Mme He Bigang de la ville de Loudi, province du Hunan, persécutée jusqu'à l'effondrement mental

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Nom :He Bigang (贺碧刚)
Genre :Féminin
Âge :46 ans
Adresse :ville de Loudi, province du Hunan
Emploi :Ouvrière en réparation électrique
Date de la plus récente: 28 février 2001
Lieu de détention le plus récent :Prison pour femmes de la province du Hunan
Ville :Changsha
Province : Hunan
Persécution endurée :Détention, forcée à quitter son emploi, condamnation illégale, menottée et enchaînée, battue, suspendue dans les airs, nourrie de force avec de l'eau mélangée à de la poudre de ciment, chocs électriques, injections de force.
Principaux persécuteurs :Directrice adjointe de la prison Zhao Lan (赵兰)

À minuit le 28 février 2001, la pratiquante de Falun Gong Mme He Bigang a été arrêtée chez elle par un groupe de policiers dirigés par Wang Lina et Liang Hui de l'équipe de la sécurité nationale de la ville de Loudi. Elle a plus tard été secrètement condamnée à sept ans par le Parti communiste chinois (PCC) et détenue à la prison pour femmes de la province du Hunan. Elle a été persécutée jusqu'à souffrir d'effondrement mental. Elle a été libérée le 3 mars 2008 et souffre encore de désordre mental à ce jour.

He Bigang avant la persécution


Mme He Bigang est née le 24 décembre 1965. Elle était ouvrière en réparation électrique à l'usine de revitalisation d'équipement électrique du groupe fer et acier de Lianyuan dans la ville de Loudi. Avant de pratiquer le Falun Gong en octobre 1998, elle souffrait d'un problème de tympan qui avait entraîné une surdité de cette oreille et aussi de problèmes gynécologiques. Après avoir pratiqué le Falun Gong, sa santé s'est beaucoup améliorée.

Après le 20 juillet 1999, le Parti communiste chinois dirigé par Jiang Zemin a commencé la persécution du Falun Gong. Pendant une longue période, He Bigang a enduré le harcèlement et les menaces de Chen Jilian, le secrétaire du parti à l'usine de revitalisation d'équipement électrique du groupe fer et acier de Lianyuan et du poste de police de la branche de Liangang. Fin 1999, elle a été arrêtée et gardée dans un centre de détention pendant 24 heures. Un matin en avril 2000, elle a été arrêtée pour avoir fait les exercices de Falun Gong dans un parc et elle a été détenue pour 15 jours.

En octobre 2000, Chen Jinlian a ordonné au policier Yuan Zhenzong du poste de police de la branche de Liangang d'emmener Mme He au poste de police. Chen Jinlian l'a forcée à écrire des documents pour renoncer à sa pratique du Falun Gong et quitter son emploi. Après avoir travaillé dans l'entreprise pendant 20 ans, on lui a donné une petite paye de départ et on lui a retiré le droit aux logements gouvernementaux. Ceci a amené son mari à demander le divorce et elle est retournée vivre avec ses parents.

À minuit le 28 février 2008 les policiers Wang Lina et Liang Hui de l'équipe nationale de sécurité de Loudi ont emmené un groupe de personnes qui se sont introduits chez les parents de Mme He Bigang et l'ont arrêtée, prétendant que quelqu'un l'avait rapportée comme faisant des documents d'information pour le Falun Gong. Il l'ont gardée au centre de détention de la ville de Loudi pendant plus de deux ans. Au centre de détention, He Bigang a refusé de porter un uniforme de détenue et a insisté pour faire les exercices, expliquant aux gens les faits au sujet du Falun Gong et écrivant que Falun Dafa est bon. Les policiers lui ont mis des menottes et des chaînes. Pendant huit jours et huit nuits, ils ne lui ont pas retiré ses menottes et ses chaînes même quand elle mangeait ou utilisait les toilettes.

En décembre 2002, les membres du personnel du PCC de la ville de Loudi ont secrètement condamné He Bigang à sept ans et n'ont pas permis à sa famille de voir le verdict. Ensuite, ils l'ont secrètement envoyée à la prison pour femmes de la province du Hunan.

Après avoir pris son poste en 2001, Zhao Lan, une directrice adjointe de la prison pour femmes de la province du Hunan, a été en charge de superviser la persécution et d'essayer de forcer les pratiquantes de Falun Gong à renoncer à leur croyance. Zhao Lan demandait aux gardiennes d'inciter les détenues criminelles à persécuter les pratiquantes du Falun Gong. Si les détenues acceptaient de prendre part à la persécution, elles étaient libérées plus tôt. Zhao a aussi ordonné aux gardiennes de torturer les pratiquantes du Falun Gong mentalement et physiquement.

