Le camp de travaux forcés pour femmes de Heizuizi dans la province du Jilin est un lieu pervers où les pratiquantes de Falun Gong ont été persécutées. Les moyens de persécution employés sont très cruels. Voici quelques exemples :
Pour empêcher Mme Jin Zhengshu, pratiquante de Falun Gong, de parler ou de faire les exercices de Falun Gong, sa bouche a été fermée avec du ruban adhésif pendant plus d'une semaine. Ils l'attachaient sur le « lit de la mort » pendant la nuit. Elle a entamé une grève de la faim pour protester. Pour la torturer davantage, le médecin du camp de travail lui laissait dans le nez et l'estomac les tubes de gavage, toute la journée et la nuit. La gardienne Wang Zhufeng lui a attaché les jambes aux pieds du lit, et fait tomber les dernières quatre dents de Mme Jin à coups de pied. Comme ils la rouaient de coups, le sang a jailli sur sa poitrine tout entière ; c'était une scène effroyable, mais tout à fait commune dans les camps de travaux forcés et prisons de la Chine d'aujourd'hui.
Illustration: Lit de la mort |
La pratiquante Mme Zhou Yanhua a refusé de renoncer à la pratique du Falun Gong, et d'écrire un soi-disant rapport d'auto-critique, alors les gardiens l'ont torturée sans cesse. Ils ont utilisé des matraques électriques pour lui faire des électrochocs et ils n'ont cessé de la torturer jusqu'à ce qu'elle présente des symptômes de lymphomes.
La pratiquante Mme Yang Shuhua a été emmenée au camp de travail, et les gardiens l'ont torturée physiquement et mentalement. Ils ont voulu la forcer à écrire cinq déclarations, mais elle a refusé. Par la suite, ils les ont écrites pour elle, tentant d'y apposer son empreinte, mais Mme Yang a refusé. Les gardiens ont tordu le doigt de Mme Yang, et l'ont disloqué. Ils l'ont choquée avec des matraques électriques jusqu'à la perte de connaissance. Quand les médecins du camp sont venus à sa « rescousse », ils lui ont donné des coups de pied et l'ont maltraitée et ont dit qu'elle feignait la mort.
La pratiquante Mme Han Xihuan est dans la soixantaine. Elle a refusé d'écrire le soi-disant « rapport de la pensée », alors la gardienne Wang Zhufeng lui a ordonné de venir à son bureau. Tout au long de la matinée et de l'après-midi, Wang Zhufeng l'a rouée de coups de pied et l'a choquée avec des matraques électriques. Tout en lui faisant des électrochocs à la bouche, la gardienne criait : « Tu fais semblant. Ça ne fait pas mal ! », tandis qu'elle l'électrochoquait aux yeux, elle criait : « Je vais te rendre aveugle ! » Tout en l'électrochoquant aux oreilles, elle criait « Je vais t'infliger des électrochocs jusqu'à ce que tu sois sourde ! » La gardienne Wang Zhufeng l'a maltraitée encore plus atrocement en l'électrochoquant à l'anus et au périnée. Wang Zhufeng n'a cessé de lui faire des électrochocs avec des matraques électriques, même après qu'elle ait perdu connaissance. Wang Zhufeng l'a aussi brutalement rouée de coups de pied et quand elle reprenait conscience, Wang continuait avec les électrochocs. La gardienne ne lui permettait pas d'aller aux toilettes l'amenant à se soulager dans ses vêtements. Ils ont également prolongé sa période de détention à chaque fois.
Le chef Zhang Guimei et la gardienne Feng Xiaochun ont forcé le mari de la pratiquante Gu Guiyan à la battre, alors que le couple se rencontrait pour une visite. Le fils de Mme Gu âgé de 2 ans était terrifié et a beaucoup pleuré. Après leur rencontre, les gardiens n'ont pas permis au mari de partir. L'enfant traumatisé a pleuré sans discontinuer, depuis le matin jusqu'à 14 heures. La gardienne Feng Xiaochun a ordonné à Mme Gu de se rendre dans son bureau et a utilisé des matraques électriques pour lui faire des électrochocs. En conséquence, Mme Gu n'a pas pu se lever pendant trois jours.
La pratiquante Mme Liu Qingjie a été condamnée à un an de travaux forcés. Les gardiens ont rallongé sa période de détention de trois ans parce qu'elle n'a pas voulu renoncer à sa croyance en « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ». Parce que Mme Liu a refusé de porter les habits de prisonnier, les gardiens l'ont attachée sur un « lit de mort » pendant sept jours. Ils ne lui permettaient pas d'aller aux toilettes et l'ont régulièrement torturée.
Le gardien Zhang Xuesong torturait les pratiquantes de Falun Gong pendant la journée. Quand une pratiquante de soixante ans n'a pu suivre les ordres, le gardien Zhang l'a frappée au visage.
Travaux forcés dans des conditions de travail malsaines et dangereuses
Les gardiens obligent les pratiquantes de Falun Gong à faire du travail manuel. Les pratiquantes ont été obligées de faire de l'artisanat pour « Yu-ping Art Technology Plant ». Ils font des chats avec de l'argile, qui sont fragiles et très lourds, et sont exportés vers le Japon et d'autres pays. Pour atteindre le quota, ils ont dû expédier un conteneur tous les quelques jours et ne pouvaient pas s'arrêter, même pour un jour. Les gardiens ont forcé les pratiquantes à faire des heures supplémentaires. Lorsque les fonctionnaires ont visité le camp, les affaires ont été cachées au septième étage ou dans la salle de classe. Une fois les visiteurs partis, ils ont été remis.
Durant les chaleurs d'été, les pratiquantes ont travaillé simultanément dans une pièce mal aérée avec quarante-six fusils à colle. Elles pouvaient à peine respirer et souvent perdaient connaissance, tombant des bancs. Elles sont en contact avec beaucoup de choses nuisibles à leur santé, comme faire de l'artisanat avec des plumes pour faire l'« Oeuf Mao ». Le couloir intérieur était rempli de peluches et de cheveux, de sorte que le nez et la gorge des pratiquantes étaient remplis de peluches. Pendant l'épluchage d'ail à mains nues, les ongles des pratiquantes étaient à vif et douloureux et elles ne pouvaient pas dormir la nuit. Chaque pratiquante devait monter et descendre plus de vingt fois, depuis le premier étage au sixième étage. Elles sont devenues extrêmement épuisées et certaines s'évanouissaient. Parfois, elles récoltaient également des graines de courge et des haricots.
Afin de gagner du temps, les gardiens ne leur permettaient qu'un bain par mois chacune. La température intérieure était extrêmement élevée, et avec une quarantaine de personnes entassées dans une seule pièce, l'odeur était terrible.
Ils ne permettaient que trois minutes, à chaque pratiquante, pour aller à la cafétéria pour manger, et plus tard cinq minutes. Parfois, il n'y avait même pas le temps de finir la cuisson du riz. Néanmoins, elles devaient avoir fini de manger et de laver les bols et les remettre à leur place en l'espace de cinq minutes.
Les cas cités ci-dessus ne sont que la pointe de l'iceberg. La justice prévaudra, et le mal n'échappera pas aux procès de l'histoire.
Traduit de l’anglais au Canada
Version chinoise : http://www.minghui.org/mh/articles/2011/3/10/237419.html
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