De Chine à Saipan : Les expériences d'un jeune pratiquant qui a grandi pendant la persécution en Chine

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Un jour de Septembre 2010 un avion a décollé de l'aéroport international Pudong à Shanghai pour atterrir à l'aéroport international de Saipan quelques quatre heures plus tard. Parmi les passagers se trouvait un jeune homme appelé Zhang Lianpeng dont voici l'histoire.

Né dans les années 1980 à Dalian, province du Liaoning, Lianpeng a eu une enfance difficile. Alors qu’il n’avait que cinq ans son père fut condamné à six ans de prison. Sa mère, Wang Qiuxia, devait rendre visite à son mari en prison régulièrement et aussi prendre soin de son petit garçon. On put entendre à nouveau des rires dans la famille lorsque le père de Lianpeng fut finalement libéré.

Les parents de Lianpeng lancèrent leur propre commerce, mais malheureusement cela ne marcha jamais. Le couple finit par divorcer à cause de différences irréconciliables, et la mère de Lianpeng reçut la charge entière de l’enfant. Elle tomba dans la dépression à cause de sa vie difficile et développa plus tard de l’arthrite. Son corps la faisait souffrir dès qu’il pleuvait.

Lianpeng Zhang et sa mère, Wang Qiuxia, devant le pavillon Tangwang à Dalian, canton de Jinzhou.

Lianpeng et sa mère commencèrent à pratiquer le Falun Gong sur la recommandation d’un ami. Mme Wang parvint à se débarrasser de ses accès de colère et de son arthrite peu de temps après avoir lu Zhuan Falun. La mère et le fils pratiquaient les exercices de Falun Gong au parc Zhongshan chaque matin vers cinq heures et accueillaient les pratiquants locaux dans leur maison le soir pour étudier les enseignements du Falun Gong.

À cette époque le Falun Gong était bien connu à Dalian, et il y avait au moins 234 sites de pratique de groupe. Selon un pratiquant de Falun Gong, tout le monde, des cadres aux PDG avait une copie de Zhuan Falun sur son lieu de travail.

Lianpeng échappe deux fois à la mort

Deux choses miraculeuses arrivèrent à Lianpeng peu de temps après qu’il se soit mis à pratiquer à l’âge de 15 ans. Il s’est rappelé  :

"La première arriva environ un an après mes débuts dans la pratique. Un jour je traversais la rue en vélo (en brûlant un feu rouge) lorsqu’un mini van me percuta, et m’éjecta du vélo, m'envoyant sur plus de dix mètres dans les airs avant d'atterrir sur le toit d’une voiture garée dans la rue. Le pare-brise du mini van était éclaté et il y avait un grand creux dans le pare-choc. Me rappelant l’histoire mentionnée par le Maître d' une pratiquante elle aussi heurtée par une voiture mais qui n'avait pas été blessée du tout, je sus que j’irais bien moi aussi. Il advint finalement que je n’avais rien hormis une petite égratignure à la tête. Lorsque le conducteur me réprimanda pour avoir brûlé le feu rouge, je me confondis en excuses."

" Je fis l’expérience d’un autre miracle un jour en essayant de rincer l’intérieur d’une bouteille de bière avec de l’eau bouillante. Personne ne savait que la valve du chauffe-eau était cassée. Tout le monde fut étonné de voir tout le réservoir d’eau chaude exploser et me doucher de la tête aux pieds. Miraculeusement, je n'avais aucune blessure mis à part un petit peu de peau fripée derrière mes oreilles. "

Lianpeng et sa mère, Wang Qiuxia, défendent leur croyance

Le régime communiste commençât sa persécution systématique du Falun Gong ouvertement le 20 juillet 1999. Dès les premières heures du 21 juillet, sous la direction du bureau 610 de Dalian, la police arrêta environ huit coordinateurs locaux de Falun Gong. Plus tard le même matin, environ 1000 pratiquants de la région, y compris Lianpeng et sa mère, se rendirent à l’Hôtel de Ville pour tenter de les faire libérer .

Vers 13h00 le 21 juillet, plus de deux douzaines d’agents de police dispersèrent les pratiquants. L'un d'eux refusa de partir et s’agrippa solidement à la clôture du jardin de l’Hôtel de Ville. Plusieurs agents l'attrapèrent par le cou et les cheveux et lui frappèrent les mains avec des bâtons de police. Plusieurs autres pratiquants furent aussi sévèrement battus au point d'avoir le visage en sang. Les bras d’une pratiquante étaient couverts de bleus. Même des passants ne furent pas épargnés par les coups de matraque.