Quand les pratiquantes de Falun Gong protestaient contre la persécution par une grève de la faim, Zhao Lan disait «votre mort sera comme celle d'un chien!» Pour faire en sorte que les gardiennes et les criminelles haïssent Dafa et ses pratiquantes, elle a fait regarder par tout le monde des vidéos diffamant le Falun Dafa. Zhao Lan organisait aussi fréquemment des sessions de lavage de cerveau et des équipes de gestion stricte.

Zhao Lan a envoyé des pratiquantes de Falun Gong dont la peine était déjà terminée à des branches du bureau 610 où elles ont continué à être persécutées. La prison pour femmes de la province du Hunan a sélectionné certaines criminelles particulièrement brutales pour torturer les pratiquantes de Falun Gong. Elles ont utilisé toutes sortes de méthodes de torture telles que utiliser des matraque électriques à haut voltage pour électrocuter les parties intimes des pratiquantes de Falun Gong. Pour les pratiquantes qui avaient protesté par des grèves de la faim, elle les gavaient de force avec de l'urine et des excréments. Les gardiennes ont adopté des méthodes de tortures brutales telles que «le banc du tigre», «voler comme un avion» ou «le lit de la mort». Elles ont aussi torturé les pratiquantes en pinçant leurs doigts, en utilisant des aiguilles de métal pour piquer le bout de leurs doigts et d'autres méthodes. Elles ont aussi injecté des substances toxiques dans les pratiquantes de Falun Gong qui ont sévèrement endommagé leur système nerveux central.


Au cours de la deuxième moitié de 2004, la branche n°1 du district de la prison n°6 de la prison pour femmes de la province du Hunan a établi une session spéciale de lavage de cerveau composée de Zhao Lan, des gardiennes Zhou Chan, Deng Jin, Yuan Lihua, Mao Huiping, Xiao Ping, Li Jun, Luo Jian et de plus de 30 détenues. Une peine de session de lavage de cerveau durait environ trois mois. Elles ont causé des torts sérieux aux pratiquantes de Falun Gong physiquement et mentalement. Si les pratiquantes de Falun Gong protestaient par des grèves de la faim, les gardiennes ordonnaient aux criminelles de les gaver de force. On disait aux détenues «Si une pratiquante du Falun Gong meurt à cause du gavage forcé, vous ne serez pas tenues responsables. Voyons voir qui est le plus fort, le Falun Gong ou le Parti.»

Trompées par la propagande communiste, ces gardiennes sont devenues frénétiques dans la persécution des pratiquantes de Falun Gong. On exigeait des pratiquantes de d'abord mémoriser le code de conduite de la prison, les slogans du PCC et le matériel de propagande diffamant Dafa. Si une pratiquante disait des choses telles que «Falun Dafa est bon» les gardiennes ordonnaient aux criminelles de coller la bouche des pratiquantes avec du ruban adhésif. Les dents de devant de certaines pratiquantes ont été cassées. Certaines pratiquantes ont été suspendues aux barres de métal des fenêtres pendant une longue période, avec seulement le bout de leurs pieds touchant le sol. On a obligé certaines pratiquantes à s'agenouiller avec leurs mains menottées dans le dos et on les a forcées à rester dans cette position pour une longue période. Elles menottaient les pratiquantes du Falun Gong pendant plusieurs jours et ne leur permettaient pas de dormir. Après plusieurs jours d'une telle torture, leur mains étaient enflées et s'infectaient. De nouvelles blessures apparaissaient avant que les vieilles ne guérissent. Certaine pratiquantes de Falun Gong ont été forcées de se tenir dans une pose militaire pendant sept jours et sept nuits de suite. Et n'ont pas eu l'autorisation de dormir. Si elle ne gardaient pas les yeux ouverts, les gardiennes utilisaient des cordes de nylon avec des nœuds pour frapper leur visage et leurs yeux. Après être restées debout pendant une longue période, les jambes des pratiquantes devenaient enflées jusqu'aux hanches. On forçait certaines pratiquantes à s'accroupir pour une longue période. Quand elle tombaient par terre, les criminelles versaient de l'eau bouillante sur leur dos. Pendant ce temps, les gardes injuriaient Dafa et écrivaient des mots diffamatoires sur les murs.

