Nom : Tan Qi (谭琦)
Genre : Féminin
Âge : 31 ans
Adresse : inconnue
Profession : inconnue
Date de la dernière arrestation : 18 septembre 2004
Dernier lieu de détention : prison pour femmes de Masanjia (马三家女子监狱)
Ville : Kaiyuan
Province : Liaoning
Persécution subie : chocs électrique, privation de sommeil, travaux forcés, condamnation illégale, passage à tabac, emprisonnement, confinement solitaire, gavage forcé, extorsion, contrainte physique, maison pillée, détention, privation de l’usage des toilettes.
À 23h00 le 18 septembre 2004, plus de 200 policiers du
Mme. Tan Qi |
Bien que Mme Tan Qi fût enceinte au moment des faits, le gardien Zhang Pujuan a incité les détenues à la battre. Les détenues l’ont rouée de coups et de coups de pied. Elle est tombée et a roulé par terre. Les détenus ont continué à la battre et la torturer à tour de rôle. Ils l’ont attrapée par les cheveux l’envoyant tête la première contre un mur, ils l'ont soumise à des décharges électriques, privée d’eau et de sommeil. Mme Tan avait le corps noir et bleu et n’arrivait pas à se relever. Suite à la torture elle a fait une fausse couche et a saigné abondamment. Les gardiens n’ont toujours pas voulu la laisser partir. Un gardien a tenu la tête de Mme Tan, inséré un tube en plastique jusque dans son estomac et l’a gavée de force avec beaucoup d’eau salée. Mme Tan a commencé à étouffer et arrivait à peine à respirer. Elle a vomi et par la suite a eu des selles liquides.
En avril 2005, Mme Tan a été condamnée à neuf ans d’emprisonnement par le tribunal de la ville de Benxi. Depuis, elle est incarcérée dans le premier pavillon du district n°9 de la prison pour femmes de Masanjia.
Mme Tan a bénéficié physiquement et mentalement de la pratique du Falun Gong. Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait lancé la persécution du Falun Gong des policiers locaux l’ont mise sur surveillance et arrêtée cinq fois.
Le soir du 11 octobre 1999, Mme Tan allait prendre un train pour Pékin pour demander justice en faveur du Falun Gong. L’agent de la billetterie l’a dénoncée. Elle a été détenue dans le bureau par la police ferroviaire et plus tard emmenée au département de police par des policiers armés. Les agents ont confisqué tout son argent et l’ont libérée le lendemain.
En novembre 1999, un groupe de policiers, y compris le directeur du poste de police de l’agglomération de Shangfeidi, Yu Hongshuai, et le policier Han Bo ont arrêté Mme Tan et l’ont emmenée au centre de détention de Kaiyuan. Le gardien Qi a enchainé ses mains et ses pieds avec une chaine pesant près de 41 kg, l’a attachée à un anneau d’acier au centre d’un lit constitué d’une plance, et l’a enfermée seule. Elle ne pouvait ni se lever ni s’allonger et elle a dû rester assise avec ses mains et ses jambes attachées ensemble. Elle a été privée de sommeil et on ne lui donnait que deux légers repas par jour. Elle n’était autorisée à aller aux toilettes qu’une fois par jour. Elle est restée enfermée comme ça pendant deux semaines et ses poignets, ses chevilles et ses fesses sont devenus noirs. Elle a été libérée après plus d’un mois de détention.
À midi le 22 décembre 1999, le personnel du gouvernement de l’agglomération de Shangfeidi, y compris Liu Xiaodong, chef du comité du Parti et les policiers, Li Chunguang et Han Bo du poste de police, ont arrêté Mme Han et son père et les ont emmenés au centre de détention de Kaiyuan. Le 10 janvier 2000, Mme Tan a été emmenée au camp de travail de Xinchengzi par les policiers du département de police de Kaiyuan et du bureau 610.
Dans une tentative de transformer Mme Tan et atteindre le quota de “transformation” mis en place par les superviseurs, les gardiens du camp l’ont enfermée dans une petite cellule en béton de 80cm de long, 50 cm de large et 1m de haut. Il y avait un petit trou de chaque coté de la cellule pour la surveillance. Mme Tan était obligée de s’accroupir, entourant ses genoux de ses bras et rester tout le temps dans cette position Elle ne pouvait pas bouger et n’était autorisée à utiliser les toilettes qu’une seule fois par jour. Une fois par jour on lui donnait un petit pain pas plus grand qu’un poing. Elle était privée de sommeil et les gardiens lui criaient dessus s’ils la voyaient s’assoupir. Après seulement quelques jours plus tard Mme Tan a perdu toute sensation dans les fesses. Elles sont devenues noires et la chaire a commencé à se séparer des os. Elle ne pouvait ni se lever, ni marcher et éprouvait à chaque minute une douleur extrême. Cela a duré 16 jours. Elle est rentrée chez elle le 1er septembre 2000. Sa sœur est également rentrée chez elle du camp de travail de Masanjia.
Le 15 septembre 2001, la famille de Mme Tan a été dénoncée aux autorités. Toute sa famille y compris ses parents, sa sœur et elle-même ont été emmenés au centre de détention par les policiers du département de police et le bureau 610 de Kaiyuan. Ils ont été roués de coups et leur maison a été pillée. Les policiers ont confisqué un grand nombre de biens personnels. Le 1er novembre 2001, la police a libéré Mme Tan, sa mère et sa sœur après leur avoir extorqué de l’argent. Son père a été condamné à la prison. C’était la saison de la récolte et leurs cultures étaient encore dans les champs.
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2011/12/4/曾遭恶警暴打流产-辽宁谭琦遭冤狱九年-250171.html
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