Dans les temps anciens, un messager du gouvernement en Chine sortit très tôt le matin. Un homme transportant des objets de valeurs vit le messager qui tenait une longue lance et prit peur, il se cacha donc dans les buissons.
Le messager entendit du bruit venant des buissons, mais il ne vit personne. Il pensa qu’il s’agissait d’un tigre ou d’un couguar qui se cachait dans les buissons, il utilisa sa lance pour sonder tout autour de lui et accidentellement tua cet homme. Après que le messager eu réalisé qu’il avait tué quelqu’un par erreur, il ne rapporta pas le fait au gouvernement. Au lieu de cela, il prit les objets de valeurs de la personne, laissa le corps dans les buissons, et s’en alla.
Personne n’avait été témoin de cet incident. Il devint alors très riche, se maria et devint le père d’une petite fille.
Un jour alors qu'il était à l'extérieur de sa maison, il vit l'homme qu'il avait tué par erreur. Il se précipita dans la maison, ferma la porte, et observa de derrière la porte. L'homme entra dans la maison de son voisin qui était un tanneur.
Peu de temps après, la femme du tanneur donna naissance à un garçon. Le messager, se souvenant de ce qu’il avait fait, fut très bon avec son voisin et son fils. Il promit qu’il marierait sa fille avec leur fils quand ils auraient l’âge. Le tanneur était si ravi qu’il fit promettre à son fils de traiter le messager comme s’il était son propre père.
Lors d’une chaude journée d’été, le messager s’enivra lourdement, alla se coucher et commença à transpirer abondamment. Le fils du tanneur, qui veillait sur lui, utilisa un couteau pour essuyer sa sueur. Le messager, dans son ivresse, sentit quelque chose sur son ventre, pensant qu’il s’agissait d’un moustique, il le frappa, enfonçant le couteau dans son ventre.
Avant de mourir, il raconta à sa famille toute l’histoire et décida de marier sa fille au fils du voisin, lui léguant toute sa richesse. Il leur raconta que cette richesse inespérée lui était venue de par son avidité. " C’est pour cela que j’ai eu cette malchance. Maintenant, je la lui rembourse. A partir de maintenant, vous tous devez être bons et ne rien faire contre votre conscience. " (Basé sur " L’art d’amasser des bonnes fortunes et d’éviter les malheurs")
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