a été une véritable bénédiction pour notre famille. Des occidentaux ne rêveraient jamais de faire une telle chose, ma mère n’oubliera jamais cet acte de grande bonté, " a dit Paula. “Ma grand-mère l’adorait et il a fait de ses dernières années une bénédiction. Elle est partie en paix dans son sommeil à l’âge de 101 ans pendant la première tournée de Qu avec Shen Yun en 2008, et nous avons passé un enregistrement de sa voix à ses funérailles. "

Yuan Qu aujourd’hui.

C’est finalement en occident que Qu Yuan peut librement réaliser son amour pour la musique et pour ses êtres chers. Dans son Tibet natal, il n’a pas même pas pu voir sa mère une dernière fois avant sa mort. Le régime communiste lui ayant interdit de voyager en Chine et d’assister à ses funérailles. Le régime voulant d'après Qu maintenir l’harmonie et la stabilité en Chine pendant l’année des Jeux Olympiques de Pékin. Ce fût émotionnellement déchirant pour Qu Yuan, dont la culture tibétaine veut que les enfants soient au chevet de leurs parents à leur mort afin d’allumer la lampe à huile honorant un parent décédé.

Qu Yuan trouve l’espoir en Shen Yun et en sa mission de faire revivre une civilisation de 5000 ans inspirée par le divin. Il espère restaurer la beauté intemporelle des vertus et de la moralité qui ont été brutalement détruites par les communistes chinois.

Qu Yuan croit que Shen yun est le meilleur endroit pour lui et sa voix. "Ici, personne ne se soucie de se valider soi-même ou de gain et de renommée personnels. Chacun met tout son cœur à donner le meilleur au public."

Et ce "meilleur" dont le public fait l’expérience dépasse selon Qu Yuan ce que les mots peuvent décrire. “Peu importe où et quand, il y a des gens émus aux larmes par Shen Yun.

“C’est l’explosion de la joie sous sa forme la plus pure, l’éveil de son être véritable le plus profond, endormi depuis trop longtemps dans la froideur et la désolation.

“Faire partie de Shen Yun est une véritable bénédiction pour moi,” a-t-il dit.

Qu Yuan est optimiste, il pense que dans un avenir pas trop lointain, il ira en tournée avec Shen Yun en Chine et chantera dans son Tibet natal, accomplissant son profond amour pour son peuple et sa culture.

Epoch Times


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