La police arrête un pratiquant pour avoir " regardé des festivités de pétards dans la ville de Shuangcheng" ainsi que 11 membres de sa famille et amis pour avoir cherché à le faire libérer

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Dans la soirée du 24 juillet 2011, dans la commune de Wujia dans l'agglomération de Shuangcheng dans la province du Heilongjiang, plusieurs personnes ont allumé des pétards afin de célébrer la nouvelle selon laquelle l'ancien dirigeant du Parti, Jiang Zemin était en état de mort cérébrale. Plusieurs autres s’étaient rassemblées autour pour regarder. Sun Xianyi, propriétaire de l'Hôtel Gongxiao, a vu ce qui allait se passer et a appelé le Poste de Police de Wujia, affirmant à tort que des pratiquants de Falun Gong allumaient des pétards. Le chef adjoint de la police, Wang Zhengjun, et deux agents (Song Li'an et Ji Xiaoyan) ont conduit leur fourgon de police sur le site et ont arrêté un seul pratiquant qui regardait partir les pétards.

Le pratiquant a demandé: "Quelle loi m'interdit de simplement regarder partir des pétards ? Pourquoi m'arrêtez-vous?" Wang Zhengjun a vite réfléchi et est revenu avec un document qu'il avait confectionné à la hâte nommé "Politique de Sécurité du Bureau de Sûreté Publique de Harbin"

Le document "Politique de Sécurité du Bureau de Sûreté Publique de Harbin"

Dans la prétendue "note urgente", le mot "document" était séparé en deux lignes—une faute manifestement due à la hâte qui avait présidé à sa création. Il était daté du 18 juillet, plus d'une semaine avant la date de l'arrestation.

Le pratiquant a été violemment battu quand il a été arrêté ainsi que dans le car de police en route pour le commissariat. Les coups ont continué quand ils l’ont fait sortir du fourgon, et une de ses dents a été cassée. Le pratiquant a demandé: "Pourquoi me frappez-vous?" Wang Zhengjun a répliqué: "Parce que tu es un pratiquant de Falun Gong!" Le pratiquant a dit: "Qui vous donne le droit de me battre juste parce que je suis un pratiquant de Falun Gong?" Wang a répondu: "Qui te frappe? As-tu des témoins? Tu t’es fait mal toi-même!"

La famille et les amis du pratiquant sont allés au poste de police et ont demandé à ce qu'il soit immédiatement relâché. Bien que ce que Wang Zhenjun et les deux autres agents aient fait soit illégal, ils ont refusé sans vergogne d'accéder à leur requête. Song Li'an et Ji Xiaoyan ont ôté leurs chemises et se sont postés devant l'entrée du poste de police. Comme de vulgaires malfrats, ils ont agressé physiquement quiconque tentait de les raisonner. Ils ont insulté et humilié le pratiquant en disant à sa famille qu'il était un assassin. La femme et la sœur du pratiquant ont demandé à le voir, mais Ji Xiaoyan n'a fait que les insulter employant un langage infâme, tentant ainsi de les humilier.

Face aux questionnements incessants de la famille du pratiquant, Wang Zhengjun leur a montré sa "note urgente" afin de détourner tout reproche qu'il était en train de mal faire. Ils ont rapporté au Département de la Sûreté Nationale de Shuangcheng qu'ils avaient arrêté quelqu'un lors d'un "attroupement", sachant bien que tout rassemblement organisé est interdit en Chine. Le département a donc envoyé une équipe de sécurité de plus de dix hommes au poste de police de Wujia. L'équipe de sécurité a fait des vidéos du pratiquant et des 11 membres de sa famille et amis. Ils ont par la suite arrêté ses amis et sa famille, blessant beaucoup d'entre eux. Trois jours après leur arrestation, on pouvait encore voir une contusion de la taille d'un poing sur un membre de sa famille, et un autre souffrait toujours de sévères douleurs au dos et à l'estomac. Ils ont tous été détenus au Bureau de Sûreté Publique de Shuangcheng.

Au matin du 25 juillet, Wang Yubiao de la Division de Sûreté Nationale de Shuangcheng a interrogé les 11 membres et amis de la famille du pratiquant. Afin de les mettre à l'aise, il leur a tout d'abord menti en disant qu'ils seraient relâchés immédiatement après l'interrogatoire. En fait, après l'interrogatoire, ils ont été traînés jusqu'à un car de police et détenus dans le Centre de Détention de Shuangcheng. Les protestations du pratiquant et de sa famille n'ont pas fait flêchir Wang Yubiao. Il a dit: "Mettez ces gens en détention pendant 15 jours!"

Les pétards sont une tradition en Chine depuis des milliers d'années, et jamais personne n'a été jeté en prison juste parce qu'il regardait partir des pétards. Encore pire, sa famille est détenue parce qu'ils en appellent à la justice et veulent qu'il soit libéré. Au matin du 25 juillet, davantage de membres de la famille sont allés demander la libération de leurs proches. Ils ont protesté: "Regarder des pétards n'enfreint pas la loi! Allumer des pétards n'enfreint pas la loi! Relâchez-les immédiatement!"

Face aux nombreuses requêtes des parents et amis, et à la pression croissante du public, la Division de Sécurité Nationale a annoncé qu'ils libèreraient tout le monde sans condition. Entre le 27 et le 29 juillet, le pratiquant et les 11 membres de sa famille et amis ont été finalement relâchés.

Numéros de téléphone: (+86)
Poste de Police de Wujia: 45153250817, 45153250513
Xu Kai, chef du Poste de Police de Wujia: 13796119995 (Cell), 45153167488 (Domicile)
Wang Zhengjun, assistant en chef du Poste de Police de Wujia: 15303663899 (Cell)
Li Changyan: 15946029090
Song Li’an: 13703660775
Wang Yubiao, de la Division de Sûreté Nationale de Shuangcheng: 13836050988 (Cell)
Sun Xiaoyi, propriétaire de l'Hôtel Gongxiao: 13936489328 (Cell)

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2011/8/6/警察抓人找借口-双城鞭炮声不断-245009.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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