La mère de Lianpeng fut emmenée de son domicile en octobre 1999. Lianpeng se rappelle : " À cette époque de nombreux pratiquants qui étaient allés à Pékin demander justice furent arrêtés. Même ceux qui n’étaient pas allés à Pékin furent brutalisés et menacés, pour tenter de leur faire abandonner leur croyance en Falun Gong. Peu de temps après que ma mère soit rentrée de Pékin, elle fut à nouveau arrêtée et envoyée au Yaojia Detention Center (centre de détention de Yaojia), où elle resta détenue plus d’un mois. "

Lianpeng et sa mère avaient prévu d’aller à Pékin à nouveau réclamer justice pour le Falun Gong vers la fin de septembre 2000. Peu après qu’ils soient montés dans le bus, des policiers apparurent pour vérifier les papiers d’identité de tout le monde.

Selon Lianpeng : " Il y avait plus de 20 passagers dans le bus, la plupart étaient des pratiquants de Falun Gong. J’étais assis à l’arrière avec le pratiquant A. Aussitôt qu’on a vu la police arriver, on a ouvert la fenêtre et on a sauté dehors. Le reste des pratiquants a été arrêté. Ma mère fut envoyée au Dalian City Drug Rehabilitation Center (centre de réhabilitation pour drogués de la ville de Dalian) et ma tante, une personne handicapée avec une seule main, fut envoyée au Yaojia Detention Center (centre de détention de Yaojia). Le pratiquant A et moi, réussîmes plus tard à prendre un train pour Pékin. Nous y arrivâmes aux alentours d'octobre. En nous rendant place Tiananmen, nous vîmes de nombreux pratiquants. À un moment un groupe de pratiquants s'écria " Falun Dafa est bon ! " tandis qu’un autre groupe déroulait des banderoles. De nombreux policiers en uniformes et en civil les arrêtèrent et les frappèrent. Groupe par groupe, les pratiquants furent emmenés dans les 60 ou 70 bus qui étaient garés à proximité."

Lianpeng et le pratiquant A décidèrent de ne pas prendre le risque d’être arrêtés, ils prirent alors contact avec un pratiquant de Pékin, qui immédiatement loua un appartement pour les sept pratiquants qui n'étaient pas de la ville et avaient demandé son aide.

Ces pratiquants sortaient chaque jour pour distribuer des dépliants clarifiant la vérité et pour accrocher des banderoles, malgré que de nombreuses voitures de police patrouillaient dans les rues pour arrêter les pratiquants venus à Pékin pour faire appel. Sept jours plus tard, malgré tout, ces pratiquants furent arrêtés.

Lianpeng se rappelle encore clairement de ce qui arriva ce jour-là  : " À cause d’un voisin qui renseigna la police, les sept d'entre nous fumes arrêtés et emmenés au poste de police avant d’être transfèrés au Chaoyang District Detention Center (centre de détention du district de Chaoyang) le jour suivant. Pendant l’interrogatoire la nuit, un policier me surprit à échanger des regards avec une fille qui n’était pas de la ville. Il vint me frapper au visage six fois. Les agents de Dalian furent appelés pour venir nous emmener à Pékin. Le pratiquant A et moi fûmes conduits à un hôtel où d’autres pratiquants de Dalian furent aussi envoyés par la suite. Le jour suivant nous fûmes menottés et mis dans un train pour Dalian. Nous fûmes tous emmenés au Dalian City Drug Rehabilitation Center (centre de réhabilitation pour drogués de la ville de Dalian) où je revis ma mère. "

Chaque matin la police rassemblait tous les pratiquants détenus dans une salle de conférence et ils les forçaient à écouter des cassettes audio qui calomniaient le Falun Gong pendant toute la journée. Ils brûlaient aussi les visages des pratiquants avec des cigarettes et des briquets. La mère de Lianpeng, Mme Wang Qiuxia, fut reconnue comme organisatrice et condamnée à trois ans de travaux forcés. Lianpeng fut condamné à deux ans de travaux forcés. Tous les deux furent déportés au camp de travaux forcés de Dalian le 21 novembre 2000.

Lianpeng a dit : " À l’époque de la condamnation aux travaux forcés je n’avais que 20 ans et j’étais le plus jeune pratiquant du groupe. Les gardes m’ont ordonné d’apprendre par cœur les règles de la prison et ils me brutalisaient à volonté chaque fois que je n’arrivais pas à les réciter. Ils m’ont battu et je n’ai pas pu me brosser les dents ni me laver pendant plus d’un mois. En plus, ils ne me laissaient qu’une minute de pause pour aller aux toilettes. La nuit de nombreux pratiquants devaient se serrer pour partager des cellules très étroites. A cause des conditions très dures, plus de 80% des pratiquants avaient des puces et ont développé la gale. "

