L'histoire d'un entrepreneur (1ère partie)

Le directeur général et manager du développement des jeux sur Internet, Chen Keren, est un coréen qui venu à Taiwan pour y monter une affaire il y a neuf ans. Il a expérimenté des moments difficiles lorsqu'il a perdu son emploi pendant la crise financière coréenne de 1997 et par la suite a dû déposer le bilan de sa première entreprise à cause de son fort endettement. Après avoir fait de nombreux efforts, il a monté une autre affaire mais s’est fait dépouiller d'une grosse somme d'argent par un actionnaire, entraînant son entreprise dans une grande crise financière.

Chen Keren pratiquait alors le Falun Gong depuis cinq mois. Il traitait les autres selon les principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Malgré la récession, son entreprise a surmonté les temps difficiles et s’est développée rapidement, obtenant entre 130 et 150 millions de dollars taiwanais de ventes annuelles. Le nombre de salariés est passé de 40 à 50 personnes en 2009, à 70 cette année.

Le directeur général et manager de l’entreprise "Iwanzi"Chen Keren

Travailler à un jeune âge pour payer ses études

Chen Keren était fils unique, et son père dirigeait une cantine. Lorsqu’il eut 12 ans, son père eut un accident et devint partiellement paralysé. Ainsi, son seul soutien ne pouvant plus travailler, la famille expérimenta de grandes difficultés économiques. Sa mère devait travailler pour faire vivre toute la famille. Après avoir terminé ses années de collège, Keren commença aussi à travailler afin de subvenir aux besoins de la famille. Lorsqu’il eut 18 ans, son père mourut de maladie, et la mère et le fils dépendaient l’un de l’autre. En traversant de nombreuses difficultés, sa mère réussit à envoyer Keren dans une université spéciale en Australie afin d’y poursuivre des cours de management d’entreprise.

Après avoir fini ses études, Keren retourna en Corée et trouva un travail dans la section de développement du marché étranger d’une entreprise de développement de jeux-vidéos. En novembre 1997, lorsque la Corée connut une crise financière, l’entreprise de Chen ferma et il perdit son travail.

Un succès de courte durée

Grâce à son ancien travail, Keren avait de nombreux amis et de nombreux associés qui l’aidèrent dans les ventes outre-mer. À tout juste 30 ans, il vit le potentiel des jeux en ligne et investit 3 milliards de Won (devise coréenne) pour monter une entreprise afin de les développer. En moins de six mois, l’entreprise attira plus d’un millions de membres, et devint leader dans l’industrie des jeux-vidéos en Corée du Sud.

Il capitalisa sur son succès, agrandit rapidement son entreprise et ouvrit des succursales en Chine continentale, à Taiwan et au Japon. Cependant, comme le modèle de commerce pour les jeux en ligne en était encore à ses débuts et qu'il avait négligé les décisions dans le domaine de l'investissement, en l’espace de trois ou quatre ans, les trois milliards de Won investis au départ étaient près de disparaître. Finalement, il conserva seulement l’entreprise basée à Taiwan.

En janvier 2002, Chen Keren vint à Taiwan seulement pour constater que l’entreprise avait accumulé de lourdes dettes. Il n’avait pas d’autre choix que de fermer. Il a dit : "À cette époque, j’avais tant de dettes que je ne pouvais plus dormir et mon cou était si raide que je ne pouvais plus le bouger. Je suis allé partout, cherchant un maître de qigong capable de m'aider mais les symptômes continuaient à se manifester. C’était une sorte d' enfer."

Récupérer rapidement de la crise financière en suivant les principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance

En janvier 2003, Keren lança sa nouvelle entreprise "Iwanzi" à Taiwan, utilisant les ventes de l’entreprise pour rembourser ses dettes. En tant que propriétaire de l’entreprise, il recevait souvent personnellement les appels des clients après les heures de travail jusqu’à minuit. En 2006, les résultats de l’entreprise s’améliorèrent, et un an plus tard, il commença à faire des profits.

