Le chemin du retour

C’était le début de l’hiver et le vent était froid. Je n'ai pu m’empêcher de me couvrir le cou en marchant. Un rayon de soleil a été comme une récompense offerte par le ciel. J'ai quitté l’ombre des arbres et avancé sous le soleil. J'ai immédiatement ressenti une douce chaleur enveloppant mon corps. Je suis resté là un moment, à regarder voitures et passants. Je ne me sentais plus seul, ce que je ressentais habituellement après avoir été sans arrêt occupé, même si au bout du compte je ne savais pas bien ce qui m'avait tant occupé.

Je me suis rappelé le programme “La Vision du Poète” du spectacle Shen Yun il y a deux ans. Le poète voyait des fées alors qu’il était à moitié éveillé. Elles étaient si près de lui mais il ne pouvait pas les toucher. Evidemment il en était si troublé qu'il restait incapable de déterminer si c'était un rêve ou la réalité.

Dans le passé, peu importe à quel âge, j’essayais toujours de me distinguer des autres. J’essayais tout le temps de trouver de nouvelles idées pour me mettre en avant. Je savais que beaucoup d’autres se comportaient comme ça également. À l’image de la théorie de la gravitation en physique, ou de telle ou telle théorie dans les cercles idéologiques, les gens ont essayé de créer des théories à partir de leurs connaissances limitées pour déterminer le futur infini inconnu.

Cependant, l’histoire des êtres humains était destinée à être une tragédie. C’est comme pour les fourmis qui reconstruisent leur nid génération après génération : tôt ou tard il sera détruit par le vent ou la pluie. Quand les humains contrôlent-ils leur propre vie ? Même à notre époque avec le développement rapide de la science et de l'’information, les âmes errent toujours un peu plus loin de la vérité. Les gens mettent toujours à l’épreuve les "principes " définis par eux-mêmes ou légués par les sages au prix de leur sang et de leurs larmes. Par la suite ils se sentent trahis et tirent des leçons de leurs expériences négatives.

Avec la Chine telle qu’elle est aujourd’hui, et les futures générations considérant le marxisme-léninisme comme leur ancêtre, nous savons tous que cette nation a sombré dans une profonde tristesse. Avec le rapide développement d'une science anormale, les gens ont continué à se perdre un peu plus.

En considérant ces poètes et philosophes déprimés qui se sont interrogés toute leur vie sur la notion de vérité mais n'ont pu qu'en effleurer la surface, en considérant ces passants qui travaillent si dur pour avoir tout juste de quoi manger, ces amoureux sur les places, ces personnes âgées qui attendent pour traverser la rue, il apparaît clairement que le Créateur offre aux gens des formes de vie aussi nombreuses qu’incertaines. Quand on ne connaît pas le vrai sens de la vie, les bons ou les mauvais moments finissent tous dans la solitude. On ne peut pas tout emmener avec soi quand on meurt. Où la vie s'achève-t-elle ? Les gens ne peuvent que deviner si la fin de la vie est ou non un nouveau commencement.

Les gens ne portent qu’un vague intérêt à ce genre de pensées. Peu osent explorer la vérité à un niveau plus profond, et ceux qui l'ont fait n'ont pas été compris ou acceptés par les gens ordinaires. Ils ont soit disparu ou vécu profil bas dans des endroits inconnus. Par exemple, Einstein, le célèbre physicien, a découvert une science plus avancée, mais celle-ci dépassait les limites de sa compréhension. Pour cela il ne pouvait éprouver rien d’autre qu’un profond respect. Je pense qu’il savait déjà que les êtres humains n’étaient pas assez évolués pour explorer les mystères de la vie et de l’univers. Parmi les découvertes d’Einstein, celles que le monde a pu accepter étaient dans les limites de la compréhension des gens ordinaires de l’époque.

Un autre exemple est Socrate, le célèbre philosophe grec. En réalité, ses réflexions furent humanisées par les gens. C’était un prophète et sa sagesse lui venait des dieux. Il pouvait communiquer avec les êtres divins des dimensions supérieures. Il savait que les principes du monde humain étaient gouvernés par des principes plus élevés. Il savait où se situait la véritable fin de la vie.

Au travers de la cultivation nous savons qu’il existe une autre sorte de sagesse au-delà de ce monde physique. Nous en savons si peu sur cette sagesse, comme nous en savons si peu sur notre âme. Pourtant, elle est partout. Nous l’appelons la vérité. Cette vérité contrôle tout et évalue la direction que prennent les êtres humains.

Shifu dit dans Zhuan Falun : " Mais alors qu’est-ce que la Loi de Bouddha? La nature la plus fondamentale de cet univers, Zhen-Shan-Ren– c’est cela la manifestation suprême de la Loi de Bouddha, c’est la Loi de Bouddha dans ce qu’elle a de plus fondamental. La Loi de Bouddha se manifeste de manière différente à des niveaux différents et son rôle de guide varie selon les niveaux; plus le niveau est bas, plus ses manifestations sont complexes. Dans les particules de l’air, dans la pierre, le bois, la terre, l’acier, dans le corps humain et dans toute matière, la nature Zhen-Shan-Ren est présente; les Anciens disaient que les Cinq Éléments forment la multitude des choses et des êtres dans l’univers, tous ont aussi la nature Zhen-Shan-Ren " Le Maître utilise des mots simples et des principes profond du Fa pour révéler les mystères de l’univers que tant de gens ont essayé de percer par le passé.

Si vivre est juste comme être perdu dans un rêve, si l’on vient sur terre seulement pour retrouver le chemin de retour chez soi ; quand Satan trompe nos yeux et barre notre route avec des fleurs et des épines, pouvons-nous continuer à nous accrocher à notre dernier espoir, guidé par notre vrai nous même, dissiper le brouillard et retrouver le chemin du retour ?

Version chinoise disponible à : http://zhengjian.org/zj/articles/2011/6/23/75387.html
Traduit de : http://zhengjian.org/zj/articles/2011/6/23/75387.html

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