"L'incident" brutal du 19 mars

En mars 2001 les autorités du camp de travail de Dalian complotèrent une campagne de "réforme" extrêmement brutale pour les pratiquants détenus. Cela culmina jusqu'à un évènement qui serait ultérieurement connu comme "l'incident du 19 mars". Il y avait plus de 100 pratiquants, et environ 200 pratiquantes qui étaient détenus dans deux immeubles séparés. Le camp de travail installa un haut-parleur dans chaque cellule pour diffuser des calomnies sur le Falun Gong. Ils placèrent aussi un poste de télévision dans chaque salle pour visionner des présentations réalisées par d'anciens pratiquants qui avaient abandonné leur croyance en Falun Gong sous la pression et le lavage de cerveau. En plus, chaque cellule avait une caméra de surveillance pour observer chaque mouvement des pratiquants. Malgré ces efforts les autorités du camp n'arrivaient pas à "réformer" les pratiquants. L'agence de supervision du camp donna l'ordre de "faire tout le nécessaire pour atteindre le quota de réforme". Ce qui s'ensuivit dans le camp le 19 mars 2001 fut extrêmement brutal.

Vers midi ce jour-là, dans le bâtiment où étaient incarcérés les pratiquants masculins, le chef d'équipe Qiao We et les gardes Wang Jun et Sun Jian ordonnèrent aux prisonniers Che Xin, Yu Shiwei et d'autres de passer dans chaque cellule avec des bâtons électriques et des menottes dans leurs mains. Ils trainaient jusqu'au bureau quiconque etait considéré désobéissant et le torturaient là-bas. Les jambes de certains pratiquants étaient presque brisées par les coups et ils ne pouvaient plus marcher. D'autres avaient leur vêtements arrachés et etaient electrocutés avec des bâtons électriques, y compris sur leurs parties génitales et sous la plante des pieds. Incapables d'endurer la torture, certains pratiquants signèrent contre leur volonté des déclarations promettant d'abandonner leur croyance en Falun Gong.

Lianpeng était l'un d'eux, et selon lui le tourment psychologique fût considérable.

Les pratiquantes souffrirent de la même manière ce jour-là. Le chef-adjoint Hao Kun du Dalian Judicial Bureau (bureau judiciaire de Dalian) mena personnellement un groupe de malfrats pour réaliser les soi-disants efforts de "réforme". Cette nuit là ils forcèrent toutes les pratiquantes à se pencher en avant à 90 degrés, avec leurs mains attachées dans le dos et tendues. Ils appelaient cette torture "faire l'avion". Ils écrivirent aussi le nom du Maître sur un morceau de papier et essayèrent de forcer chaque pratiquante à marcher dessus. Chaque femme était ensuite prise à part dans le couloir pour signer la déclaration de "réforme". Tout ce cirque continua jusqu'au matin suivant. Chaque femme avait des touffes de cheveux arrachées, était trempée de sueur, et fût laissée avec le visage tuméfié.

La mère de Lianpeng battue à mort

Pendant la nuit du 10 juin 2001, les gardes emmenèrent Lianpeng au bureau, dans le bâtiment des pratiquantes, où il vit sa tante pleurer et apprit que sa mère avait été battue à mort. Lorsqu'il vit le corps de sa mère à l'hôpital le jour suivant, il remarqua que ses jambes, ses bras, et son visage étaient violets et noirs. Les gardes ne lui répondirent pas directement lorsqu'il demanda qui avait tué sa mère. À la place, le camp de travail offrit de dédommager sa famille avec 70 000 yuans et "promit" d'enquêter pour trouver les responsables. Ensuite ils demandèrent que le corps soit incinéré immédiatement.

Un témoin a décrit les derniers moments de Mme Wang. Selon cette pratiquante : "Ce jour-là je vis sept ou huit personnes trainer Wang Qiuxia jusqu'à l'entrepôt puis j'entendis les bruits d'un passage à tabac sévère. Il était évident que plusieurs personnes la frappaient en même temps. Pendant tout ce temps je pus voir à travers le petit judas de ma cellule que de temps en temps quelqu'un sortait de l'entrepôt et allait aux douches pour essuyer sa sueur et se rafraîchir avant de retourner à l'intérieur. C'est comme ça qu'ils ont battu Wang Qiuxia à mort. Peu de temps après, le chef d'équipe Ma, amena le docteur du camp de travail à l'entrepôt. Puis je vis plusieurs personnes porter un corps enveloppé dans un linge. Je remarquai que ses jambes étaient violettes. Je n'avais pas entendu de cris de sa part pendant toute la torture, ce qui n'était pas surprenant, étant donné que les gardes bâillonnent généralement la victime puis remontent son tee-shirt pour lui couvrir la tête avant de commencer la torture. J'ai du endurer ça moi-même une fois."

La mère de Lianpeng mourut à 48 ans. Le lendemain de sa mort, Lianpeng et sa tante furent relâchés.

