Le 8 décembre, juste avant la Journée internationale des droits de l'homme, les pratiquants de Falun Gong du Royaume-Uni ont tenu une conférence de presse devant la National Gallery au centre de Londres, appelant à des efforts communs pour faire cesser la persécution du Falun Gong.
Plus d'une dizaine de membres du Parlement britannique et du Parlement européen ont envoyé des lettres de soutien. Des pratiquants de Falun Gong ont témoigné de leurs expériences personnelles d'atteintes à leurs droits à la conférence. Des activistes de la démocratie en exil ont également pris la parole.
Appeler à des efforts communs pour mettre fin aux abus des droits humains
Le Dr. Liu, pratiquant de Falun Gong, a dit : "Plus de douze ans ont passé depuis le 20 juillet 1999, et la persécution du Falun Gong n'a pas cessé en Chine continentale. Selon des statistiques, il y a eu plus de 3 400 morts causées par la persécution ayant été vérifiées par différentes voies. Le chiffre réel de mort est en réalité beaucoup plus élevé. D'innombrables pratiquants ont été illégalement détenus dans des centres de lavage de cerveau, des camps de travaux forcés et des prisons. Le crime hideux de prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong est perpétré largement en Chine continentale. Nous demandons fortement au régime du PCC de mettre fin immédiatement à la persécution des pratiquants de Falun Gong et de relâcher tous les pratiquants illégalement détenus. En même temps, nous appelons la communauté internationale à prêter une attention particulière à la persécution du Falun Gong en Chine, à faire cesser la persécution par le PCC et restaurer la liberté des pratiquants en Chine continentale."
Pour n'avoir pas voulu renoncer au Falun Gong, une pratiquante de Chine continentale, Mme Zhou, a été arrêtée et détenue à trois reprises en Chine. Elle a dit : "En Chine, je passais chaque jour de ma vie à être surveillée et harcelée. Mes trajets quotidiens, ma participation à pétitionner pour le droit des citoyens, et même aler au parc avec mes compagnons de pratique, tout était surveillé." Afin d'éviter l'arrestation illégale, elle a été forcée à déménager. Elle a dit dans sa déclaration : "Sous la répression et la terreur du PCC, lorsque mes proches ont appris que je pratiquais le Falun Gong, ils ont été trop effrayés pour l'accepter." Elle s'est rappelée son expérience de détention : "J'ai été enfermée dans une pièce minuscule, avec un lit en ciment tout juste assez large pour six personnes mais sur lequel vingt personnes devaient s'entasser. La lumière n'était jamais éteinte. Tout ce que nous recevions à manger était de la soupe de choux. En dehors des trois repas par jour, je devais rester assise sur un banc sans être autorisée à parler. J'étais soumise chaque jour à un langage grossier et interrogée ..."
Elle a dit : "Mon expérience n'est que la pointe de l'iceberg dans ce génocide lancé par le PCC contre les pratiquants de Falun Gong. Des dizaines de milliers de pratiquants innocents sont morts en résultat de la torture où en ayant leurs organes prélevés. Douze ans ont passé, mais la persécution continue. J'appelle les personnes de coeur à tendre une main secourable. Travaillons tous ensemble pour mettre fin à la persécution du PCC contre les pratiquants de Falun Gong et contre tous les citoyens réclamant des droits de l'homme en Chine."
[ à suivre]
http://www.yuanming.net/articles/201112/106079.html
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