La question la plus importante à laquelle on fait face dans la vie est "Quel est le but de ma vie ?" Si une personne perd tout sens du but, la vie peut devenir insupportable. Au contraire si une personne a un fort sens du but, même des circonstances difficiles peuvent être surmontées avec facilité.
Pour un disciple de Dafa, le "sens du but" est absolument fondamental pour nous guider. " C'est difficile à endurer, mais on peut l'endurer. C'est difficile à faire, mais on peut le faire." (
Alors comment pouvons-nous l’obtenir ? Pour différents pratiquants il y a différents facteurs. Dans certains cas Shan (la compassion), la foi en Dafa, la foi en Shifu*, et Dafa lui-même peuvent propulser les pratiquants de l' avant. Dans certains cas c'est notre propre sens du « juste » qui nous pousse, ou des combinaisons de ces facteurs.
Certains comprennent intellectuellement que Dafa est la Loi (“
Vérité-Compassion-Tolérance est la source de nos vies. Nous cultivons la Loi directement selon Vérité-Compassion-Tolérance, selon la Loi. Le Seigneur Bouddha nous surveille et nous protège. Et nous sommes nous-mêmes certains de ce que nous devons faire. Quel est le problème ? C'est que nos cœurs ne sont pas là. Nos esprits connaissent les faits mais nos cœurs ne sont pas là. Pourquoi pas ?
Si le but est ce qui permet aux êtres humains de vivre, c'est ce qui permet aux pratiquants de cultiver. Quel est notre but ? Pourquoi cultivons-nous ? Est-ce pour sauver les êtres vivants ? Pour nous sauver nous-mêmes ?
Le vrai Shan, sans qing (émotions, sentiments), n'est pas la compassion humaine. Ce n'est pas forcé, ce n'est pas la " sympathie. " Chaque être obtient ce qu'il doit obtenir et l'univers est fondamentalement juste. Le salut des êtres vivants ne peut pas venir de l'émotion. Alors qu'y a-t-il pour nous pousser quand nous sommes détachés, ne nous inquiétant plus de la perte ni du gain ?
Selon ma compréhension, c'est la question qui prouve nos cœurs, c'est à dire, si nos cœurs sont humains ou divins. Nous cultivons simplement pour cultiver.
Quand un être n'a aucun qing, il est libre de recherches, exempt d’attachement humain. Il n'est pas ému quand des proches souffrent, et il n'est pas ému par l'état du monde. Il peut même ne pas s'inquiéter de vivre ou mourir. Qu’est-ce qui différentie cet état de l'apathie ? C'est qu'on cultive. Pour une personne ordinaire, cet état est le pire, il rend la vie insupportable. Mais pour un pratiquant, ces " difficultés " sont une joie. Le principe est complètement inversé, de même que la manière dont la vie est perçue. On n'a aucun attachement, pourtant notre vie est joie. Non pas du fait des connexions humaines, de la chaleur familiale ou du succès terrestre, mais simplement parce qu'on est vivant. Vivre, pour un pratiquant, c’est cultiver. Dans la véritable cultivation, tout ce que l'on fait est donner son coeur à sa cultivation.
Pourquoi cultivons-nous ? Nous cultivons juste pour cultiver. C'est notre but. Je pense que toute autre chose, n'importe quel autre but, est, à un degré ou à un autre, humain. Comme je le comprends, Shifu est le Seigneur qui a créé nos vies. Il a une sagesse infinie que nous recevons par sa Loi. Comment peut-il y avoir un motif personnel en accomplissant Son souhait ? Comment nos mois individuels peuvent-ils avoir quelque chose à offrir à la Loi du Seigneur Bouddha ? Même les talents viennent eux-mêmes de la Loi. Même les vertus des gens ordinaires viennent de Dafa, tandis que le karma d’un être peut être rectifié par la Loi. Que ce soit pour les gens ordinaires ou les pratiquants, le choix est le même - le choix est Dafa. Une fois qu'un être fait ce choix, sa vie est rachetée. Pour les gens ordinaire c'est le salut. Mais comment les pratiquants le voient-ils ? Nous ne craignons rien, ni le mal ni la douleur. Ce n’est que si un pratiquant reste au niveau des gens ordinaires, que ne pas être sauvé devient une crainte. Pour les pratiquants qui sont sur le point de devenir des êtres divins, cette crainte n'a aucune signification.
Les mots suivants sont tirés des conférences du Maître sur la Loi :
- "Question : Quand la compassion (cibei) émerge de notre désir de sauver tous les êtres vivants et de les tirer hors de la souffrance, cela compte-il comme qing ?
Le Maître : La compassion dont vous parlez dans votre statut[ de cultivation] actuel résulte en fait de qing. La compassion n'est pas qing ! Les gens ordinaire ont qing. Seulement quand vous vous êtes élevés et que vous n'avez plus qing pouvez-vous vraiment comprendre ce qu'est la compassion. » (« Enseignement de la Loi et réponse aux questions à Guangzhou ")
"Question : Puisque les Bouddhas aux plus hauts niveaux voient les êtres humains comme rien, Maître, pouvez-vous nous dire s'il vous plaît pourquoi vous êtes venu nous sauver ?
Le Maître : La Loi de l'Univers a créé des environnements de vie aux différents niveaux pour les êtres vivants des différents niveaux de l'Univers. Il s'ensuit qu'il doit y avoir des êtres vivants dans ces environnements de vie. Les êtres humains ordinaires sont au plus bas niveau des différents niveaux créés par la Loi pour tout l'Univers. Donc de mon point de vue, je dois prendre en compte la Loi entière et l'Univers entier. L'ai-je expliqué clairement ? (applaudissements) Donc, de mon point de vue, je vois les vies - les vies aussi bien des côtés positifs que négatifs - différemment de vous. Ce n'est pas quelque chose que vous pouvez comprendre. ( Enseignement de la Loi à la conférence de Genève 98)
Peut-être qu’aux niveaux élevés, on cultive juste pour cultiver : Aucune motivation, juste la cultivation..
Cela n'est pas censé être une couverture pour dissimuler les attachements. La signification ci-dessus implique un état où on cultive sans arrêt jusqu’à sa capacité la plus élevée, avec tout ce qu'on a, et pourtant sans esprit d’intention. Si dans cet état un pratiquant a des insuffisances, il persévère automatiquement. La même chose est vraie quand un pratiquant rencontre un obstacle; Il persévère simplement, s’efforçant sans cesse de répondre aux critères de la Loi.
Shifu écrit :
- “Sans obstacles
Les chemins de cultivation et pratique sont différents
Mais tous sont dans Dafa
Sans attachement à quoi que ce soit
Le chemin sous les pieds se dégage de lui-même”
(
L'état décrit ici a un effet sur la
Confrontés aux attachements, nous ne recherchons pas une solution. La mesure que nous prenons, qu’elle soit forte ou relaxée, vient de cet état. C'est l'immuabilité dans le sens le plus fondamental.
Cela est ma compréhension à mon niveau. Veuillez indiquer ce qui est inapproprié.
Shifu : ( le plus souvent traduit par Maître.) Shi signifie ‘professeur’ en chinois et Fu veut dire ‘père’. Par conséquent, Shifu se rapporte à quelqu'un qui est à la fois votre professeur et votre père. Les Chinois n'appellent pas leurs enseignants habituels Shifu. C'est un terme spécial utilisé seulement dans le domaine de la cultivation.
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