Après sa libération, Lianpeng vécut avec son père pendant un peu plus d'un an, jusqu'à ce que M. Zhang meurt d'une attaque vers la mi-septembre 2002. Lianpeng travaillait alors dans un hôtel, et il n'eut même pas l'occasion de revoir son père avant sa mort précipitée.

Quels mots pourraient décrire la souffrance d'un jeune homme ayant perdu ses deux parents ? Dans sa jeunesse, à l'âge de 16 ans, il fit des petits boulots, travaillant parfois comme serveur de bar ou de restaurant, ou comme chauffeur. Sans le soutien de ses parents et sous la pression, il arrêta de pratiquer le Falun Gong. La seule chose qui lui offrit un bref réconfort fut finalement son mariage, qui ne dura que huit mois.

Lianpeng rencontre à nouveau des problèmes pour avoir aidé Gao Rongrong
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Le 07 juillet 2004, Mme Gao Rongrong, une amie pratiquante aujourd'hui décédée, ancienne employée du Luxun Institute of Fine Arts and Finance Institute de Shenyang (Institut Luxun des Beaux arts et Institut des finances de Shenyang), fut électrocutée au visage pendant sept heures d'affilée par le capitaine Jiang Zhaohua au camp de travaux forcés de Longshan. Son visage était gravement défiguré. Avec l'aide d'autres pratiquants, elle réussit à s'évader du camp le 05 octobre 2004 et pût ainsi montrer au monde comment son visage avait été défiguré par la torture avec des bâtons électriques.

Mme Gao Rongrong avant la persécution Mme Gao Rongrong après avoir été torturée pendant sept heures avec des bâtons électriques


Selon des sources à l'intérieur du système judiciaire, Luo Gan qui dirigeait alors le bureau central 610, organisa personnellement que Gao Rongrong soit punie car, selon lui, "cet incident avait causé beaucoup trop d'émoi dans la communauté internationale." Il ordonna à ses subordonnés de "prendre grand soin de son cas". Le ministère de la sécurité publique enregistra son évasion comme étant le Cas Top Priorité No 26. Un groupe pour les cas spéciaux fut créé au Shenyang City State Security Bureau (bureau de la sécurité d'état de la ville de Shenyang). Le Shenyang City Judicial Bureau (le bureau judiciaire de la ville de Shenyang) publia une "notice d'aide aux recherches". Ils établirent un bureau dans l'immeuble Zhangshi du Zhangshi Labor Camp Brainwashing Center (camp de travaux forcés et centre de lavage de cerveau de Zhangshi, dont le nom public est Shenyang City Legal Education School (École d'éducation judiciaire de la ville de Shenyang) . Ils arrêtaient quiconque soupçonné d'avoir un lien avec le cas de Gao Rongrong et l' interrogeaient sous la torture dans leur bureau. Ils identifiaient aussi, suivaient et arrêtaient quiconque suspecté d'avoir participé à son évasion.

L'immeuble Zhangshi ou "le groupe des dossiers spéciaux" interrogea des pratiquants liés à l'évasion de Gao Rongrong

Lorsque les pratiquants qui avaient aidé Mme Gao essayèrent de trouver un endroit sûr pour qu'elle puisse récupérer de ses blessures après son évasion, ils entrèrent en contact avec Lianpeng, qui à ce moment travaillait comme chauffeur.

Lianpeng s'est rappelé : "Un jour j'ai rencontré un pratiquant qui m'a demandé si je pouvais conduire Gao Rongrong et j'ai dit "Certainement." Peu de temps après, je fus arrêté alors que j'allais travailler. Quatre policiers m'ont interrogé pendant toute une nuit au Tiexi District Police Departement Detention Center (centre de détention départemental de la police de Tiexi). Ensuite ils m'ont emmené à l'immeuble Zhangshi, où trois criminels m'ont surveillé et ont essayé de me faire signer les déclarations de "réforme" Trois personnes me bombardaient chaque jour de leur theories déviées [pour essayer de me laver le cerveau]. Comme je ne savais vraiment rien d'autre sur Gao Rongrong, ils m'ont relâché 15 jours plus tard."


Reprendre la 'cultivation'

Lianpeng Zhang participant à des activités du Falun Gong à Saipan

Lianpeng a repris sa cultivation après être arrivé à Saipan en septembre 2010 et s'est remis à vivre pleinement à nouveau. Chaque jour il va sur les lieux touristiques avec d'autres pratiquants pour clarifier la vérité à propos du Falun Gong aux visiteurs.

Lianpeng est libre à présent, mais de nombreux autres jeunes gens et des enfants en Chine continuent à souffrir de la persécution brutale, leurs parents sont emprisonnés, handicappés, ou morts.


originellement publié le 12/09/2011

Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2011/8/20/一个年轻人的风雨人生(图)-245607.html

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