Fin 2005, la prison a commencé une autre session violente de lavage de cerveau. Chaque pratiquante de Falun Gong était enfermée dans une pièce avec deux criminelles qui se relayaient jour et nuit pour la surveiller et l'empêcher de dormir. Chaque jour les pratiquantes ne pouvaient pas utiliser les toilettes plus de deux fois. Les bastonnades, les positions debout pour de longues périodes et porter des chaînes et des menottes arrivaient fréquemment. On forçait aussi les pratiquantes à rester accroupies pendant une longue période et on les arrosait d'eau froide en hiver. SI les pratiquantes réfutaient les mensonges sur les vidéos diffamatoires, elles étaient torturées plus sévèrement comme avoir leurs membres et leur tête tirées dans toutes les directions et être suspendues par les bras, menottées dans le dos, avec seulement les orteils touchant le sol. Les pratiquantes étaient aussi électrocutées avec des matraques électriques jusqu'au point de l'incontinence et de saignements par le nez et la bouche. Certaines sont devenues infirmes par ces tortures. Certaines pratiquantes sont devenues étourdies et désorientées suite à de telles brutalités.

En avril 2006, l'établissement pour les sessions de lavage de cerveau a été déménagé dans un lieu caché au dessus de la cafétéria. Les gardiennes ont emmené les pratiquantes qui étaient fermes dans leur croyance à des «sessions d'étude» et les ont laissées aux mains de criminelles pour être surveillées. Chaque jour pendant plusieurs mois, ces pratiquantes ont été forcées de se tenir debout et étaient privées de sommeil. Si elles fermaient leur yeux ou bougeaient, elles étaient violemment battues. Les criminelles frappaient ou donnaient des coups à la tête des pratiquantes, jusqu'à leur faire perdre conscience. Elles empêchaient les pratiquantes de manger, boire ou utiliser les toilettes jusqu'à ce qu'elles renoncent à leur croyance. Les pratiquantes ont été torturées jusqu'à ce qu'elle deviennent confuses et incontinentes. À cause de la longue période à rester debout, les jambes des pratiquantes sont devenues sévèrement enflées et elles ne pouvaient plus se relever une fois tombées par terre. Ensuite on les forçait à s'accroupir et si elles ne pouvaient pas faire cela à cause de la douleur, les criminelles poussaient sur leurs épaules jusqu'à ce qu'elles soient en position accroupie. Ceci était extrêmement douloureux et a causé des blessures à long terme, jusqu'à l'infirmité. Elles ne pouvaient marcher qu'avec une grande difficulté après avoir enduré ce genre de torture et certaines ne pouvaient plus marcher du tout. Quand les pratiquantes essayaient de parler aux détenues des bienfaits du Falun Gong, les détenues les frappaient jusqu'à ce qu'elles tombent par terre, remplissaient leur bouche avec des linges sales et les rapportaient aux gardes. On leur demandaient ensuite de suspendre les pratiquantes et de les laisser se balancer dans les airs, de façon à ce que le poids du corps soit sur les poignets accrochés aux menottes. Cette torture a sévèrement blessé la pratiquante de Falun Gong Yan Hong de Changde, province du Hunan, mais les autorités de la prison ne lui ont donné aucun traitement médical. Au lieu de ça, elles ont augmenté la persécution en la forçant à peler les haricots dans de l'eau gelée, ce qui a mis de l'infection dans ses mains et a fait tomber ses ongles. Certaines pratiquantes ont été torturées jusqu'à ce que leurs cheveux deviennent gris et qu'elles deviennent amaigries. Certaines souffraient d'amnésie ou se sont effondrées mentalement.

He Bigang a subi des lavages de cerveau à répétition et comme elle ne renonçait pas à sa croyance, elle a été battue par plusieurs personnes, suspendue, gavée de force avec de l'eau mélangée à de la poudre de ciment, électrocutée avec des matraques électriques et on lui a fait des injections avec des substances toxiques. Elle a par la suite souffert d'un effondrement mental et a eu un sévère désordre mental persistant. La prison n'a pas voulu la libérer le 28 février 2008 quand sa peine a pris fin. Ils ont rallongé sa peine de trois mois supplémentaires pour continuer la persécution. Les personnes qui sont allées pour la chercher à la prison ont discuté avec les autorités de la prison et se sont battues pour la libération de Mme He. Ensuite les trois mois ont été changé en «sursis». Le 3 mars 2008, He Bigang a finallement été libérée. À ce moment, elle était amaigrie et instable mentalement.

Cela fait maintenant plus de trois ans que He Bigang est retournée à la maison. Elle est toujours très maigre et confuse mentalement. Elle vit depuis chez ses parents qui lui prodiguent des soins.


Prison pour femmes de la province du Hunan:
Gardienne: Zhao Xingyun
Commissaire politique: Nie Wei
Assistante gardienne Zhao Lan:
+86-731-2323007 (bureau)
+86-731-2323878 (domicile)
+86-13308498728 (Tel portable)

Pour les coordonnées d'autres individus impliqués dans la persécution, veuillez vous référer au lien de l'article chinois ci-dessous.

Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2011/7/12/243809.html


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