CIFD : Un pharmacien de Guizhou meurt après avoir été torturé jusqu'au handicap

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Le 13 février 2011

NEW YORK – Un pharmacien de 39 ans détenu dans une prison de la province de Guizhou est décédé en détention mi-janvier, après des années de torture qui l’auraient laissé incapable de marcher, a appris récemment le Centre d’Information de Falun Dafa (CIFD). Hu Dali (胡大礼) du canton de Xiuwen est le premier pratiquant de Falun Gong connu pour avoir été tué par les autorités chinoises en 2011.

“Alors que des millions de familles à travers la Chine fêtent le Nouvel An ensemble, celle de Hu Dali a du faire face à la nouvelle soudaine que leur fils, frère et cousin ne reviendrait jamais à la maison” a déclaré le directeur du CIFD, Levi Browde. “La mort de Hu n’est pas seulement tragique pour sa famille, c’est une perte pour toute la communauté. Un homme honnête et bienveillant, comme l’était Hu, dans la profession médicale, a un impact sur la société au-delà du cercle de ses amis ou ses parents.

Hu avait travaillé à l'hôpital de médecine traditionnelle chinoise de la localité. Quand le Parti communiste chinois a lancé la persécution du Falun Gong, Hu a été arrêté et envoyé dans un camp de travail de 1992 à 2002 pour être allé à Beijing faire appel pour le droit de pratiquer librement. Au moment de sa libération, les autorités ont essayé de le forcer à signer une déclaration dénonçant le Falun Gong, mais Hu a refusé.

Peu après, Hu a été enlevé à nouveau et en août 2003, condamné en une parodie de procès secret à une peine de dix ans d’emprisonnement. Pendant sa détention, la famille de Hu s’est vu à plusieurs reprises interdire toute visite. Toutefois, d’autres prisonniers ont pu les informer qu’il avait été sauvagement torturé et en conséquence avait pratiquement perdu l’usage de ses jambes, le forçant à marcher avec des béquilles.

Le 19 janvier 2011, le personnel de la prison n°4 de la ville de Dujun a appelé la famille de Hu et lui a demandé de venir le récupérer en prison. Quand trois de ses frères et sœurs sont arrivés, ils ont appris que Hu était déjà décédé. Ils ont été forcés de donner leur accord pour une incinération immédiate et sont repartis chez eux le lendemain avec ses cendres.

Ceux connaissant Hu se rappellent de lui comme d’un pharmacien gentil et honnête qui refusait de tricher. Ceux qui étaient détenus avec lui se rappellent ses encouragements incessants à ses compagnons de pratique, son courage, sa persévérance confiante dans sa foi en dépit d’une torture brutale.

Depuis 1999, Hu et son entourage ont été de bien des façons victimes des efforts inlassables du Parti communiste pour le persécuter. Ses collègues de l'hôpital ont été privés de leurs primes de fin d'année comme une forme de punition collective à cause de la décision de Hu de faire appel à Beijing. Sa fiancée a à plusieurs reprises subi la pression des autorités, l’obligeant finalement à rompre leurs fiançailles. Sa sœur a été renvoyée de son emploi parce que son frère pratiquait le Falun Gong. En 2004, sa mère, qui était également une pratiquante de Falun Gong, est décédée après que sa santé se soit détériorée en raison de la pression combinée et du stress de découvrir que son fils avait été condamné à dix ans d’emprisonnement.


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