Alors que tout allait bien pour l’entreprise, en avril 2007, un actionnaire trahit sa confiance et vola à Chen Keren plus de 60 millions de dollars taiwanais, entraînant l’entreprise dans une crise financière. Chen expliqua la situation à ses employés et les laissa décider s’ils voulaient s’en aller ou rester. Ceux qui choisirent de s’en aller reçurent des indemnisations de licenciement. Certains choisirent de rester et se mirent à travailler dur pour relancer l’entreprise. Chen Keren sacrifia ses propres salaires afin de s’assurer que les employés restants ne pâtissent pas de la situation. En un mois, les ventes doublèrent et l’entreprise surmonta la crise. L’année suivante, les ventes furent multipliées par sept. Même les employés dirent que c’était un miracle. Keren a dit, "En fait, nous n’avons pas adopté de stratégie marketing particulière mais les ventes ont simplement augmenté."

Quant à l’actionnaire responsable des problèmes de l’entreprise, Keren décida de l’oublier. Il a dit : "Cela faisait cinq mois que je pratiquais le Falun Gong à l’époque. Si je n’avais pas été pratiquant, j’aurais poursuivi l'affaire jusqu’au bout, lui faisant un procès ou même utilisant des mesures drastiques pour résoudre le problème. Cependant, à ce moment-là, ma seule pensée était comment résoudre la crise financière de façon compatissante. Je ne pensais pas trop aux autres problèmes. Je voulais sincèrement faire de mon mieux pour faire ce que j’avais à faire."

D’être athée à pratiquer diligemment la cultivation

Chen Keren était athée auparavant. Comme sa femme, une Coréenne d’origine chinoise est pratiquante de Falun Gong, il a eu de nombreuses opportunités d'entrer contact avec Dafa, mais il n’en a pas profité. Durant sa jeunesse, Chen Keren étudiait dans une école chinoise et il lui a fallu longtemps pour écrire et comprendre un article écrit en chinois. Ainsi, il a toujours considéré que lire le Chinois était une corvée et il préférait étudier le Coréen. En 2003, sa femme lui a donné une version chinoise de Zhuan Falun. Il a lu très difficilement cinq ou six pages puis a abandonné. Il a gardé le livre dans un tiroir pendant quatre ans.

Fin 2006, Keren alla en Corée pour un voyage d’affaires. Un consultant de son entreprise fut très intéressé par le Falun Gong et voulut acheter tous les livres de la méthode. Keren y alla avec lui et acheta un livre pour le ramener à Taiwan. À sa grande surprise, sa femme lui dit qu’il n'avait pas acheté le bon livre. Le livre qu’il avait acheté ne traitait pas du Falun Gong. Cela fît ressortir son côté obstiné, et il décida de trouver un livre du Falun Gong pour le lire.

Il alla sur le site Minghui (version chinoise du site Clearwisdom) et téléchargea la version coréenne de Zhuan Falun. Une fois qu’il commença à lire le livre, il ne put s’arrêter et téléchargea d’autres conférences. Il les lut l’une après l’autre. Après avoir lu toutes les conférences en Coréen, il décida de lire la version chinoise de Zhuan Falun ainsi que tous les autres livres de Dafa. Ainsi, Keren lut tous les livres de Dafa écrits en Chinois à l’aide de l’alphabet phonétique. En l’espace d’un ou deux mois, il surpassa son ancien obstacle de lecture. Il put lire plus rapidement en Chinois, et sa compréhension de la langue s’améliora. Ceux qui le connaissaient furent tous surpris et dirent, "Comment as-tu pu t’améliorer autant en Chinois ?" Il répondit, "C’est parce que je pratique Falun Dafa !"

Keren expliqua : "Le Maître parle dans un langage simple mais, en fait, ses enseignements ont une profonde signification. J’ai été très touché par les enseignements. J’étais athée auparavant. Cependant, je n’ai jamais douté de ce qui est enseigné dans les livres. Je sais que tout ce que dit le le Maître est vrai, et lire ses livres m'a ouvert l'esprit. Chaque fois que j’étudie la Loi, mon xinxing change et s’élève. Je comprends que je dois être une personne bonne et que le sens de la vie est de retourner à sa véritable origine."

