D'après ma plus récente compréhension, mon attachement le plus fondamental est de n'avoir pas été capable d'éliminer à la racine le désir de confort. Cet attachement s'accroche à moi et semble se plaire en ma présence, ou peut-être y suis-je aussi trop attachée.
Heureusement souvent des incidents m'aident à le reconnaître, me donnant une chance de l'éliminer ; je sais que ça n'est pas mon vrai moi qui est attaché au confort. Il y a aussi d'autres opportunités, qui ne sont pas aussi manifestes, qui me permettent de continuer à supprimer cette notion. Cela s'est présenté récemment alors que je traduisais des articles pour un projet de Dafa.
Adopter une approche graduelle
En voyant l'appel à écrire des articles de partage d'expériences, ma première pensée a été : "Je n'ai aucune idée de ce que je pourrais partager." Je pense à présent que ma notion fondamentale, le confort, était la force motrice derrière cette pensée et la raison pour laquelle j'avais ignoré l'appel à écrire un article de partage d'expériences.
Les jours suivants, les articles que j'avais traduit m'ont été retournés deux fois, par ce que le lien en fin d'article n'était pas le bon. C'était apparemment un problème relativement mineur, mais qui pour moi n'était pas une coïncidence, d'autant qu'il s'était reproduit deux fois. Quelle était la racine de cette négligence ?
Je suis revenue méticuleusement sur mes actions antérieures, commençant par l'accusé de réception des articles et réalisé que ma notion de désir de confort était la cause. Pour faciliter mon travail, je garde généralement le lien dans un dossier au lieu de l'effacer et je peux donc simplement le recopier dans l'article suivant. Simplement une façon de sauver du temps mais qui a causé une erreur perturbatrice, comme je l'ai découvert par la suite.
Ma recherche de confort en était la raison. Cela m'a réveillée et poussée à écrire un partage d'expériences.
Où étais-je lorsque j'ai décidé de me mettre à écrire cet article ? Naturellement, il se trouve que j'étais dans mon lit, là où un pratiquant qui tient étroitement à la notion de confort passera trop de temps. Je dois dire que j'ai sauté du lit aussitôt que je l'avais fait à ce moment là, d'autant plus que la date limite de soummisssion d'articles de partage d'expériences se profilait à l'horizon.
Chers compagnons de pratique, ce que je raconte là doit être pris très sérieusement, et c'est pourquoi je le raconte.
Je suis très reconnaissante au Maître et à mes compagnons de pratique qui avaient pointé ma notion profondément ancrée. Je vais mettre toute mon énergie à éliminer non seulement cela, mais d'autres notions que j'ai reconnues en écrivant cet article.
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