Prendre un tournant pour le meilleur après avoir atteint l’extrême

L’entreprise de Chen Keren s’agrandit

Avant de pratiquer le Falun Gong, Keren était très matérialiste. Il fumait, buvait, et jouait. Il avait mauvais caractère et donnait des coups de pied sur les tables ou jetait son téléphone portable pour soulager sa colère. Il se fatiguait physiquement et mentalement et avait des problèmes d'estomac et d'intestin. Son cou était raide et il ne pouvait souvent pas le bouger. Ces épreuves le rendaient encore plus fatigué et plus facilement irritable.

Après avoir pratiqué le Falun Gong, son caractère s'améliora. Ses inconforts physiques et sa fatigue disparurent. Keren a dit, "J'étais plutôt sûr de moi auparavant et je n'aimais pas écouter les opinions des autres. Depuis que je pratique le Falun Gong, je fais en sorte d'agir selon les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. À présent, je me sens en forme à la fois physiquement et mentalement."

Chen Keren a adopté les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance comme base spirituelle pour son entreprise

Keren a dit, "Authenticité-Bienveillance-Tolérance constituent la base spirituelle de mon entreprise. Je demande à mes employés de traiter les autres avec bienveillance et que s'ils voient un problème chez quelqu'un, qu'ils le signalent gentiment de manière à ce que l'autre ait la chance de s'améliorer." Lors des entretiens d'embauche, il explique l'esprit de son entreprise aux candidats, "S'ils font mal quelque chose, ils auront d'autres chances, mais s'ils continuent à faire la même erreur, alors ils seront licenciés. Je pense que c'est une opportunité pour les jeunes de grandir et de mûrir véritablement. Il n'y a pas de rivalité entres les employés et les différents départements de l'entreprise. L'entreprise est stable et sa croissance se maintient ."

Au sein de son entreprise, Keren rencontre souvent des situations testant son attachement à la réputation et au gain. Un actionnaire qui avait investi une grosse somme d'argent dans l'entreprise qui fut liquidée en 2002 entendit que Keren était en train de recréer une entreprise à Taiwan. Il lui demanda une compensation. Lorsque l'entreprise ferma, Keren compensa tous les actionnaires selon les obligations légales. Cependant, après avoir pratiqué le Falun Gong, il décida d'offrir davantage de compensation à ses actionnaires pour que cela soit moralement correct. Mais cet actionnaire n'était pas satisfait et demanda une compensation équivalente à la valeur de l'investissement initial. Chen Keren a dit : "J'ai lutté dans ma tête mais ensuite j'ai pensé, ce qui est à vous est à vous. Si vous n'êtes pas supposés l'avoir, vous ne l'obtiendrez jamais." Il décida de donner un tiers de ses actions personnelles à cet actionnaire. L'actionnaire était très content de la façon dont les choses s'étaient réglées et toutes les rancunes précédentes furent résolues. Il apprit que Keren pratiquait le Falun Gong et vit les changements chez lui, ainsi sa propre attitude changea également. Il présenta l'entreprise de Keren à de nombreux amis et lorsque l'entreprise augmenta son patrimoine, il se mit lui-aussi à y investir de l'argent. En tant que pratiquant, Keren se débarrassa de son attachement au gain, mais il ne s'attendait pas à ce que cela bénéficie à son entreprise dans le futur.

Keren a dit, "Après avoir pratiqué le Falun Gong, j'ai changé mon habitude de me plaindre constamment de ceci et cela. Je donne à mon personnel suffisamment d'autorité et de confiance de manière à ce qu'il puisse remplir ses responsabilités. Donc, aujourd'hui, je m'implique rarement dans les affaires quotidiennes de l'entreprise. Au contraire, les résultats de l'entreprise s'améliorent constamment. Je passe mon temps à clarifier les faits au sujet de Dafa aux touristes sur les sites touristiques et je participe aux projets montrant la beauté de Dafa. Je sens que je mène une vie très enrichissante et très constructive."

Version chinoise disponible à : http://minghui.ca/mh/articles/2011/8/22/从重创挫折到创业成功（上）（图）-245696.html

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